43 mots.

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Hey Axiane_, je l'ai fait ! Voici donc un Os avec les 43 mots que tu m'as proposé, en espèrant qu'il te plaira ! :-)

Maladie, nuit, mélancolie, imbécile, sang, plaie, sommeil, priver, mort, chocolat, ange, bague, cauchemar, culotte, bouteille, eau, piqûre, ordinateur, chat, balcon, appareil photo, cheminée, blouson, chemise, sac à dos, voiture, femme, drague, maquillage, langue, boisson, pardon, cuisine, lecture, parfum, javel, brûlure, Mexique, dessin, tapis, éponge, pinceau.

PDV Magnus :

Ils n'ont pas le droit ! L'enclave n'a pas le droit de me priver de lui ! Ces enfoirés ont mis l'Institut en quarantaine, sous prétexte que les créatures obscures, toutes sans exception sont dangereuses et qu'il est obligatoire de s'en éloigner pour être en sécurité. Sérieux ? Je les hais. J'espère méchamment et secrètement qu'un drame leur arrive, pour qu'ils regrettent leur débilité. Jamais, je ne leur accorderai mon pardon. Ils peuvent toujours chercher. Me courir après. De toute façon, ils ne le feront pas. Bande d'abrutis...

Toujours est-il qu'en attendant, je ne peux rien faire d'autre que de rester chez moi, à m'emmerder toute la journée. Je ne peux pas sortir de chez moi, ni aller au labyrinthe en spirale, sans prendre le risque de me faire tuer ou arrêter par des chasseurs d'ombres. Je déteste ça, mais je n'ai pas le choix, malheureusement. Donc j'alterne entre film, terrasse, lecture et cuisine. Encore heureux, je ne bois pas que de l'eau. Je préférerais mourir que de devoir me passer de ne serait-ce qu'une bouteille pleine d'alcool. Pire, je ne trouve pas le sommeil. Je suis donc condamné à rester éveillé, à m'emmerder dans un donjon, en attendant qu'une bande de bras cassés sans cerveau comprenne que les créatures obscures ne sont pas que des monstres sanguinaires et psychopathes.

Les jours passent et rien ne change. Si je peux maintenant dormir la conscience plus ou moins tranquille, et sortir au Pandémonium pour aller voir mes amis, je suis toujours redouté par ces idiots à tatouages.

Et puis, il n'y a pas que ça, qui ne va pas. C'est Alexander. Je ne te l'ai pas dit, mais ça ne va pas super entre nous ces derniers temps. Pour faire court, son petit frère Max est mort et la mise en quarantaine l'a bien arrangée. J'ai voulu le contacter, le voir, même. Mais rien. Je n'ai aucune nouvelle. Alexander, mon petit ange, ne me parle plus. Je le prends assez mal, je te l'avoue, mais je suis impuissant dans cette situation. Je voudrais l'aider mais il ne veut pas de moi. Il reste renfermé sur lui, cloitré dans sa chambre, à l'institut. J'ai demandé à Jace de me prévenir si quoi que ce soit arrive, et il m'a promis de le faire.

Ça va faire trois semaines. Alexander ne m'a toujours pas donné de nouvelles, mais l'institut n'est plus sous quarantaine. L'enclave dit avoir compris que les créatures obscures n'étaient pas si méchantes. Évidement, ils n'ont pas vraiment pris une leçon d'humilité en s'excusant. Mais bon, je ne peux rien attendre d'eux, désormais. Ils sont désespérants. Alexander ? C'est pire que ce que je craignais. Je sais qu'il ne veut pas, et encore moins me parler, mais je ne peux pas le laisser se foutre en l'air. Tu sais ce qu'il a fait, cet imbécile ? D'après Jace, il était encore une fois seul dans sa salle de bain, puis, manque de lame, il a avalé de la javel et du parfum, pour en rajouter. C'est un vrai cauchemar ! J'ai appris ça il y a à peine cinq minutes, alors je m'empresse de créer un portail. Je ne mets même pas de maquillage, seulement un sweat à capuche, puis atterris cinq secondes plus tard devant le grand bâtiment. Je ravale difficilement ma colère, et rentre, pour aller directement à l'infirmerie, où il se trouve sans doute. J'y retrouve en fait son frère, qui m'explique qu'Alec se fait faire un lavage d'estomac. J'acquiesce, et en attendant que les chirurgiens terminent d'achever, je l'espère, ce crétin de néphilim, je propose de soigner les quelques blessés qui se trouvent dans la pièce. Pourquoi proposer mon aide ? Parce que ça m'occupera, parce qu'eux n'ont pas demandé à être blessés, et que je me sentirai utile. Je m'approche du premier. Un jeune chasseur de moins de quinze ans j'ai l'impression. Il est torse nu, inconscient. Le pauvre transpire à grosse gouttes, et c'est bien normal. Sa brûlure le torture visiblement. En même temps, elle recouvre tout le haut de son corps. Je m'affaire donc à user de ma magie pour le soigner et le soulager d'une terrible douleur.

OS MalecOù les histoires vivent. Découvrez maintenant