POV JOSHUA :
C'est donc ça d'être en couple depuis une semaine, Jayden vient me voir tous les jours une heure à la fin des cours. Il m'apporte mes cours et me tient au courant des potins sur la vie du lycée. Même si au début, j'ai cru mourir sous toute cette amour, il m'étouffer à un point pas possible, quand je lui en ai parlé, il m'a fait sa tête de chiot mais a dit qu'il comprenait. Depuis hier, je suis sur excité, aujourd'hui je sors enfin de cette prison. Le seul point négatif c'est que mes parents m'ont dit au téléphone, qu'ils sont rentrés et qu'ils m'attendent, je ne sais plus quoi penser, je suis à l'hôpital et ils ne viennent même pas me voir. Les seules personnes qui viennent me voir sont Jayden et Nathalie.
Alors que merde, je suis leur fils et en plus le seul mais quand j'ai parlé à mon père il avait l'air énervé et en colère mais ça n'excuse pas la faite que venir voir son gosse à l'hôpital, c'est quand même une responsabilité. En plus je suis sûr que quand je passerai le pat de la porte, ils viendront m'engueuler comme quoi je dois faire plus attention, que l'avenir de notre famille est en jeu et que si je meurs personne ne pourra prendre la relève de l'entreprise. Plus j'y pense plus je me dis que resté là où je suis maintenant n'est pas être pas une si mauvaise idée. Nathalie m'a dit que je devais être prêt pour 16h mais je n'ai pas envie pour l'instant je veux voir Jayden et le prendre dans mes bras. J'en ai marre d'être ici, les jours sont des années, les médecins viennent me voir tous les quarts d'heure pour voir si je suis toujours vivant ça commence à me casser les couilles puissance mille.
Il est 15h quand la porte de la chambre s'ouvre et laisse apparaître Nathalie. Elle paraît fatiguée, je ne sais pas comment l'expliquer mais son visage est creusé, ses cernes sont aussi grands qu'après avoir fait la fête tout le weekend. Elle s'avance et vient s'asseoir sur le fauteuil à côté de mon lit.
- Monsieur, vous devez rester ici une journée de plus.
- Pourquoi ?
- Votre père a demandé de vous garder en observation encore une soirée.
- Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas mais chez vous tout le monde s'affole alors qu'il n'y a rien dans les jours qui suivent qui suscite un tel dévouement.
- Oui c'est vrai, bon peux importe, je sors demain à quelle heure.
- Vous pouvez sortir à partir de 17h.
- Ok, pouvez-vous demander au médecin d'arrêter de venir me voir tous les quarts d'heure, s'il-vous-plaît.
- Oui je vais voir ce que je peux faire.
- Merci à demain.
Pourquoi père ne veut pas que je rentre et puis je m'en fous, j'ai encore une journée pour le préparer mentalement à me faire engueuler comme du poisson pourri. La porte s'ouvre, je m'attends à voir Nathalie mais c'est Jayden qui pointe le bout de son nez.
Je ne vais pas vous mentir, ce sentiment qui arrive à mon cœur quand je le vois et ses papillons qui danse dans mon ventre me font terriblement peur. Pour l'instant, je préfère garder mes distances et ne pas développer d'autre sentiments avant une durée indéterminée. Sa voix parvient à mes oreilles.
- Chaton, à quoi tu penses ?
- A rien ne t'inquiètes pas.
- Tu ne sais pas mentir, dis.
- Mais rien, je viens de te le dire.
- Mais tu mens.
- Croit moi c'est pour te préserver.
- Mais dis et tu me préserveras après.
- Tu commences sérieusement à me casser les couilles alors arrête où je vais m'énerver.
- Pff, tu ne me dis jamais rien.
- Tu veux vraiment savoir.
- Oui.
- Mais ça va te blesser.
- Je m'en fous, aller dis.
- Ok, j'ai peur.
- Peur de quoi.
- De nous, je ne sais pas pourquoi mais quand tu es là, j'ai l'impression de devoir toujours être parfait alors que je ne le suis pas, de devoir faire attention à ce que je dis pour ne pas te blesser, à faire attention à comment je me comporte pour ne pas attirer l'attention des gens autour de nous. Et j'en ai plus que marre cette relation m'emprisonne dans une prison d'or donc je n'arrive pas à sortir.
- Donc tu veux arrêter cette relation pour toi si malsaine et pour moi si magnifique que j'en rêve éveiller, que mon esprit ne m'appartient plus, que chaque seconde de ma vie est pour l'être que j'aime plus que m'a propre vie.
- Non je ne veux pas arrêter cette relation car ton sourire fait revivre un cœur jusqu'ici meurtri, ton corps réveil en moi des centaines de choses inexistantes avant, ton visage arrive à faire sourire des lèvres scellées par le destin, ta voix fait frissonner un corps indolore qui ne demande que la paix éternelle. Alors ne pense même pas à me quitter, c'est compris cette prison dorée va finir par éclater et me libérer, d'accord. Et ta vie est aussi importante que la mienne car un couple ça fonctionne à deux comme les yeux ou les poumons, sans l'autre nous sommes vides.
- Mais c'est toi qu'a dit ça. La prison t'enchaîne et te fais croire que tu dois être parfait pour me plaire mais sache que tu me plais comme tu es avec ton franc parler et ta grossièreté permanente, personne ne me fera changer d'avis, si les gens parlent c'est qu'ils sont trop jaloux de voir un couple s'épanouir alors que le leur bat de l'aile, que leurs enfants voient le bonheur autre que celui d'un couple lambda. Alors n'est pas peur de nous, continue à croire que nous sommes là car le destin l'a choisi, que les épreuves nous rendent plus fort que celle d'avant. L'amour qui m'anime est dévastateur, je ne sais pas si un jour il s'arrêtera mais je ne pense pas. Tu es pour moi tout et à la fois si peu de choses. Tu es mon cœur, mes poumons, mon oxygène alors que tu n'es qu'un adolescent normal. Mais sache et encre toi bien ça dans la tête si quelqu'un devait nous séparer ce ne serait pas moi car je t'aime.
Je ne peux plus tenir, je me jette dans ses bras et commence à pleurer, son discours m'a émue. Il me pose encore quelques questions au quelle je réponds vaguement et je finis par m'endormir dans ses bras là où je suis si bien.
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Une Vie Sans Neige
Romance- Pourquoi tu ris, alors que tu ne vas pas bien . - Chut, personne est au courant.