Remember, fin.

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PDV Magnus :

Je viens de me réveiller, difficilement. J'ai très mal dormi, ma nuit ayant été pleine de cauchemars ou de rêves érotiques. Tous centrés sur ce chasseur d'ombres que j'ai rejeté hier. Je me suis souvenu d'où est-ce que je l'avais déjà rencontré. C'était au Pandémonium, lorsqu'ils sont tous venus me voir pour me demander de l'aide. Ce jeune homme avait décoché une flèche en pleine tête d'un démon, et m'avait par l'occasion sauvé la vie.

Si les rêves érotiques m'ont mis dans un certain inconfort que j'ai dû soulager moi-même, les cauchemars m'ont extrêmement fatigués et perturbés. Il y avait un démon. Et j'étais quelqu'un d'autre. Mais dans tous les cas, je sortais avec ce shadowhunter et on était tous les deux amoureux l'un de l'autre. C'était très perturbant. Mais bon, ce ne sont que des cauchemars. Très réalistes, certes, mais faux.

Je décide alors de ne plus y penser et me lève, pour prendre mon petit déjeuner. Je me rends compte cependant que c'est tout bonnement impossible. Toute la matinée, je subis des hallucinations, donnant vie à un autre Magnus et ce chasseur. Il s'appelait Alec. Et je l'appelais Alexander.

N'y tenant plus, je me mets en route pour l'institut en tout début d'après midi, voulant le voir, lui, et lui parler. Je croise Jace, le blond. Je me souviens de son nom, puisque je ne l'apprécie pas franchement et qu'il est le petit copain de Clary. Pourtant, il me regarde bizarrement et me demande, les sourcils froncés :

-Salut, Magnus. Ça va ?

-Il faut que je parle au gars de l'autre jour. Il a des cheveux noirs et ses yeux sont bleus. Alec, je crois.

Une lueur que je prends pour de l'espoir passe en un éclair dans ses yeux, ce qui me surprend, et il me répond après quelques secondes :

-Alec...Oui, bien sûr ! Il est en salle d'entrainement. Suis moi !

Je m'exécute et le suis dans les couloirs de l'institut. On passe par les couloirs où se trouvent les chambres, et devant l'une d'elles, une nouvelle hallucination se montre à moi. Je me revois avec cet Alec, dans cette chambre. Nous étions en train de nous disputer à propos de la jalousie qu'il avait éprouvée en voyant deux trois créatures obscures trainer autour de moi. Ça l'énervait, et je tentais de lui faire comprendre qu'il était ma priorité, et personne d'autre. Pour le calmer, j'avais finit par l'embrasser, avant de me mettre à califourchon sur lui. T'imagines bien la suite.

Jace mit sa main sur mon épaule, me ramenant à la réalité. Je me retourne vers lui, perturbé et fatigué. Il me regarde avec un air compatissant et me propose de le suivre. Je le remercie silencieusement de ne pas me demander ce qu'il vient de m'arriver. Ou alors il le sait et se garde bien de me le faire savoir.

Nous arrivons finalement devant cette fameuse salle d'entrainement, où je le vois. Il est torse nu, ce qui laisse visibles ses cicatrices argentées et ses runes noires ancrée sur sa peau pâle. Quelques rougeurs et de la transpiration sont apparus, et il est encore plus beau qu'en rêve. Pendant que je l'admire comme un idiot, Jace va le voir et sans que je ne m'en rende vraiment compte, il m'adresse la parole. Je n'écoute cependant aucune de ses paroles, incapable de le faire. Je suis trop occupé à l'admirer. Il se racle la gorge et je sors de ma transe pour m'excuser platement en bafouillant. Je suis aussi persuadé que j'ai rougi. Comme lui hier, au final.

-Tu voulais quelque chose ? Me demande-t-il sur un ton sec et froid, ce qui me remet à ma place.

-Hum... je... je voulais te... parler. Mais je repasserai plus tard, si tu veux !

J'amorce un pas vers la sortie pour fuir cet institut, mais une douce main attrape mon poignet, ce qui me fait me retourner. Cependant, je me retrouve collé au mur, Alec à quelques centimètres seulement de moi. Je sens mon coeur s'emballer encore plus lorsque je sens son souffle chaud sur le bas de mes lèvres. Il est plus petit que moi, mais j'ai l'impression que je suis le plus vulnérable, à ce moment précis. Il m'observe droit dans les yeux, me déstabilisant au plus haut point, les souvenirs de lui dans mes rêves de cette nuit n'aidant pas le moins du monde. Et puis ses yeux... Ils m'hypnotisent. Ils sont tellement absorbants et magnifiques. Aussi beau qu'un ange. C'est comme ça, que je l'appelais parfois dans mes hallucinations.

OS MalecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant