67 | Fatalement

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J'ai à peine eu le temps de refermer la porte qu'il s'est déjà levé pour venir à ma rencontre.

Putain que je t'aime. Évidemment que cette fille craque pour toi, t'es-tu vu ?! Je ne me lasserai jamais de cette façon que tu as de me prendre dans tes bras afin de m'embrasser comme si c'était la dernière fois. Précisément ce que tu fais maintenant.

Mes paumes retrouvent sa nuque au moment où sa langue en fait autant avec la mienne, ses doigts glissant jusqu'au creux de mes reins, m'attirant plus près.

Oh. Mon. Dieu. N'arrête surtout pas ! J'aime beaucoup trop ça !

Nos corps se plaquent l'un contre l'autre, s'ajustant à la perfection. Puis comme à notre habitude, nous sommes essoufflés lorsque nous nous détachons.

Bordel de merde !

Voilà. Vous voyez nettement pourquoi Josh préfère aller vivre chez ses parents.

Je ferais pareil !

Les lèvres de James descendent le long de mon cou, m'arrachant un gémissement comme la toute première fois tandis que je sens son sourire se dessiner contre ma peau.

Bien sûr que tu adores ça, toi aussi.

Bonjour mon amour, souffle-t-il. Désolé d'avoir dû t'abandonner.

— Chacun son tour on dirait, rétorqué-je, lui adressant un rictus narquois.

Je t'ai fait le coup hier.

Il me sourit tendrement en déposant un baiser sur mon front.

Putain, James ! T'ai-je dit que je t'aime ?

Pas aujourd'hui, ma chère Sarah !

Alors remédions-y. Tout de suite !

J'attrape son menton, plongeant mes iris dans le vert des siens.

— Je t'aime.

Son visage s'éclaire immédiatement. Il le sait, prenant quand même cet air émerveillé à chaque fois. Moi, je ne me lasse pas de l'observer encore et encore.

— Que me vaut l'honneur d'une telle déclaration ? s'amuse-t-il.

Je réprime un rire, me dirigeant vers la fenêtre alors qu'il retourne s'asseoir derrière son bureau.

— Rien, je le pense c'est tout.

— Je termine ce mail et on y va, annonce-t-il, me laissant entendre le sourire dans sa voix pendant que j'admire l'incroyable vue sur la Tamise.

— Peut-être que je veux te le rappeler car ton assistante a envie de coucher avec toi, soupiré-je.

Bim ! Impossible de faire plus direct comme approche, Sarah !

Ouais. Je sais.

Du coin de l'œil, je constate qu'il s'est redressé, surpris.

Je savais que tu n'avais rien vu. Je t'aime. L'histoire va beaucoup amuser Sacha, c'est certain ! Josh un peu moins. Tes parents ? Sûrement pas ! Les miens... outch ! Je vais éviter de leur dire, cela vaut mieux pour le job de cette jeune femme.

Il s'esclaffe, secouant la tête à présent que je me tourne vers lui, m'appuyant contre la vitre.

— Puis-je savoir d'où te vient cette idée ?

— De sa jolie bouche, juste à l'instant, expliqué-je en le jaugeant, faussement suspicieuse.

Il hausse un sourcil, sceptique.

Soyons d'accordOù les histoires vivent. Découvrez maintenant