STRONG

2 - Alec Wood

Flashback de la soirée.

Je cherche toujours Evy, qui a complètement disparu, me demandant comment cela est possible de disparaître en à peine quelques secondes.

Quand je la retrouve, je l'écrase avec sa propre voiture putain.

Je monte à l'étage, un couloir avec de nombreuses portes de chaque côté m'apparaît sous les yeux.

pic.. nic.. douille.. c'est toi l'andouille au bout de trois.

1

2

3

J'ouvre et ..

Bordel !

Alec, mes pupilles se scellent immédiatement dans les siennes, ses iris bleu glaciaux, qui m'ont immédiatement figés. Je déglutis instantanément et quand je remarque qu'il est nu avec deux autres filles, qui elles aussi me regardent, j'écarquille les yeux. Paralysée.

Purée.

Elles ne sont vraiment pas ravis de ma venue, je les interromps en plein ébat et pendant ce temps je me demande comment j'ai bien pu me mettre dans une merde pareille, mais surtout pourquoi je n'ai toujours pas déguerpi d'ici.

— Tu cherches quelque chose ? Me crache-t-il froidement d'une voix rauque.

— Quoi ? Euh non.

Evy, tu cherches Evy.

— En fait si je.. je cherche ma copine Evy.

Qu'est ce qui te prend Mia, dégage de là !

Ses yeux n'ont pas quitté mes pupilles, il n'a simplement pas bougé. Apparemment ça ne le dérange absolument pas que je le vois à poil. Je m'oblige à fixer ses yeux, m'empêchant de regarder autre chose.

Comme par exemple son torse magnifiquement bien sculpté, putain.. il doit passer des heures à la salle tous les jours pour avoir un corps pareil.

Je mords ma lèvre inférieure intimidée par ce spectacle. Il arque un sourcil, sourire en coin comme ci il avait entendu mes pensés avant de rétorquer :

— Et tu crois que j'en ai quelque chose à foutre ? Dégage d'ici, tu vois pas qu'on est occupés ?

Je le déteste.

Je vois que la gentillesse n'est pas son fort et j'aimerais lui apprendre les bonnes manières putain. Ce connard est le genre de mec à toujours avoir eu ce qu'il voulait. Son arrogance en est la preuve.

— Si tu ne voulais pas être dérangé, il aurait fallu penser à fermer la porte derrière vous. Tu vois ça ? Je prononce, montrant le verrou du doigt. C'est un verrou, tu tournes de droite, à gauche c'est magique.

Il semble une nouvelle fois intrigué par mon répondant avant de sourire de plus belle, d'un air qui me donne envie de lui arracher son sourire avec mes ongles.

— Tu sais ce qui est magique ? Comment je vais te faire fermer ta grande gueule princesse. Tu re-fermeras la porte derrière toi. Dégage.

Ce mec me tend, mon poing qui s'est automatiquement refermé sur lui même, mes ongles qui forme des marques en croisant de lune contre la paume de ma main.

Il me lance un regard noir tandis qu'un faux sourire s'étend sur mes lèvres, je lui tourne le dos, me dirigeant vers la sortie et au lieu de refermer cette putain de porte je lui offre un doigt d'honneur de dos. Repartant la tête haute, en prime le plaisir d'avoir gagné.