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POV JAYDEN :

Nous attendons les ordres du sergent. Une fois tout le monde en place, le sergent nous fait signe que nous devons entrer. L'entrée n'est pas verrouillée et personne ne nous attend derrière la porte. Une fois toutes les patrouilles rentrées nous commençons à chercher mon ange. Je descends au deuxième sous-sol avec quelques gars d'autres vont au troisième et au premier, seules quelques personnes monte au premier étage. Les gars sont très prudents ne serait-ce que pour ouvrir une foutu porte. Nous fouillons encore les pièces quand un homme gueule qu'il y a une personne qui nous surveille, c'est un homme d'une quarantaine d'années selon lui.

Tout le monde redouble de vigilance mais continue quand-même son travail. Il ne reste que quelques portes quand nous ouvrons une qui donne sur un escalier très peu éclairé.

Là un coup de feu retentit comme pour nous faire comprendre que cet escalier ne doit pas être emprunté.

- Les gars deux personnes viennent avec moi et les autres vous restez ici pour que personne n'entre même pas un policier.

- Ok Jayden.

Deux de ces agents me suivent dans cet escalier vraiment mal foutu. Il est éclairé mais un coup il est en colimaçon l'autre il est droit puis revient sur du colimaçon et ceux-là sur minimum trois cents mètres. Les balles commencent à fuser en haut, j'espère que tout le monde va bien mais nous devons continuer de descendre la vie d'une personne est en jeu et pas n'importe quelle personne. Un couloir fini les escaliers, en passant nous regardons dans les pièces, quoi que pièce soit un bien grand mot, ce sont plus des cages avec des barreaux. Nous continuons et à la fin de ce couloir de cage, il y a une grande porte. Sans attendre, nous entrons et découvrons mon ange sur un lit avec un homme de dos. Les deux agents avec moi lèvent leur arme alors que l'homme se tournait, pour finir par montrer son visage. Je sens mes jambes se dérober sous moi, je ne réfléchis pas je brandis aussi mon arme.

- Bonjour mon fils.

Les agents me regardent et me demande de parler pour expliquer cette prise de parole.

- Bonjour géniteur.

- Aïe ça me fait mal, comment tu peux m'appeler comme ça.

- Pour plusieurs raisons comme la faite que mon ange est dans un lit tout nu avec toi à son chevet.

- Sache que ta pute et assez bonne à baiser.

- Tu le redis je te bute même si je te connais.

- Ok mais si tu pouvais éviter de me tuer, j'ai un bisness à contrôler et tu devrais être reconnaissent, j'ai dit qu'elle était bonne et non dégelasse.

- Je te promet, tu vas recevoir une balle avant d'avoir dit ouf.

- C'est ce qu'on va voir petite merde, je me rappelle maintenant pourquoi je t'ai laissé avec ta salope de mère.

Il sort une arme de derrière son dos. Il la pointe vers Joshua avant de se tournait vers moi, l'arme suivant son mouvement.

- Tu n'as même pas les couilles de tirer sur ton fils et ça se prend pour le roi de la vente d'armes. Tu me fais rire. Tu n'es même pas capable de tuer, le torturer ta suffit à ta pulsion. C'est pathétique, regarde-moi et appuis sur la gâchette comme ça tu iras plus longtemps en prison, attends laisse-moi réfléchir enfaite non, tire-moi juste sur une partie du corps non vital, quoi que tu ne sais certainement pas où sont ces endroits.

Tout en parlant, je vois que les deux agents entour mon géniteur pour se jeter sur lui. Un me demande de continuer car mon père à l'air obnubilé par ce que je dis.

- Alors tu tires ou non, je commence à avoir une crampe à rester comme ça. Et oui, ton fils ne te considère même pas comme son père mais plutôt comme un bon à rien qui a juste réussit à faire pleurer sa femme, qu'il aimait tant mais aussi laisser mourir son enfant.

- Putain, tais toi !

- Aller tire !

Il a enfin tiré mais la balle est partie vers le plafond. C'est à ce moment que les agents lui sautent dessus pour lui mettre les menottes, il se débat mais n'arrive pas à se défaire des deux policiers sur lui.

- Aurevoir géniteur, je viendrais peut-être te voir en prison.

- C'est vrai fils.

- Bien sûr que non espèce de, je n'ai même pas les mots. Bon séjour en prison car tu vas y rester longtemps.

Je le vois quitter la pièce avec les deux gars qui faut l'admettre m'ont bien aidé. Sans plus attendre, je me jets sur le lit pour voir comment va mon ange. Il est mal, son teint est livide enfin encore plus que d'habitude, son corps est rempli de bleus et d'hématome. Je prends la seringue de mon sac et la plante dans son bras. Je reste quelque temps à le regarder. Je lui parle pour le rassurer et lui caresse les cheveux en attendant un signe de vie. A ce moment, j'ai peur même si sa cage thoracique se lève au rythme de ses lentes respirations, j'ai peur et je ne veux même pas penser à ce que mon géniteur lui a fait subir. Je commence à culpabiliser car sans mon géniteur rien ne se serait passé mais le passer est passé et en ce moments mon ange a besoin d'un médecin et de repos. J'essaie de le lever mais n'y arrive pas enfin pas au niveau de la force mais mon ange est complètement nu et je déteste partager surtout quand ça le touche de près ou de loin. J'enlève mon haut et lui met heureusement qu'il est plus petit que mon et plus fin car mon simple tee-shirt lui fait une robe qui lui arrive un peu au niveau du genoux. Tout en avançant, je lui parle avec un peu de chance il m'entend.

- Mon ange, je suis là, bientôt tu iras mieux.

- M..er..ci.

- Du calme mon chaton tout iras bien, tu es dans mes bras maintenant et le premier salaud qui te touche je lui refais la tête au carré.

- Jay..den, je t'ai..me.

- Moi aussi mon ange, aller rendort toi.

Il prend une grande inspiration pour arrêter ses pleurs et me dit.

- Surtout ne culpabilise pas, ton père et juste un gros tarer, hope je veux te voir quand je me réveillerais à l'hôpital, s'il te plait.

- Bien sûr mon ange, maintenant je ne te lâche plus.

- Alors je suis heureux.

Après ces mots, il se rendort confortablement dans mes bras. Je ne sais pas quel moyen il a parlé mais il l'a bien fait. Avant de resombrer, il pleurait comme un enfant à qui on a retrouvé ses parents disparus il y a dix ans, mon cœur se déchire comment quelqu'un peut être heureux après une telle situation mais ses mots on recollait mon cœur, il veut toujours de moi. Arrivé dans l'ambulance, je place mon ange confortablement sur moi et m'endors à mon tour en pensant déjà à ça sorti de cet enfer blanc.      

Une Vie Sans NeigeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant