Chapitre 27: Visite à Azkaban

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Le jour du procès de Sirius Black allait bientôt avoir lieu et comme l'avait promis Cornélius à Cassiopée, aujourd'hui, son cousin, ses frères et elle allaient visiter Sirius à Azkaban. L'endroit, comme ils le pensaient, était lugubre, insalubre et suintait le malheur et le désespoir. Les Détraqueurs n'aident pas la magie à se renouveler correctement et à se purifier des méfaits d'un homme complètement fou et ermite du nom d'Ekrizdis créateur des dits Détraqueurs.

Ces créatures comptaient parmi les plus répugnantes qu'on puisse trouver sur la planète. Ils infestaient les lieux les plus sombres et immondes et jouissaient de la pourriture et du désespoir. Ils vidaient de toute paix, de tout espoir et de tout bonheur l'air qui les entourait. Même les Moldus ressentaient leur présence bien qu'ils ne pouvaient les voir. Quand on se trouvait proche d'un Détraqueur, toute sensation de plaisir et tout souvenir heureux disparaissaient. Si on laissait assez de temps à la créature, celle-ci se nourrissait des autres jusqu'à les réduire à quelque chose qui lui ressemblait – des êtres maléfiques, dépourvus d'âme. La personne qui subissait son pouvoir ne gardait plus en mémoire que les pires moments de sa vie puisque les Détraqueurs se nourrissaient des émotions humaines positives. De ce fait, une grande foule devenait pour eux un festin. Ils privaient un sorcier de ses pouvoirs s'ils restaient trop longtemps en leur présence. D'ailleurs, ils étaient les gardes de la prison d'Azkaban ce qui rendait l'endroit encore plus horrible qu'il ne l'était déjà. L'un des seuls moyens pour combattre un Détraqueur était le sortilège du patronus. Et il valait mieux l'utiliser rapidement si on ne voulait pas finir, comme certains prisonniers, à subir l'ultime arme du Détraqueur : son baiser. Le Détraqueur enlevait sa cagoule, refermait sa mâchoire sur les lèvres de sa victime et aspirait son âme, le laissant comme une « coquille vide », vivant, mais complètement et irrémédiablement « parti ».

Les Aurors John Dawlish et Valentin Fiertâlon accompagnaient le Quatuor jusqu'à la cellule de Sirius Black. Celui-ci était prostré dans un coin sombre de sa cellule et ne prit même pas la peine d'observer ses visiteurs lorsque Dawlish lui annonça qu'il avait de la visite. L'Auror soupira devant le comportement de son ancien collègue et s'éloigna de la cellule avec Fiertâlon pour laisser un peu d'intimité aux enfants avec le prisonnier. Normalement, ils auraient dû rester près du Quatuor, mais ils n'avaient pas résisté à la moue triste de la seule fille du groupe et avaient accepté.

Quand les deux Aurors furent assez loin, le Quatuor lança plusieurs sorts d'intimités, plusieurs sorts d'illusions et ensuite, ils entrèrent dans la cellule de Sirius Black qui les regardait surpris. En effet, quand il avait entendu ses visiteurs lancer plusieurs sortilèges, il s'était tourné vers eux et il ne s'était pas attendu à se retrouver face à quatre silhouettes si jeunes. Malheureusement, avec la mauvaise luminosité, il ne distinguait pas bien les traits des adolescents.

L'un d'eux lança quelques sorts de nettoyage avant de faire apparaître des chaises, dont une pour lui. Il s'installa dessus et fut surpris de voir qu'elle était confortable. Un autre lança un sortilège de lumière, pas trop puissant pour ne pas agresser les yeux du prisonnier, mais assez pour éclairer la pièce et permettre à Sirius de découvrir les visages de ses visiteurs.

- Tu as l'air surpris Oncle Sirius, sourit Greyson.

- Ha-Harry ! Mais qu'est-ce que tu fais ici ?

- Désolé Oncle Sirius, mais tu as sans doute oublié qu'Harry n'était pas mon vrai nom.

- Allez-vous-en, murmura Sirius en prenant sa tête dans ses mains tandis qu'on entendait de longs râles s'approcher.

- Ah non ! Ils ne vont pas gâcher nos retrouvailles ceux-là, maugréa Cassiopée en se levant et en allant vers la fenêtre pour faire face à face à une cagoule de Détraqueur. Toi et tes petits copains, vous allez nous laisser tranquille si vous ne voulez pas me mettre en colère et vous prendre mon patronus en pleine gueule, c'est clair ?

Harry Potter et la famille MalfoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant