Chapitre 38: Le Conseil des Quatre de Poudlard

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- Je crois que je vais le frapper, grogna Neville en s'installant à la table des verts et argent.

- Un problème, demanda Astoria, inquiète.

Il y avait de quoi être inquiet quand on savait que Neville était un garçon plutôt pacifique qui détestait la violence alors qu'à ce moment précis, il voulait user de la force sur quelqu'un.

- C'est Weasley, soupira Neville. Je n'en peux plus... À peine levé qu'il insulte déjà tout et n'importe quoi.

- Que quelqu'un le fasse taire, supplia Hermione en s'installant aux côtés de Neville. Weasley est insupportable et grossier.

- On ne te le fait pas dire Mione, sourirent les Inséparables.

- Alors, qu'est-ce que cet abruti de rouquin a encore fait, demanda Flynn visiblement amusé.

- Il insulte tout le monde et s'en prend particulièrement à vous et aux Serpentards. Même ses frères n'arrivent pas à le calmer, expliqua Hermione.

- J'ai peur qu'il finisse par s'en prendre physiquement à quelqu'un, confia Neville.

- Vous en avez parlé à votre tête de maison, demanda Théodore.

- Oui, sauf qu'elle ne peut rien faire tant qu'aucun professeur ne le prend sur le fait.

- S'il n'y a que ça, sourit Greyson. Je suis sûr qu'on peut faire en sorte qu'il se fasse prendre.

- Greyson, grogna Draco. Pas d'initiative à la Leon ou Gryffondor. J'aimerais garder Cassy en un seul morceau.

Une conversation mentale sembla commencer entre les jumeaux Malfoy tandis que leur sœur sirotait tranquillement son thé sous l'œil médusé des étudiants de Poudlard. Quand Niklaus soupira, l'adolescente posa sa tasse de thé, regarda sérieusement ses frères durant de longues secondes avant de reprendre son petit déjeuner après un remerciement de Niklaus via un signe de tête. Il était certain pour leurs amis que le Quatuor Infernal ne dirait rien de ce qu'il s'était dit et que ça allait mal finir pour quelqu'un et cette personne était sans nul doute Ronald Weasley. Quand l'heure de la première heure de cours arriva, Serpentard et Gryffondor se dirigèrent vers les cachots pour les potions.

- Vous n'avez donc jamais cours, grogna Weasley en voyant le Quatuor.

- Comme tu peux le voir, si, puisque nous sommes en cours tous les jours, renchérit Niklaus.

- À part rien foutre dans nos classes, je veux dire, rétorqua le rouquin.

- Bon sang, que de vulgarité, soupira Cassiopée. Ce n'est pas de notre faute si nous sommes plus en avance que vous dans nos propres programmes scolaires.

- Toi la blondasse, je ne t'ai rien demandé !

Alors que ces frères et son cousin allaient répliquer et pas avec des mots cette fois, la demoiselle s'avança doucement vers le Gryffondor, jusqu'à pouvoir lui murmurer à l'oreille.

- À ta place Weasley, je ferais attention à mes paroles. On ne sait jamais ce qui pourrait t'arriver...

- Que... quoi...

Le roux avait pâli devant les paroles de la demoiselle qui souriait doucement. Elle avait réussi à faire taire le roux. Maintenant, il ne restait plus qu'à voir le temps qu'il allait mettre avant d'exploser et de s'en prendre à quelqu'un.

La porte de la salle des potions s'ouvrit et le professeur Slughorn les fit entrer, empêchant ainsi le Gryffondor de répliquer si jamais il en avait eu l'intention. Comme à leur habitude, le Quatuor Infernal s'installa dans un coin isolé et suivirent leur propre programme sous l'œil émerveillé de Slughorn qui les laissait faire. De toute façon, Severus avait clairement fait comprendre à son ancien professeur que son fils et ses filleules pouvaient parfaitement travailler sans supervision, car il leur avait tout appris pour travailler en toute sécurité. Quand les étudiants de Salem eurent fini, une demi-heure avant la fin, ils passèrent entre les rangs et aidèrent ceux qui en avaient besoin. Durant la demi-heure, sans se faire prendre, Draco, Greyson et Niklaus s'attaquaient à Weasley, le poussant peu à peu à bout. Par leurs petits gestes ou leurs paroles, ils se vengeaient de la façon dont le rouquin avait parlé de Cassiopée. Les trois adolescents savaient parfaitement que l'adolescente n'avait pas besoin de protection, mais c'était comme ça, ils ne pouvaient pas faire autrement, c'était dans leur nature.

Harry Potter et la famille MalfoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant