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POV JOSHUA :

Je me réveille dans les bras de l'homme qui a partagé mon lit cette nuit. Je le regarde, il n'est pas encore réveillé. Les gens disent que les yeux sont là première étape quand on tombe amoureux et je crois pour une fois qu'ils n'ont pas tort. Son corps est si bien dessiné, on dirait un dieu de la mythologie grecque. Aujourd'hui je sors enfin de cet asile, où on me tient enfermé depuis bientôt 12 jours.

Je regarde mon tél et vois que Nathalie m'a envoyé un message comme quoi je devais être prêt pour 17h. Mon esprit me fait penser que je n'ai pas envie de rentrer chez moi et a vrai dire je pense pareil. Je n'ai pas envie de voir mon père ni ma mère pas que je ne les aime pas mais à chaque fois j'ai le droit à l'interrogatoire pour savoir comment je vais et mon père passe les trois quarts du temps à me parler de son entreprise qui sera bientôt la mienne mais je n'en veux pas de son entreprise. Moi je veux être chercheur en médecine pour pouvoir créer des traitements au maladie encore trop mortelle. Mais bon je rêve déjà si je vis jusqu'à mes 20 ans se sera un miracle et pour en parler à mon père il me faut toute une armée. Le corps à côté du miens commence à bouger. Je fais semblant de dormir pour éviter le contact dès le réveil.

- Alors comme ça, on fait semblant de dormir.

- Comment tu as deviné ?

- Ta respiration est trop rapide pour que tu sois endormi.

- C'est complètement faux.

- Au boude pas chaton.

Il vient m'embrasser sur le front. Je le regarde encore et encore, je ne sais pas m'arrêter ses yeux sont plus envoutants qu'un ciel plein d'étoiles.

- Nathalie viens te chercher à quelle heure ?

- À 17h. Tu manges avec moi ?

- Oui si tu veux.

Je me jette sur lui et le câline. Il fait toujours ce dont j'ai envie mais les siennes passent après et ça moi je ne le veux surtout pas. 

- Et toi tu as envie de quoi ?

- De te voir heureux.

- C'est tout.

- Oui quand tu souris mon cœur est tellement remplie de joie que l'on dirait qu'il va exploser.

Et comme d'habitude, je ris à ses conneries.

Comment je vais dire à mes parents que j'aime un garçon. Ils vont me tuer mais bon je m'en fous une baffe de plus ou de moins ne fera pas une grande différence et en plus s'ils pouvaient me déshérité se serait le rêve, mais ne rêvons pas trop. Si on me donnait le choix je ne rentrerais pas à la maison. L'infirmière rentre avec les plateaux déjeuner. Après les avoir manger nous faisons une sieste jusqu'à ce que Nathalie rentre dans ma chambre en hurlant qu'il est l'heure d'y aller et que si c'était mes parents qui seraient venu me chercher, ils nous auraient vu. Je lui réponds que ça n'arrivera jamais qu'ils viennent me chercher alors je suis sauvé.

Je viens de remarquer que Nathalie est entourée d'une dizaine de garde du corps. C'est vachement suspect car d'habitude il y en a un ou deux grand max. Je finis de ranger mes affaires et de dire au revoir au personnel soignant de l'hôpital.

Je monte dans la voiture direction ma maison mais le chauffeur ne prend pas la même route que d'habitude. Mes doutes se renforce pourquoi ne pas avoir pris la grande route au lieu de ces chemins de terre. En voyant la maison, je me rends compte que nous sommes passées par derrière. La voiture s'arrête, je m'apprête à descendre quand Nathalie me stoppe dans mon élan.

- Monsieur nous devons attendre le feu vert.

- Mais putain il se passe quoi. J'ai l'impression d'être un tolard en fuite.

- Tout est normal monsieur, ne vous inquiétez pas. Vos parents ont juste renforcé la sécurité, qu'ils trouvaient trop insuffisante.

- N'importe quoi, bientôt j'aurais une balise GPS implanté dans mes affaires ou même dans mon corps. Bon je suis ras le cul, je sors.

Ce n'est pas sorcier, je suis sorti et il n'y a absolument rien. Il faut que je parle à mes parents, non mais c'est n'importe quoi juste pour éviter les photos, ils se foutent de ma gueule. Toute ma vie, j'ai été protégé que par moi-même et là ils décident de me faire suivre par une dizaine de garde tous plus baraqués les uns que les autres. Il faut que j'en parle à Jayden il sera me calmer car si j'affronte mes paternelles tout de suite je vais leur sauter dessus et dire leurs quatre vérités entre leurs deux yeux. Je prends mon téléphone et appel mon amoureux.

- Jayden, j'en ai ras la casquette.

- Qu'es qu'il y a ?

- Mes parents, ils ne font suivre comme un chien.

- Mais c'est pour te protéger.

- Jayden écoute, toute ma vie la seule personne sur qui j'ai pu compter ce n'est pas ma mère ni mon père mais moi, je suis le seul dans cette grande maison qui quoi qu'il arrive, je sais qu'appeler mes parents ne sert à rien car ils rejetteront la faute sur moi. J'ai appris à me défendre tout seul contre le monde entier parce que j'étais riche mais eu ils avaient leurs parents à Noël ou à leur anniversaire moi s'ils m'appelaient avant minuit c'était un miracle. Toi tu n'as peut-être plus ton père mais tu es heureux avec ta mère, moi-même en ayant deux parents je ne suis heureux que quand ils sont loin de moi car je peux être moi-même. Si je fais un truc de travers j'ai le droit au sermon comme quoi je suis bon à rien, que si je suis malade c'est que je ne me soigne pas, que si je serai en pleine forme je serai mieux, qu'à ma naissance on a dû donner le mauvais bébé. Et encore là c'est rien par apport à ce que je vis au quotidien quand ils sont là.

Je me mets à pleurer, mes larmes roulent sur mes joues et je ne peux pas les arrêtées.

- Bébé ne pleure pas, je viens te chercher reste dans ta chambre c'est bien compris. Je t'appelle quand j'arrive. Et donne-moi ton adresse.

- D'accord je te l'envoie à tout de suite.

POV JAYDEN :

Je comprends pourquoi il ne me parle jamais de sa famille. Il en souffre tellement d'être né dans sa peau d'héritier. Sa famille ne fait même pas attention à lui alors qu'il mérite que tout le monde soit à ses pieds.

Une Vie Sans NeigeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant