[Z-SR] Chapitre 7

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Je revenais sur le chemin de la capitale. Pourtant, quand je jetais un oeil au loin, je pouvais pressentir une agitation étonnante dans la ville Inazumienne. Je pressais le pas jusqu'à entendre des cris. Les yeux affolés, je courais vers la ville. Qu'est-ce qui se passe ?! Mes pas me conduisirent à l'entrée de la ville où siégeait un immense cerisier en fleurs. Je pus voir au loin une foule assis aux pieds du cerisier. Je regardais cette scène avec effroi en me rendant compte que des soldats en armures lourdes gardaient cette foule innocente. Qu'est-ce que ça veut dire ? Je continuais à marcher prudemment vers le cerisier quand un enfant vint me percuter. Les yeux pleurants, quand il me vit, un frisson d'effroi s'infiltra dans mes entrailles. Un mercenaire courrait après lui et il s'arrêta en me voyant. Ses yeux reflétaient des émotions dont il n'étaient pas maitre total. Pourtant, la volonté qu'on pouvait pressentir à son regard me disait que c'était bel et bien un ennemi. Il brandit sa lame et sourit. Son chapeau de paille usé sur ses cheveux s'envola quand il leva son arme dans les airs. Alors qu'il allait essayer de me trancher l'épaule, un pilier de basalte vint se créer et percuta son arme qui l'envoya valser dans les airs. Il hurla de peur et s'en alla à toutes jambes. Une détermination qui atteint des limites. Il faut dire que croiser le fer avec un Archon n'est pas pour tout le monde. Je compris alors que la ville était assiégée par des mercenaires. Je m'accroupis pour voir le petit qui était blessé à la joue. Je dégainais de suite un mouchoir brodé aux motifs liyuéens et commençais à le débarbouiller.

« Tout va bien. Le Shogunat arrive. »

Je pris le petit par les bras et le mis sur mes épaules. Il va falloir courir. En réalité, je ne voulais surtout pas qu'on me voit. Si on savait que j'étais là, on me prendrait sûrement en chasse de peur que je ne sois un habitant. À la vue des otages, ils étaient tous citoyens, peu étaient des soldats. Je tournais dans une petite rue déserte qui amenait au Salon de Thé Komore. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais j'étais certain que si je trouvais Ei, tout me serait révélé. Ce qui me faisait le plus anxieux était le fait que ces mercenaires soient en ville : Le Shogunat était révélé comme très puissant, personne ne s'approche de la ville d'ordinaire, du moins des échos que j'en avais eu. J'étais persuadé que c'était dû à autre chose qu'un simple attentat. S'attaquer au Shogunat et ainsi à la Shogun Raiden, vu ce qu'on en disait, j'étais certain que ces mercenaires voulaient tuer Baal pour prendre le contrôle du pays. Ei s'était enfermée dans sa chambre, se laissant pour morte, il était évident que la nouvelle s'ébruiterait vite. Je pus enfin déposer le petit dans une maison aux abords de la ville qui me semblait plus en sécurité que celles qui trônaient fièrement dans les avenues. Je posais le petit garçon sur le pallier de la maison. Il me regardait, m'implorant de ne pas partir mais je ne pus que lui déposer une caresse sur ses cheveux pour le réconforter.

« Va te cacher dans la maison, ne fais aucun bruit et tout se passera bien.
-J'ai peur... Expliqua le gamin, d'une voix interdite.
-Je sais. C'est pour ça que je te dis que pour que tu n'ais plus peur, il faut que tu te caches et que tu attendes notre retour. Vois ça comme un jeu : si on te trouve, tu as perdu. »

Ma métaphore convainquit l'enfant et le fit sourire. Il s'empressa de courir dans la maison, à la recherche de la meilleure cachette qu'il ne soit. Alors que je voulais reprendre la route pour le Tenshukaku, une voix m'arrêta net. Je me tournais doucement et me rendis compte qu'il s'agissait de soldats du Shogunat. Une jeune femme à la frange asymétrique s'approcha. Elle était blessée à l'épaule et saignait abondamment, pourtant, elle restait droite et stoïque. Sans connaître son nom, je me rappelais que je l'avais déjà rencontré lors de ma toute première visite du Tenshukaku. Je m'approchais et elle me reconnut, intimant à ses soldats de baisser les armes et rester aux aguets. Elle courut dans ma direction.

𝐺𝑒𝑛𝑠ℎ𝑖𝑛 𝐼𝑚𝑝𝑎𝑐𝑡 - Plongée dans Teyvat !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant