Chapitre 49 - No Time To Die.

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Point de vue de Mia.






Mes yeux s'ouvrent tandis que mon corps se relève rapidement. Assise sur le lit, mes yeux rencontrent chaque détail de la chambre d'Alec.

Une chambre ?

Ma respiration est saccadée, ma main posée sur ma poitrine, je tente de reprendre ma respiration en vain. Mes joues sont humides, j'ai pleuré. Alec s'est réveillé à cause de mon agitation. Il s'assoit à côté de moi, ses iris bleu glace inquiet dans les miens brillants.

Il pose sa main dans le creux de mon dos, il tente de me rassurer avec tendresse. Mes pupilles dans les siennes, je reste quelques secondes à le regarder dans le blanc des yeux avant de faire voltiger la couette et de sortir du lit à toute vitesse.

Ce n'est pas possible.

Ma main se pose sur la poignée et dans un geste, j'ouvre et pars avec rapidité, laissant la porte grande ouverte derrière moi. Ça ne peut pas...Je parcours le couloir qui me semble interminable à cet instant, puis je me retrouve devant cette porte.

La chambre de Max.

Je ne perds pas une seconde, j'ouvre pour faire face à un lit, un lit dans lequel on peut apercevoir une silhouette recouverte d'une couette. Je m'approche, m'assoie sur le lit puis soulève la couette doucement.

Des jambes, des mollets musclés. Des mollets de footballeur.

Ça ne fait aucun doute, il n'y a qu'un abruti pour dormir à l'envers. Un mini soulagement gonfle mon cœur, me laissant en apnée. Je me positionne au pied du lit, soulève la couette d'un geste puis je vois..

Le visage de Max, la bouche grande ouverte, ses cheveux ébouriffés et sa bave qui dégouline sur le matelas.

Et je m'effondre. Les larmes ne cessent de couler.

Car il est là, en chair et en os, en train de baver sur son drap.

Dans d'autres circonstances j'aurais été dégoûter face à cette scène mais à cet instant, c'est la plus belle chose que je puisse voir.

Sa carotide sous mes yeux, elle palpite. Elle pompe le sang pour l'envoyer vers son cœur. Un cœur en vie. Il respire.

Je n'attends pas une seconde de plus, je lui saute dessus, l'enlaçant de mes bras et rien à foutre qu'il se mette à me baver dessus. Mon meilleur ami est en vie et c'est la seule chose qui compte désormais.

Je le serre de toutes mes forces, mon visage humidifié par mes larmes qui coulent à flot, mon sourire jusqu'aux oreilles.

Il se réveille en sursaut tandis que moi je ne le lâche pas, au contraire je le ressers un peu plus contre moi. Mes yeux clos profitent de son corps chaud.

Il lui faut quelques instants avant d'assimiler ce qui se passe puis ses bras s'enroulent autour de mon corps et il me susurre à l'oreille :

Je savais qu'un jour tu finirais par préférer dormir avec moi qu'avec l'autre grincheux.

Et immédiatement je me mets à pleurer encore plus, ne croyant pas cela possible.

Max est là, il me fait rire. Ses bêtises.. C'est bien lui.

Maximax, ne t'arrête jamais de faire des blagues, tu peux faire toutes les bêtises imaginables, je te l'autorise, tant que tu restes en vie. Il faut que tu restes à mes côtés pour toujours. Promets-moi.

Ses mains se posent sur mes bras avant de me reculer pour que nos iris se retrouvent, il remarque mon état et d'une voix douce et brisée il me demande :

STRONGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant