OS Malec

mariage forcé.

Salut !! Je me suis mis au défi de faire un OS en plaçant les dix mots qui suivent. j'espère que ça vous plaira. Bonne lecture ! :-)

masque, lumière, coquillage, escaliers, chien, balle, sable, encre, tabouret, tapis, statue, oreille.

C'était une belle journée d'été. Alec avait vingt ans. C'était bientôt son anniversaire, mais il n'était pas pressé. Ce jour-là était synonyme de cauchemar, pour le jeune homme. En effet, il savait que le jour de ses 21 ans, il serait forcé d'épouser une femme. De un, il était totalement contre le concept et de deux, il aimait les hommes. Il s'était demandé s'il était bi, et s'il n'y avait pas une minime chance qu'il tombe amoureux de sa dulcinée attribuée, mais non. Seul de l'amitié demeurait entre les deux personnes. Ils étaient donc amis, et savaient qu'ils ne ressentaient rien d'amoureux l'un pour l'autre. Mais l'honneur des Lightwood et celui des Branwell étaient en jeu. Impossible donc d'annuler tout mariage. Malheureusement. Cette perspective d'avenir donnait à Alec des nausées. Mais pour le moment, il voulait profiter de ses derniers instants de liberté. C'est pour cette raison qu'il marchait le plus lentement possible sur la plage, lançant la balle à son chien qu'il adorait tant. Il ramassa à un moment un joli coquillage en forme de nuage. Il décida de le garder, en souvenir des jours meilleurs. Quel gâchis. Et dire que ces parents se foutaient royalement de ce qu'il voulait ou pensait. Il se marierait avec cette Lydia le jour de sa majorité, point.

Il avait essayé de s'y faire, mais au plus grand regret, il commençait à faire avec l'idée de se marier d'ici peu de temps avec une amie. Au moins, ils s'entendaient bien. N'était-ce pas le principal ? Alec doutait de la réponse, et faisait de son mieux pour ne pas se le demander. Il voulait arrêter de se prendre la tête tout seul.

Quand la nuit tomba, il a fallu qu'il rentre. Ses parents allaient encore l'engueuler, sinon. Il ne voulait pas ça. Alors lui et son chien coururent jusqu'au manoir familial, où toutes les lumières étaient allumées. Juste avant de rentrer, il brossa son chien et retira le plus de sable possible afin de ne pas salir le nouveau tapis.

Puis, sans faire de bruit, il monta dans sa chambre. On lui demanda de descendre quelques minutes plus tard, sonnant l'heure de manger. Il s'en était fallu de peu. Il retrouva dans la salle à manger ses deux parents, toujours l'air sévère, sa soeur Izzy et son frère Jace, qu'il évita de regarder trop longtemps pour ne pas ressentir l'amour qui l'envahit dès qu'il pose les yeux sur lui. C'était d'ailleurs l'une des nombreuses raisons pour lesquelles il était destiné à se marier le jour de sa majorité. Pour le punir. Pour le soigner. Pour le rendre normal. Comment voulez-vous apprécieriez des parents comme ça ? Il le savait, qu'aimer les hommes n'était pas un crime. Le soir venu, allongé sur son lit, il rêvait de sa liberté. Liberté qu'il n'avait pas vraiment.

Plusieurs semaines passèrent, et l'été touchait à sa fin. Il fallait reprendre les cours. La routine. Mais cela signifiait aussi que la date du mariage se rapprochait.

C'est ce matin-là, que tout a commencé à changer. Alec venait de rentrer en cours. Comme chaque année, il s'était assit tout au fond de la classe, là où il se ferait bien vite oublier. Et là où personne ne viendrait lui parler. La planque idéale, sauf qu'Alec ne s'attendait pas à voir débarquer le nouveau en plein milieu du cours. Il ne savait pas comment il était, il ne lui avait pas adressé le moindre regard. Et n'avait répondu à aucune des questions de son nouveau voisin de table. Évidemment, il fallait que ça tombe sur lui.

On est au self, pendant la pause de midi, et Alec, encore une fois, mange seul dans son coin au bout d'une table. Il est tranquille, à observer la cours de laquelle il rêve de s'échapper. Mais quelqu'un vient troubler sa pensée. Quelqu'un vient le déranger. Un typé asiatique, le teint mate. Plutôt mignon, faut l'avouer. Alec le regarde brièvement, mais se lasse bien vite en voyant que le gars en face de lui est en train d'afficher un sourire des plus niais.