Je m'avançais d'un pas décidé et lourd sur le plancher de l'entrée du Tenshukaku. J'entendis des voix lointaines et des bruits de lutte à ma gauche, dans l'aile qui reliait à la chambre de la Shogun Raiden. Je marchais tranquillement en leur direction, sur mon rythme cardiaque.
Les battements de mon coeur résonnant dans mes oreilles, un sentiment de puissance m'envahissait. Je regardais mes bras et pus voir des stries dorées parcourir ma peau. Elles se réfléchissaient avec la lumière et leur éclat doré ressemblait à l'éclat d'un Mora. Ce sentiment de puissance écrasante que je pouvais posséder, il m'était si familier mais si lointain. Dans un spasme, je dégainais ma lance aux éclats de topaze.
Je déboutonnais le bouton principal de ma veste qui tomba au sol.
Mon manteau, lourd et encombrant était un signe de courtoisie et un cadeau. Je savais que j'allais devoir l'emmener chez Madame Ying'er et qu'elle me ferait la leçon, m'expliquant que le sang est difficile à détacher. Je ne voulais pas salir le cadeau de Madame Ping, ni me faire réprimander par Dame Ying'er, j'avais ainsi décider de le laisser tomber par terre, prétextant que ce serait plus propre que sur moi alors que je partais me battre.
J'arrivais à une intersection et tournais à droite, en direction des escaliers. Je pus enfin apercevoir le premier mercenaire, discutant avec ses compagnons, arme en main, garde baissée, qui fermait la marche.
Le battement de coeur suivant me fit bondir sur l'homme. Il tomba à la renverse, genou sur sa poitrine, je le regardais avec des yeux meurtriers.
L'âme d'assassin qui m'habitait en imaginant cette jeune Archonte au sol, baignant dans son propre sang m'avait convaincu pour prendre les armes et détruire son ennemi avant qu'il ne l'atteigne.
Je lui plantais la lame dans son torse et il se raidit. Une vague de sang se dégagea dans sa bouche jusqu'à ce que son regard se fasse vitreux.
Ses camarades crièrent, essayant d'alarmer leurs camarades que je me tenais face à eux, mais les piliers de Basalte qui vinrent s'écraser contre eux, les projetant contre le mur et broyant tous leurs organes eurent raison de leur vie. Je me relevais et continuais de monter les escaliers.
Plus je grimpais les marches, plus les ennemis les descendaient pour me faire face. Mais c'était inutile : tous plus faibles les uns que les autres, dans ma rage insatiable de sang et chair et dans mon élan du restant de puissance divine que m'avait cédé mon Gnosis, ils dégringolaient dans les escaliers, les cadavres s'entassant petit à petit. La rigidité cadavérique les faisait glisser dans les marches en bois.Nous étions presque arrivés à la chambre, je commençais à en voir le bout. Nous étions arrivés au dernier étage, de là où j'avais sauté. Je brandis mollement ma lance dans l'abdomen du mercenaire qui s'était offert à moi et je pus voir, derrière son corps embroché et sanguinolant, les responsables de ce massacre.
Je reconnus dans un premier temps un Samouraï à l'amure flamboyante. Le casque qui lui conservait une identité anonyme était effrayant, sûrement d'une inspiration d'un démon. L'épée qu'il tenait était assortie à son armure et surtout bien amochée. Négligée, des entailles nettes dans la lame montraient sa fragilité. Je pus voir sur son torse, un collier sur lequel était inscrit sur une plaque de bronze abîmée : Kairagi : Puissance Ardente. Je me tournais vers son compère.
Il n'était pas pareil. Il ne montrait absolument pas la même aura ni même la similitude de technique. Le masque monumental d'Oni bleu qu'il transportait dans son dos avait tout l'air d'un bouclier. Le bruit métallique du moindre de ses mouvements et le léger son de mécanismes et de rouages m'indiquait qu'il n'était pas humain, mais bel et bien humanoïde. Son casque couvrant son visage inexistant était sûrement son point faible, dû au talisman qui pendait sur l'emplacement de ses yeux où était inscrit : Vent vital. Les lumières fluorescentes bleues et les flux d'énergie qui alimentaient sa tête l'aidaient sûrement à manier son sabre fin. Sur son sabre, une phrase y était inscrit : La volonté et l'incarnation de combattre les Oni sont la représentation de la Lame Oni.
Je pestais en voyant cette phrase, me demandant ce que cette machine -qui devait sûrement de base aider à combattre les démons de Inazuma- faisait ici, à bientôt trancher la tête de sa souveraine.
Le Samouraï Pyro se mit en garde.
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𝐺𝑒𝑛𝑠ℎ𝑖𝑛 𝐼𝑚𝑝𝑎𝑐𝑡 - Plongée dans Teyvat !
Fanfiction𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙'𝑢𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝐺𝑒𝑛𝑠ℎ𝑖𝑛 𝐼𝑚𝑝𝑎𝑐𝑡 ~ Suivez les nouvelles aventures que vivent nos héros préférés ! Leur quotidien paisible sera rythmé par de nouvelles rencontres et des confidences ! --- �...