OS Malec

mi amor (lemon)

Je suis sur le point de rentrer chez moi, lorsque mon portable vibre. Et merde... et moi qui rêvais d'un bon bain.

Je souffle, mais un sourire se forme tout de même au coin de mes lèvres lorsque je vois le nom du plus merveilleux des hommes qui s'affiche.

-Salut toi. Comment tu vas ?

-Faut que viennes à l'institut, ça urge.

Ma bonne humeur disparait en entendant cette voix sombre et de mauvaise humeur, mais je ne lui en tiens pas rigueur. Toutefois, il semble remarquer mon désarroi et se justifie.

-Désolé. Il y a eu une attaque, alors on est un peu sur les nerfs.

-Je comprends, ne t'en fais pas. J'arrive tout de suite.

Je ne le laisse pas terminer,  je crée un portail et rejoins directement l'entrée de l'église. J'y retrouve celui qui vient tout juste de m'appeler. Il ne m'a pas vu arriver, alors je prends quelques secondes pour remarquer qu'il semble nerveux.

-Alexander !

-Magnus, salut. Viens, c'est par là.

Il me dépose un chaste baiser sur les lèvres, voyant que personne n'est aux alentours, et me prend délicatement la main pour m'emmener jusqu'à l'infirmerie...

 Au final, rien de grave à déclarer. Jace s'est fait griffer par un petit démon de rien du tout, et je pense que c'est pour son cher parabatail qu'Alec m'a fait venir. Je le prends plutôt mal, et m'apprête à repartir, quand Alec me rattrape. Fait chier...

-Hey ! Magnus... ça va pas ?

Je souffle, agacé par sa puérilité, et lui fais face :

-Écoute, Alexander. Je t'adore, mais appelle moi en cas de vrai soucis. Pas seulement quand ton premier amour de toujours se fait une petite égratignure !

Je serre les dents, frustré de me dévoiler si facilement à ce chasseur d'ombres. Quant à lui, il hausse les sourcils et me demande, ahuri :

-Pardon !?

-Ben quoi ? C'est pas vrai, peut-être ?

-Non.

Il semble déçu de moi, mais j'ai raison. M'appeler uniquement parce que son petit protégé qu'il a aimé pendant une bonne dizaine d'années a un petit bobo, c'est débile, irresponsable, et irrespectueux. Il faut lui faire un bisou magique, tant qu'on y est !?  Je lève les yeux au ciel en râlant, et m'apprête à repartir, mais c'était sans compter Alec qui me retient sauvagement par le bras.

-Quoi !?

-Faut qu'on parle.

-De quoi ?

-Pas ici.

Il m'entraîne de force dans les couloirs de l'institut, et finit par me pousser dans sa chambre. À l'aide d'une rune, il la ferme à clef, et se retourne vers moi. Un air a changé chez lui, mais je n'ai pas le temps de m'attarder à cette observation qu'il m'attrape le col de ma chemise et me plaque contre la porte. Il me regarde une seconde, une pointe de désir dans les yeux, et un sourire craquant en coin, avant de plonger sur mes lèvres, qu'il embrasse tendrement. J'y réponds, et entrouvre ma bouche, laissant libre accès à sa langue qui vient retrouver sa jumelle. Tout en s'attelant à cette tâche des plus douces, il rapproche nos corps encore plus, si c'est possible, et frotte son bassin contre le mien, nous augmentant à tous les deux notre désir d'en avoir plus. 

On se sépare à bout de souffle, et je profite de ce moment pour le pousser vers le lit. Je l'allonge et me mets à califourchon sur lui. Je replonge sur ses lèvres qui m'ont tant manqué, même pendant quelques secondes, et commence à le déshabiller.

Il ne reste bientôt plus aucune trace de vêtement sur sa peau, et mes caresses le font frissonner. Son érection se frotte contre la mienne, et tandis que je suis sur le point d'enlever les miens, il relève son genoux jusqu'à mon entre jambe, m'en donnant encore plus envie, entoure ma taille d'un bras, me caressant délicatement la joue avec l'autre. On se sépare, le temps de reprendre notre souffle, mais il profite de ce moment pour inverser la situation. C'est désormais lui qui me surplombe de tout son corps, et cette vision d'un ange sur le point de me faire l'amour n'en n'est que plus exquise.

Je souris, et il me déshabille rapidement. Une fois tous les deux nus, on s'observe quelques instants, émerveillés autant par l'un que par l'autre. Je l'embrasse à nouveau, et il vient me préparer avec un doigt. Je ne peux empêcher un petit gémissement de traverser mes lèvres, et il sourit à ce petit succès. Il recommence le procédé en rajoutant toujours un doigt, jusqu'à ce que mon antre soit prête à accueillir l'objet de la tentation. Après m'être lubrifié et s'être protégé, Alec vient se positionner entre mes jambes, et m'attrape la main, m'observant avec cet amour inconditionnel qu'il m'offre depuis le premier jour.

Il me pénètre doucement, ne voulant pas me faire de mal. J'use de ma magie pour faire passer la douleur rapidement, et dépose un tendre baiser sur ses lèvres rosies, signe qu'il peut continuer. Il reprend ses vas et viens, et nos gémissements se retrouvent bien vite mélangés, jusqu'à s'éteindre en symbiose lorsqu'on jouit presque simultanément.

Je claque des doigts pour nous nettoyer tous les deux. Alexander vient s'effondrer à côté de moi, m'enserrant toujours autant. Je me retourne vers lui, l'enserrant à mon tour, et l'embrasse tendrement. Il me sourit adorablement, ce qui me provoque la même réaction.

-Je t'aime tellement, Alexander...

-Je t'aime aussi, Magnus.

Il prend ma main, avant de m'embrasser à nouveau.

-Tu a été, est, et seras à jamais l'unique amour de ma vie, Magnus Bane.

Ne trouvant pas de mots pour une réponse digne à des mots si tendres, je pose mes lèvres sur les siennes, lui adressant tout mon amour à travers un baiser brûlant de passion et de sincérité.

Il pose sa tête sur mon torse, et on finit par s'endormir, l'un serré contre l'autre, mélangeant si bien nos corps qu'il aurait été de savoir les différencier.