Le 28 décembre (Alyanette)

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HEY.

Profitons des derniers jours avant la rentrée pour écrire du Alyanette.

Bonne idée pas vrai ?

Bon, allez, lait's go !



C'était il y a deux semaines.

C'est bien ça... ?

Nous sommes... le 10 janvier 2023.

Donc... Oui. Il y a treize jours. Le 28 décembre...

Je n'ai aucun doute sur le fait que je n'oublierai jamais cette date.

La date de ta mort.

Quatre jours après le réveillon, et quatre avant le nouvel an.

On avait prévu plein de trucs.

Le 23, on avait passé le réveillon, en avance, ensemble. On parlait de comment nous allions passer le nouvel an avec Adrien et Nino...

Le 24, on avait discuté toute la nuit, après les repas en famille.

Le 25, tu m'avais envoyé des photos de tes cadeaux, des selfies stupides, et j'avais fait pareil. Tu m'avais offert un pyjama Ladybug, parce que tu savais que ça me ferait plaisir.

Le 26, tu étais passée chez moi, tout en te plaignant du fait que mon anniversaire était bien trop proche des fêtes de fin d'années, et que tu n'avais pas encore fini mon deuxième cadeau. Je t'avais rassurée en disant que de toute manière, même avec du retard ça irait, que ta présence me suffisait de toute manière. (J'avais tout de même tu la raison du pourquoi.)

Le 27, tu m'envoyais un message à vingt-trois heures, me disant avoir presque fini.

Le 28, à trois heures du matin, tu me disais que tu avais fini. J'étais impatiente.

Le 28, à sept heures, tu me disais qu'une attaque avait lieu, que tu serais injoignable. J'avais commencé à me préparer pour venir filmer l'attaque.

Le 28, à sept heures trente.

Les informations.

Annonçaient.

La mort de Ladybug.

Marinette Dupain-Cheng.

Le 28, à sept heures trente-cinq, j'ai entendu ça.

Le 28, à sept heures quarante, j'ai réalisé.

Le 28, à sept heures quarante... Mon monde a explosé. Non. Il s'est déchiré. Déchiqueté ? Il a éclaté ! Été dévasté...

Je me suis demandée...

Si c'était ça qu'on ressentait...

Si on se prenait un Cataclysme en plein cœur.

Ce jour-là...

Le monde a pleuré la perte de Ladybug. Ton nom a été sur toutes les lèvres, ton nom... Celui qui était le tien quand tu portais le masque...

Quand ce n'était pas pour l'arracher aux yeux de tous, dévoiler le secret que tu t'étais acharnée à garder, ton nom n'était jamais prononcé. Celui de Marinette Dupain-Cheng. De ma meilleure amie.

J'ai vu sur le Ladyblog, en regardant plus tard, des gens s'énerver sur moi de ne pas avoir transmis l'information. Ils me demandaient d'être plus efficace, que j'étais la source d'information numéro un sur Ladybug.

OS Miraculous Ladybug : Le retourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant