NIAISOUSE (ou retrouvailles)

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PDV ALEC :


Je suis hyper crevé, et pourtant la journée est loin d'être terminée. Je n'ai qu'à peine dormi depuis une semaine, ceci dit. Trop de travail, et préoccupé. 

Enfermé dans mon bureau, je regarde une énième fois la grande horloge, pour constater malheureusement que seules deux ridicules minutes sont passées depuis la dernière fois. Je souffle de désespoir et m'effondre sur la pile énorme de dossiers posés devant moi. Comme s'ils voulaient me séparer encore un peu plus de la libération qui serait de quitter l'institut. Quel sadique...

Trois interminables heures plus tard, j'ai enfin terminé tous mes rapports. Il est vingt heures. Je sors précipitamment de mon bureau, impatient de rentrer chez moi. Mais le destin est contre moi puisque lorsque je suis à deux millimètres de la sortie, j'entends une voix qui m'appelle :

-Alec !

Je lève les yeux au ciel, grognant assez bruyamment pour que interlocuteur entende bien à quel point il me fait chier. Je me dis que c'est clairement de l'acharnement quand la naine rousse, je ne sais plus comment elle s'appelle, est devant moi, à me regarder avec son sourire débile.

-Qu'est-ce que tu veux, la naine ?

Je commence à sourire fièrement quand je la vois perdre son sourire et me regarder, elle aussi, avec un air blasé

-Jace veut que t'ailles l'aider. 

-Pourquoi c'est toi qu'il envoie ?

Elle souffle mais se justifie tout de même :

-Parce qu'il pense que toi et moi on a besoin de passer plus de temps ensemble pour mieux s'entendre et finir par s'apprécier...

Je ricane à cette connerie, mais comprends vite les plans machiavélique de mon frère d'arme, que j'égorgerai bientôt.

Je cours dans la salle d'entrainement, suivi de trop près par la gamine, et y retrouve mon sadique de frère au pas de la porte. Il commence à partir, mais juste avant de disparaitre, il nous dit :

-Je reviens vous chercher dans deux heures. D'ici là, y a intérêt à ce que Clary connaissent au moins cinq nouvelles techniques, et Alec t'as intérêt à être sympa, sinon je le saurai et je te ferai bouffer des brocolis dans une salade d'épinards !!

Je prends sa menace au sérieux et grimace de dégout puis de résignation quand je l'entends nous enfermer à clef. 

Deux heures plus tard, on a enfin terminer. je me jette sur Jace et l'attaque par surprise, mais il sort son arme et se défend. Nous nous battons en duel jusqu'à ce qu'il me mette KO. Je. Le. Hais. Clary se met à rire devant cette scène totalement injuste, et je fais un doigt d'honneur à Jace quand il me tend sa main pour me relever. Et puis quoi encore...

Je sors de la salle, et rejoins directement ma chambre sans leur adresser le moindre regard, énervé par cette séance forcée et ce temps perdu. C'est donc de mauvaise humeur que je rentre dans ma douche. 

Une fois sorti, deux minutes plus tard, je m'habille aussi vite que possible, ne prends pas le temps de me battre avec les trucs qui me servent de cheveux, et sors à toute hâte. J'ai VRAIMENT envie de me casser d'ici. 

Toutefois, alors que je crois en avoir enfin terminé, Jace se plante devant moi. Ce qui me fait pousser le centième grognement de la journée. 

-Quoi encore ?

-Pourquoi tu n'aimes pas Clary ?

-Jace, c'est pas le moment de m'emmerder, là. 

Je le pousse et sors de ma chambre, mais ce débilos me suit dans le couloir, et continue de me harceler.

-Écoute, Alec, je tiens vraiment énormément à elle, mais je tiens aussi à ce que ce soit le cas pour toi ! Donc s'il te plaît, fais des efforts.

-Des efforts ? Écoute, c'est pas de ma faute si elle est complètement débile et inutile, ok ? Donc je ferai des efforts seulement quand elle en sera digne.

Mon frère, exténué de sa journée à ne rien foutre, souffle en levant au ciel devant mon regard noir et froid, avant de tourner les talons et de s'enfoncer dans le couloir.

ENFIN !!

Je quitte cet enfer, affamé, et grognon. Je marche le plus vite possible jusqu'à cet immeuble de Brooklyn. Je monte jusqu'au dernier étage, trouvant l'ascenseur beaucoup trop lent. Je ne frappe pas et entre directement dans le loft du plus grand sorcier de tous les temps. il est adossé à sa terrasse, observant le paysage qui s'offre à lui. Il ne me voit pas, alors je m'empare de sa taille et le retourne. Il me sourit tendrement, et pour me détendre complètement, je plonge sur ses douces lèvres pour l'embrasser passionnément jusqu'à ne plus avoir d'air à apporter à me poumons. 

-Je t'ai manqué, petit ange ? Demande t-il en déposant ses mains sur mes fesses.

-T'as pas idée..., répondis-je en l'embrassant à nouveau, ne pouvant déjà plus m'en passer.

OS MalecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant