Pourquoi ?

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Pourquoi ?

Pourquoi t'as fait ça ?

Pourquoi j'espère encore ?

Pourquoi tu m'as brisé le coeur ?

Pourquoi tu me hais ?

Pourquoi tu l'as dis tout ce que tu pensais ?

Pourquoi tu disais que toi et moi c'était pour la vie ?

Pourquoi tu m'as laissé tomber ?

Pourquoi tu m'as ordonné de partir ?

Pourquoi tu ne m'as pas laissé t'expliquer une seconde fois ?

Pourquoi tu ne m'as pas laissé te parler ?

Pourquoi tu n'as pas écouté ?

Pourquoi tu m'a rencontré ?

Pourquoi tu m'as dis que tu tenais à moi ?

Pourquoi tu ne veux plus me voir ?

Pourquoi tu ne veux plus entendre le son de ma voix ?

Pourquoi tu ne veux plus m'écrire ?

Pourquoi tu ne veux plus me lire ?

Pourquoi tu as fais ça ?

Tu ne peux pas me rejeter toutes les fautes sur moi. Tu es aussi responsable que moi. J'ai voulu revenir. Je t'ai rappelé. Je me suis fondu en excuses. Excuses mal placées d'ailleurs. J'ai essayé de me rattraper. Mais tu n'as pas daigné répondre au téléphone. Par message, tu m'as envoyé crever. Je ne l'ai pas fait. J'aurais pu. À quoi bon vivre puisque la vie sans toi n'est qu'une vie au coeur brisé ? À quoi bon lutter quand ma meilleure rencontre est celle qui me hait le plus au monde ?

Ben parce que la mort ça craint, tiens. La mort est une salope. La vie est une connasse. Les émotions sont des saloperies. Les souvenirs sont des poignards. La contradiction complique toujours tout et s'en amuse. Le temps est le roi des enfoirés. Et toi, tu es la personne qui m'a brisé le coeur. Ils ont joué en ta faveur, me torturant chaque jour un peu plus.

La vie me fait subir chaque instant sans toi. La mort se rapproche et me fait flipper. Les souvenirs me rappellent les moments qu'on a passé. Les erreurs commises. Ce que je n'ai pas fait. Ce que j'aurais dû faire. Ce que j'aurais dû dire. Les émotions me rendent triste et me font regretter chaque seconde où j'aurais pu changer les choses. La contradiction me bassine que je ne sais pas ce qui aurait pu vraiment se passer. La contradiction m'oblige à t'en vouloir et à vouloir repasser ne serait-ce qu'une seconde en ta présence. Elle me fait vivre avec l'envie irrépressible de te reparler, de redevenir aussi proche qu'on l'était, même si tu m'as brisé le coeur. Le temps passe au ralenti et me torture perpétuellement. Me rappelant ce que je regrette. Me faisant voir un futur qui n'existe pas. Et me force à vivre dans un présent qui est déjà passé.

Putain de merde...

Je voudrais ne plus rien ressentir. Ce que je veux est impossible. Ce que je veux est la plus agonisante des tortures. Je la ressens en ce moment même. Parce qu'elle est impossible à atteindre. Jamais je ne pourrai te haïr. Jamais je ne pourrai te remplacer. Jamais ne voudrai t'oublier. Tu resteras toujours une personne gravée en moi. Tout le bien et tout le mal que tu m'as fait mélangés. Une combinaison parfaite qui me poignardé à chaque fois que je pense à toi. Tu me hais. Ça ne changera pas. Pourquoi j'espère encore le contraire ? Quelle abruti je fais. Je te hais, pour m'avoir infligé ça toi-même. Tu m'as largué une bombe en pleine face. De meilleur ami, je suis passé à pire ennemi. En deux heures à peine.

J'aurais volontiers sauté d'un pont ou pris une balle pour toi. Et encore aujourd'hui je le ferai. Même avec ma plus haute peur de la mort qui m'empêche de respirer.

Putain ce que ça fait mal un coeur brisé. Et personne n'est là pour le réparer. Il n'y aura jamais personne. Ou il sera trop tard.

La torture perpétuelle reprend. Chaque seconde un peu plus atroce et vide de ta présence. La tristesse profonde. L'envie oppressante de te revoir. De te reparler. De te serrer dans mes bras. De te poser toutes les questions que je me pose. De m'excuser d'avoir merdé. De te montrer que je ne suis pas ou plus celle que tu crois. De te montrer que le temps peut nous faire améliorer. Certains d'entre nous en tout cas. toi, tu me haïras toute ta vie. Ça fait si mal. Et moi qui veut arrêter de pleurer, je n'arrive même pas à refermer la plaie de mon coeur que tu as écrasé.

Pourquoi, merde !? Que quelqu'un au moins le répare. Que le temps soit de mon côté et fasse apparaitre la bonne personne rapidement. L'espoir fait vivre ? Peut-être. Mais il torture. Tu m'as brisé le coeur. Ça va faire deux ans...

Hey...prenez le comme un Os si vous voulez, considérez que Magnus et Alec se sont séparés et que l'un des deux a largué l'autre ^^ Je dois cependant vous avouer que j'ai écrit ceci en pensant à ma meilleure amie, qui m'a largué et m'a brisé le coeur ya bientôt deux ans. Depuis, la torture et l'agonie sont permanentes. Une impression d'étouffer dans sa propre douleur. La douleur peut être du chagrin, de la tristesse, de la colère, de la haine. Peu importe, tant que ça fait mal. 

OS MalecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant