PDV Magnus :
Je suis toujours chez moi, émergeant de mon sommeil sur ma terrasse. Je suis encore fatigué, mais j'ai froid. Après tout c'est normal vu qu'il fait nuit. Je retourne dans mon salon, et me rappelle alors qu'Alexander est parti complètement odieux et furieux de chez moi. Je souffle un bon coup puis vais me faire un bon repas chaud, pour me remonter le moral avant tout. Puis je passe le reste de la nuit dans le canapé avec président miaou, à regarder la télé avec de quoi grignoter. Je tiens jusqu'au lever du soleil, avant de me lever et d'aller prendre une douche bien chaude pour me réveiller. Et non, je n'ai pas dormi du reste de la nuit. Je n'y arrive tout simplement pas, sans Alexander. Je l'aime, il faut croire.
Une fois prêt, je quitte l'appartement, laissant la clé d'Alec sous le paillasson, pour qu'il puisse rentrer sans devoir m'attendre. J'espère qu'il reviendra, et quand ce sera le cas, on pourra alors avoir une sérieuse discussion sur ce qui le tracasse, plus calmement, bien entendu. Mais pour le moment, je dois aller travailler toute la journée au Pandémonium pour des clients pointilleux et très capricieux. Le client est roi, toutefois, et ceux-ci m'offrent une belle quantité d'argent. Je passe la plus longue des journées en leur mauvaise compagnie, à tenir compte de leur demande inimaginables et à les respecter, faisant en sorte que leur soirée soit parfaite.
Je rentre le lendemain matin, complètement crevé. C'était interminable, comme soirée. Mais bon, c'est mon boulot, après tout. Cependant, quand j'arrive, Alexander n'est toujours pas là. Attends...il a laissé un mot. Je le lis :
Magnus. Tu n'aurais pas dû me rejeter hier. C'était une très mauvaise idée. Tout comme Jace, Izzy, Clary et Simon. Dis leur que c'est la même chose pour eux, comme ça je n'aurais pas à faire un détour par ce trou à rat qu'est l'institut. C'est terminé Magnus. Eh oui, je te quitte, pauvre fou ! Non mais tu pensais franchement qu'un noble chasseur d'ombres comme moi voudrait vraiment sortir avec un monstre répugnant comme toi !? J'ai bien essayé d'y croire. En flirtant avec toi, en t'embrassant, en te laissant me baiser comme un animal qui pue la transpiration.
En te remontant le moral à chaque fois que tu en avais besoin, j'ai cru que tu me ficherais enfin la paix, mais je me trompais, tu t'attachais à la place encore plus à moi. Ce n'était absolument pas réciproque. Et je suis désolé pour moi d'avoir perdu mon temps avec toi. Bon, tant pis. Je vais maintenant pouvoir profiter de ma liberté sans toi et sans les autres que je déteste plus que tout, et je préparerai ma vengeance, avant de régner sur la terre entière. Inutile de me pister. Si vous le faites, parce que je sais que tu appellerais les autres emmerdeurs à la rescousse, je voue tuerai sans la moindre pitié. Alors adieu Magnus. Oublie moi. Tu n'existe déjà plus depuis un moment à mes yeux, alors fais en autant.
Boulversé par cette lettre d'injure et de rupture, je m'effondre en larmes dans le canapé, et pleure pendant des heures sans pouvoir me retenir. Alec vient de me quitter, et de m'avouer que je n'étais rien pour lui. Et je le crois. Au moins je le crois quand il dit qu'il m'a déjà oublié. Il m'a largué...
Quelques heures plus tard, ma porte s'ouvre violemment, mais je n'y fais pas attention, préférant continuer de pleurer tenant dans la main la lettre d'adieu d'Alexander. Je relève légèrement la tête quand on me la prend, et je constate alors que Jace et Izzy sont en train de se décomposer plus ils avancent dans leur lecture. Une fois qu'ils ont terminé, Jace crie un coup, et Izzy vient tout de suite vers moi, pour me rassoir avant de m'enlacer comme si sa vie en dépendait. Je suis comme un robot, et je la réconforte à présent, sans broncher, et sens qu'elle pleure contre mon épaule. Jace nous rejoint, et je l'enlace avec mon autre bras. Nous restons ainsi tous les trois stoïques et pleurants, avant que Jace ne se reprenne en premier.
Il se lève du canapé, et nous regarde tous les deux, sûr de lui :
-Ce n'est pas Alec. Je le connais, on est lié, lui et moi. Il t'aime comme un fou, Magnus, crois moi !
-Alors dans ce cas explique moi comment il a fait pour me larguer ? C'est son écriture !
-Certes, ça l'est. Mais il se peut qu'il se soit fait attaqué, ou je sais pas quoi d'autre. Hier soir, j'ai senti notre lien, et j'ai compris qu'il été perturbé. J'ai d'abord mis ça sur le coup de la colère, après nos disputes. Et je me suis dis qu'il s'était sans doute aussi engueulé avec toi. Mais si c'était autre chose ? Si un démon ou autre lui avait fait du mal ?
-Eh bien dans ce cas, il faut aller le chercher, et vite ! Peu importe si c'est un piège !
Je me relève vivement et commence à faire les cent pas, ne tenant plus en place. Pourquoi est-ce que je n'ai rien vu, franchement ? Quel idiot je fais ! Je dois aider Alexander. Le sauver. Il doit tenir bon s'il a été enlevé. Mais si quelqu'un l'a envouté, je ne craindrai pas une seule seconde de faire du mal au sorcier ou au démon qui a fait ça. Jusqu'au crépuscule, Jace, Izzy et moi réfléchissons à un plan d'attaque, après avoir pisté mon petit ami, qui se trouve dans un grand manoir abandonné à l'extérieur de la ville. Nous partons à l'institut, à pieds sous les ordres de Jace pour que je ne fatigue pas avant l'effort, où nous informons Clary et Simon, récemment devenu chasseur d'ombres, de la situation. Nous leur parlons du plan qu'on a élaboré, et ils sont tous partants. Je les remercie tous, et nous allons dans la salle des armes nous préparer. Nous prenons le moins d'armes possibles, pour ne pas être trop chargés. Autrement dit, Clary, Simon et Jace prennent leurs poignards et épées habituelles, Izzy se contente de son fouet et d'une dague. Quant à moi, je prends une lance, arme qu'Alexander m'avait appris à utiliser.
Une longue heure de marche plus tard, nous arrivons, invisibles grâce à un de mes sorts, devant le manoir, dans lequel nous entrons sans faire de bruit. On marche dans la grande maison sans rien trouver pendant dix minutes, avant de nous diriger vers la sortie. Mais nous rebroussons chemin lorsque Alec ferme violemment la porte, débarquant de nulle part. Il a la tête baissée et est sous une capuche qui cache son visage, et nous dit qu'il nous voit, ce qui me fait lever le sort d'invisibilité. Je lui demande comment il fait, et il me répond, toujours la tête baissée :
-Je suis un chasseur d'ombres. J'ai de l'instinct.
-Relève la tête, s'il te plaît.
-Pourquoi ça ?
-Pour voir si tu es bien Alexander.
Il sourit, et relève la tête doucement, laissant apparaitre son visage. Il est plus sombre que d'habitude. Comme s'il était tombé dans les cendres d'une cheminée. Seuls ses yeux sont les mêmes que d'habitude. Après quelques secondes sans rien dire, trop choqués de notre découverte, Alec reprend la parole :
-Bon. Je vous avais prévenu, c'est vrai, mais faut croire que je tiens encore assez à vous pour vous donner une chance de survivre. Alors partez d'ici tout de suite, et ne revenez plus, ou alors affrontez moi et mourrez.
Je l'observe très intensément en silence tandis que les autres du groupe me demandent ce qu'on fait. Je reconnais ce comportement. Cette facette de la personnalité qui ressort subitement. Le côté obscur d'une personne qui refait surface et qui détruit absolument tout sur son passage. Quelques larmes se forment au coin de mes yeux dès que je comprends ce qui lui est arrivé, et je sors subitement de mes pensées avant de déclarer solennellement :
-On s'en va.
Alexander fait un sourire diabolique et nous ouvre la porte, nous laissant repartir comme si nous n'étions jamais venus. Toutefois, je crée un portail en vitesse, nous ramenant à l'institut. Mes amis m'interrogent du regard, et je leurs réponds :
-Je sais ce qui lui arrive. Jace, tu avais raison, ce n'est pas vraiment Alec. Je vais vous expliquer.
A suivre...
Hey ! J'espère que cette deuxième partie vous aura plu ! A plus ! :-)
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OS Malec
FanfictionJ'écrirai ici des OS sur le couple Malec. J'espère que ça vous plaira :-) Les personnages appartiennent à Cassandra Clare, l'auteure des livres, mais les histoires sont les miennes; Bonne lecture!