𝐶𝘩𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟷𝟾, 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑔𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠.

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Il y avait une chose que Laura adorait, c'était gagner. Mais ça, vous le saviez déjà. La constante envie d'être la meilleure dans tout ce qu'elle entreprenait était la raison pour laquelle elle adorait travailler en entreprise. Laura était une ennemie redoutable pour tout le monde.

Elle avait toujours su au fond d'elle qu'elle allait devenir une femme importante dans le futur. C'était l'une des raisons pour lesquelles elle n'avait jamais perdu de temps à essayer d'être comme les autres. Parce qu'au fond d'elle, elle savait qu'elle n'allait jamais être comme les autres, et même si au départ elle détestait ça, elle avait fini par accepter sa différence.

En revanche, malgré le fait qu'elle arrivait à tout gérer dans son travail, il y avait une chose avec laquelle elle était moins douée. Aider les gens. Lorsqu'il s'agissait de rendre service, c'était une tout autre chose. Laura détestait faire quelque chose qui n'allait rien lui apporter. Sauf lorsqu'il s'agissait de rendre service à Jimmy.

" - Je déteste ce Daniel. Commença le jeune homme.

- Moi aussi.

- Il est en train de me voler ma cousine !

Laura s'était contentée de rire suite à la remarque de son cousin ;

- Je suis désolée Jimmy ! Je te promets que c'est la dernière fois que je te laisse en plan pour une soirée avec lui. Et puis, en plus, c'était ennuyant à mourir. Ce type est un cas, il ne fait que pleurnicher sur son sort parce que sa femme l'a trompé et patati et patata. Qu'est-ce qu'il m'ennuie."

Ils se trouvaient tous les deux dans la cuisine ouverte de la jeune femme, alors que celle-ci préparait le petit déjeuner. Enfin, en réalité, elle était juste en train de leur préparer des smoothies détox pour bien commencer la journée, car comme je vous l'ai dit, Laura ne touchait jamais à ses ustensiles de cuisine, car toute sa vie, toute sorte de chef cuisinait pour elle.

"- D'ailleurs, comment ça avance au travail ? Est-ce que cette ordure de Karl te fait toujours la misère ?

- Ne me parle même pas de lui, je l'ai en horreur.

- Jimmy, il ne faut pas te laisser faire par une pourriture comme lui.

- Je sais, mais n'oublie pas que je suis professeur. Il suffit de peu dans une école prestigieuse comme celle-là remplie d'étudiants riches pour que les problèmes n'arrivent. T'imagines si je me comportais comme toi avec mes élèves ? J'aurais été viré du jour au lendemain.

- Sauf qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle école, mais d'une école de danse ?

- Et donc ? Qu'est-ce que ça change.

- Je ne sais pas, les professeurs de danse enseignant dans les écoles prestigieuses ont toujours été stricts avec leurs élèves. Tes professeurs étaient toujours stricts avec toi quand t'étais plus jeune. C'est bien ce qui fait des écoles de ce genre des écoles prestigieuses. Ils ont besoin de toi pour s'améliorer alors montre leur qui est le chef Jimmy.

- J'aurais bien voulu me faire respecter comme je respectais mes professeurs à l'époque, mais loin de moi l'envie d'être un tyran comme ils l'ont été. À cause d'eux, je suis ressortie avec des TCA, une peur bleue de l'autorité et plusieurs traumatismes.

- Oui je sais, ce n'est pas la meilleure des techniques. Mais tu n'es pas obligé d'être aussi dur qu'eux, juste assez ferme pour imposer ton autorité.

- Je ne pense pas être aussi ferme que toi, mais je vais essayer de faire de mon mieux cousine."

Jimmy et Laura avaient continué de parler de tout et de rien tous les deux. Jusqu'à ce que Laura ne réalise qu'il commençait à se faire tard. Après une longue discussion avec son cousin, Laura avait fait sa toilette avant de se diriger vers son lieu de travail.

𝐋𝐚 𝐫𝐞𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐠𝐥𝐚𝐜𝐞𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant