Chapitre 36 - Butterfly.

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TW : 🌶 un distributeur d'air est en commentaire servez-vous.



Point de vue de Mia.


1 mois plus tard.


Je me suis toujours demandée ce que ça faisait d'aimer. Être attaché à cette personne, penser à elle à longueur de journée. Respirer et vivre de cette personne.

Ça fait mal.

Je pensais que je n'avais jamais aimé de ma vie, j'ai eu la réponse quand Maria est morte. Je l'aimais, d'un amour inconditionnel, j'ai perdu une moitié de moi. Et j'ai réalisé à ce moment-là que oui. J'avais déjà aimé, pas de la même façon qu'on tombe amoureuse mais je l'avais aimée. Comme ma sœur.

Et je ne pouvais imaginer un amour plus profond, plus passionnel. Plus destructeur. Un amour à la Damon et Elena, Blair et Chuck. Un amour si toxique qui finalement te fait sentir en vie.

C'est tout ce que je voulais mais je ne réalisais pas à quel point c'est difficile de se laisser aimé quand tu as déjà tant perdu.

Et à cet instant, enfouie sous ma couette, la tête dans mon oreiller, je souris. Car j'aime, j'aime chacun de mes amis. J'aime la vie que j'ai.

Il y a des hauts et des bas mais c'est ce qui prouve qu'au fond, nous sommes tous humains, nous ne sommes pas parfaits. La douleur, la trahison, les peines de cœur sont là pour nous prouver. Rien de plus beau que de voir comment l'humain réagira à ça. Quelle difficulté surmontera t-il.

Et nous apprenons de ces moments, de ces difficultés. Nous en tirons des leçons. Certaines peuvent nous aider, d'autres nous font reculer.

S'interdire de s'aimer, c'est s'interdire de vivre.

Et je l'ai compris bien trop tard.

Après la mort de Maria, je voyais l'amour comme une faiblesse. Elle nous rendait vulnérable. Je me suis mise des barrières pour me protéger. Ne plus revivre de trahison, de deuil.

Mais j'en ai tiré de mauvaises leçons car si je devais me protéger de l'amour, je devais me protéger de tout le reste.

Je ne veux pas vivre constamment sur mes gardes. À attendre la prochaine trahison. Ce n'est pas vivre mais survivre et j'en ai marre. On a qu'une vie et je veux la vivre à 260km/h.

Vivre.






Mon réveil sonne, je suis de bonne humeur. Un mois. J'ai fini mes révisions, j'ai rattrapé mon retard. Juste un dernier jour à la bibliothèque et je pourrai de nouveau passer mes journées entières en compagnie de mes amis, ma famille.

Quand je suis rentrée de mes trois jours d'exclusion, j'avais un retard monstre et j'ai failli ne pas valider mon année. Ma moyenne était plus que basse, alors j'ai envoyé un message au groupe.

Je leurs ai dit que je me concentrais sur mes révisions, mes examens. Mes journées s'étaient transformées en marathon de révisions. J'étais en cours jusqu'à 20 heures et je révisais le reste de mon temps. Évidemment, les garçons ne m'ont pas laissé. Max a finalement révisé tous les jours avec moi.

On se soutenait mutuellement, même s'il n'avait pas le même programme intensif, il passait la plupart de son temps avec moi à réviser.

Au début, je ne mangeais pas beaucoup, je n'avais pas le temps et il a fallu qu'Ethan me traîne à la cafétéria tous les jours, s'assurant que je m'alimente.

STRONGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant