Être amoureuse (Alyanette)

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Coucou c'est moi (et en fait c'était pas lui)

Bien sûr que si c'est moi, c'est un Alyanette, donc de qui d'autre ça pourrait venir !

Ahlala, ça m'avait manqué d'écrire du Alyanette ! (Mon cerveau en place un peu trop là où il faut pas à cause de ça)

Enfin, je vous souhaite une bonne lecture.


C'est dur d'aimer quelqu'un. D'aimer au point que ça en fasse mal, que notre cœur se serre dans notre poitrine ou que notre respiration se bloque dans nos poumons. Mais le plus dur, c'est de savoir que ce n'est pas réciproque. Que quoi qu'on ressente, on est le seul à le faire.

J'imagine qu'après ça, ce n'est pas une grosse surprise que je dévoile être amoureuse ?

Elle s'appelle Alya Césaire, c'est ma meilleure amie depuis que je l'ai rencontrée, il y a un peu plus d'un an. Elle sait à peu près tout à mon sujet, parce que je lui ai tout raconté.

Le à peu près, c'est mes sentiments. Parce qu'évidemment, ce n'est pas quelque chose que je peux exprimer aussi facilement. Ça pourrait être parce que j'ai peur. Ou parce que je n'ai pas envie de le dire...

Mais c'est plutôt que je sais que ça ne servirait à rien. Après tout... Elle a un copain...

Donc je ne dis rien, et je me contente de l'aimer en souffrant en silence.

J'ai mal quand elle est loin de moi, parce que j'ai envie de la prendre dans mes bras, de lui dire à quel point je tiens à elle.

Mais aussi quand elle est tout proche, qu'elle me prend dans ses bras ou tient ma main, parce qu'au final, je me sens coupable.

Parce que je sais qu'elle ne se doute de rien.

Que pour elle, c'est purement platonique.

Et je me sens coupable de sentir mon cœur battre plus fort, de rougir, ou d'avoir envie que ce moment dure une éternité.

C'est ça, c'est dur d'aimer une personne plus qu'elle ne nous aime. Parce que là, par exemple, j'ai oublié pendant un moment que je devrais éviter de la prendre dans mes bras et de refuser de la lâcher, même si c'est après l'avoir vue se mettre en danger. Parce que ça me donne l'illusion que j'en ai le droit, qu'elle accepte ça parce qu'elle ressent la même chose que moi. Mais je sais que ce n'est pas le cas.

Inévitablement, dans ce genre de moment, quand je réalise ce que je suis en train de faire, je m'éloigne brutalement, trop pour que ce ne soit pas suspect, et je sens mes joues chauffer. Vraiment, je me demande pourquoi elle n'a pas remarqué, alors qu'elle fait généralement attention au moindre détail.

Et puis c'est arrivé. Ça devait bien finir par arriver.

– Eh, Marinette ?

– Hm ?

Elle avait l'air d'hésiter, et ça m'a fait peur.

– Est-ce que ça te dérange que je sois super tactile avec toi ?

J'ai d'abord pensé qu'elle avait compris, alors j'ai juste arrêté de bouger sous l'effet de la peur. Mais elle a continué.

– C'est que... J'ai parlé avec Nino... Il m'a dit que je devrais arrêter. Au début j'ai juste pensé qu'il me faisait une crise de jalousie, mais... Il m'a dit que c'était pour toi. Que ça avait l'air de te déranger... Il avait l'air étonné que je n'ai pas remarqué d'ailleurs. Enfin, du coup je demande.

...

Je ne savais pas quoi répondre.

Parce que ça ne me dérangeait pas en soi... Mais à chaque fois, ça renforçait l'illusion que je puisse avoir une chance.

Je ne savais juste... Pas quoi répondre.

Rationnellement, je savais que ce serait mieux pour moi de limiter ce genre de contacts le temps que je passe à autre chose, pour que j'arrive à me sortir ces espoirs inutiles de la tête...

Mais je voulais pouvoir continuer à être aussi proche d'elle que je le pouvais, au risque de me blesser au passage.

Alors j'ai senti des larmes monter dans mes yeux, puis se mettre à couler. J'ai vu Alya se mettre à paniquer à l'idée d'avoir dit quelque chose de mal...

Mais au fond, c'était juste la situation entière qui me déchirait. Parce que j'étais incapable de prendre une décision. Que je ne voulais pas abandonner mes sentiments pour elle, mais que continuer comme ça allait juste finir par me détruire.

...

Je voulais qu'elle me prenne dans ses bras pour me réconforter.

Elle l'a fait.

Et pourtant ça n'a fait que me faire me sentir encore plus mal. Parce que je voulais y rester. Je voulais espérer. Je voulais pouvoir l'aimer et être aimée en retour.

Mais je ne devais pas...

– Marinette... Qu'est-ce qu'il se passe ?

J'ai essayé de me résoudre à la repousser, sans réussir.

– Je s-suis désolée... Alya...

J'ai senti son étreinte se desserrer à ce moment-là.

– Eh, c'est pas grave. Si tu préfères que je sois moins tactile, je comprends, il y a pas de souci. Ne te mets pas dans cet état.

Elle a essayé de s'éloigner, mais je n'ai pu m'empêcher de m'accrocher plus fort à elle.

– Ce... C'est pas ça... C'est juste... ça me fait mal, parce que je ne devrais pas... Je n'ai pas le droit...

– De... quoi tu parles ?

– Je ne devrais pas, parce que ce n'est pas pareil pour toi... Je suis désolée, je sais que tu as Nino...

Là.

J'ai senti son corps se tendre, à ce moment précis. Et sa voix a tremblé quand elle a dit.

– Nino... ? Oh... Marinette... tu... tu es...

Parce qu'elle a compris... il n'y avait plus trop de raison de le cacher, au final...

Alors je l'ai relâchée, tout en restant tout près...

– Je suis désolée d'être amoureuse de toi...


*Tousse*

Si quelqu'un se propose pour écrire des Alyanette joyeux, je suis pas contre.

Mon cerveau a décidé qu'il les foutrait pas ensemble dans toutes mes idées.

Joie.

Enfin, enfin ! Une pensée sur ce joli Alyanette ?

Perso j'ai fait bobo à mon petit coeur...


(plus ça va, plus je suis chaotique dans mes publications)

(...oups j'ai oublié de publier la réécriture du chap 4 de TEN. Je vais faire ça. Bye bye !)


- 6 février 2022

OS Miraculous Ladybug : Le retourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant