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Je faisais face à son regard froid, elle était énervée, les yeux brillants au moment où j'apportais nos verres à notre table. Je ne comprenais pas son changement d'humeur si soudain alors que quelques minutes plus tôt, nous étions enlacés, elle riait et elle prenait mes lèvres en otage toutes les dix minutes, bon j'avoue quelques fois c'était moi..mais elle est tellement incroyable dans sa robe qu'il m'est difficile de résister.

Mais à ce moment précis où je revenais vers le groupe, je devinais qu'elle avait une toute autre envie que de m'embrasser. Je décidais donc qu'il était temps de rentrer à l'appart avant que les choses ne dégénèrent.

-Bon, tu comptes parler où on va rester comme ça longtemps ? je demandais alors qu'elle n'avait pas lâché un mot depuis que nous avions quitté le bar

-J'ai rien à dire. elle mettait sa veste autour de ses épaules

-Léonie,  je suis parti tout allait bien et je suis revenu t'étais à deux doigts de te jeter sur moi, donc je sais pertinemment qu'il y a un problème.

-Laisse tomber Ken soufflait-elle en croisant ses bras.

-Mais tu t'entends là ? je la retenais par le bras Je vais faire semblant que tu m'ignores depuis un quart d'heure ?

-Et la blonde au bar ? Tu l'ignorais elle ? elle se retournait de sorte à me faire face

-Alors c'est ça le problème ?

-A ton avis Ken ! elle continuait d'avancer avant de s'asseoir sur un banc

-Mais t'es sérieuse ? elle ne me répondait pas T'as toujours pas compris que j'en avais rien à foutre des autres ? Je pensais qu'on avait dépassé tout ça..mais t'as toujours pas confiance en fait. Tu crois vraiment que je serais capable d'aller voir ailleurs ?

-C'est pas ça Ken.. je remarquais une larme au coin de son œil

-Il n'y a strictement rien eu. je m'agenouillais face à elle Elle se faisait bousculer par le monde et un mec l'a poussée fortement contre moi. Je lui ai juste demandé comment elle allait, c'est tout.

-Je t'ai vu lui parler, lui sourire.. elle était belle, elle était-

-Mais elle n'est pas toi je posais ma main dans son cou qu'est-ce-qu'il t'arrive Léonie ?

Je ne voulais pas la brusquer, je me devais d'être calme même si je ne comprenais pas la situation.

-Je n'avais pas à me soucier de mon corps pour Livia, mais là, ce n'est plus pareil,  j'ai peur de ne plus te plaire..

-Et je comprends totalement que ce ne soit pas simple pour toi, mais tu portes notre bébé, c'est normal, j'te jure qu'il n'y a pas plus beau..t'es sublime, plus ton ventre s'arrondit plus ça me rends dingue je la rapprochais de moi Ça fait dix-sept ans que tu me plais, je ne veux pas que tu doutes de toi car ça ne changera jamais. Ne pleure pas..

-C'est les hormones elle lâchait en m'enlaçant elles me rendent plus jalouse qu'avant..et je n'étais pas bien, je commençais à avoir trop chaud.

-Je les aimais bien au début tes hormones, mais là elles commencent à nous faire chier. Et tu aurais dû me le dire, on serait sorti.

-Mon père disait la même chose à propos des hormones.

SempreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant