Une Vie Sans Neige

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POV JOSHUA :

Cela fait presque sept jours que moi et hope sommes en vacances. Demain, nous devons rentrer pour retourner à notre train de vie. Pendant cette semaine, nous avons juste bronzé et on s'est beaucoup reposer pour reprendre l'année de bon pied. J'ai envie de rentrer pour voir Lion et maman mais je sais que ce cadre va me manquer. Il est l'heure d'aller au lit avant que demain, on reparte pour la maison. Cette semaine a était divine, il n'y a pas eu de problème. Je suis dans la salle de bain entrain de me doucher quand une masse vient me coller sous le jet d'eau.

- Alors comme ça, on va à la douche sans moi.

- Oui, je voulais juste me relaxer avant de repartir d'ici.

- Sans moi ?

- Tu te souviens de ce qu'on a fait pendant une semaine.

- Je t'ai fait l'amour.

- Voilà ! Je ne sens plus mon corps.

- Pardon mon ange. Je te promets que je ne vais rien faire.

- Ok en rentrant, on pourra aller voir ma grand-mère ?

- Bien sûr en plus, j'ai envie de rencontré la femme qui t'a élevé.

- Comment tu le sais ?

- Tu m'en a déjà parlé mon ange.

- Ah, je ne m'en souviens plus mais si tu le dis.

- Tu as la mémoire courte.

- Non c'est toi qui as une trop bonne mémoire.

- Si tu le veux.

- Oui, je le veux. Donc on pourra y aller dans une semaine.

- Oui, on pourra y aller dans la semaine.

- Merci hope, je suis heureux d'être avec toi.

- Moi aussi, tu as fini ta valise ?

- Oui je l'ai fini et toi ?

- Non.

- Alors dépêche-toi, on part tôt demain matin.

- Oui mon ange, je le sais. Alors dépêchons nous de sortir de là.

- Oui, tu peux attraper ma serviette.

- Tiens mon chaton.

Nous sortons tranquillement de la douche et hope part direction la chambre pour finir sa valise. Moi, je vais dans la cuisine pour préparer le repas. Une dizaine de minutes plus tard, hope arrive en me prends dans ses bras. Il met la table et nous passons à table. Juste après, nous allons au lit et nous nous endormons en un rien de temps.
Je suis réveillé par des cris de personnes dehors. J'ouvre les yeux et vois une maison en feu. Je cherche Jayden mais je ne suis plus dans mon lit. Je suis sur un brancard avec une foule de gens autour de moi. Il est où hope. Je cherche mais je ne le trouve pas à côté de moi. Je regarde les pompiers entrain d'essayer d'éteindre l'incendie. Un ambulancier arrive à mon niveau.

- Bonjour monsieur, je suis l'ambulancier Thomas.

- Bonjour, Montera Joshua, où est le garçon qui était avec moi ?

- Il a directement était emmener à l'hôpital. C'est lui qui vous a sorti d'ici alors que même un pompier ne voulait pas y aller.

- Il va bien ?

- Je n'ai pas eu de nouvelle depuis son départ.

- Qui a fait ça ?

- On ne sait pas, la police cherche encore. Et vous comment allez-vous ?

C'est trop tard, je ne réponds plus de rien, même parler mets impossible, mon corps se met à trembler et des larmes coulent sur mes joues. Je veux Jayden là toute de suite maintenant. L'ambulancier doit avoir peur car il ne sait pas comment si prendre et moi, je ne peux rien lui dire. Quand ma crise se finit, je demande à l'ambulancier de m'amener à l'hôpital pour que je puisse voir hope. On me met dans l'ambulance et on part direction l'hôpital où est mon amour.
Une dizaine de minutes plus tard me voilà à l'hôpital juste à côté de lit de hope. J'ai appelé sa mère pour lui faire part de la situation et elle arrive le plus vite possible.
En attendant, je demande à chaque fois qu'un médecin passe comment va mon amour et à chaque fois, j'ai le droit à la même réponse ''ses examens ne sont pas finis, on vous le dirait dès que l'on en serra plus".
J'en ai marre alors je me lève de mon lit tout en faisant attention aux perfusions et je prends une chaise pour m'assoir au plus près de mon amour. Sa peau est pâle et ses lèvres sont violettes, j'ai l'impression d'être à côté d'un cadavre, il ne bouge pas, il respire qu'avec une machine.
Mais qu'est-ce qu'il lui a pris de venir me chercher. Je suis censé mourir alors pourquoi, il essaye tant de me sauver. A ce moment, un médecin entre dans la pièce et se dirige directement vers moi.

- Mais qu'est-ce que vous faites en dehors de votre lit.

- Ça ne se voit pas.

- Retourner tout de suite dans votre lit et après je vous dirais ce qui en est de l'état de votre petit ami.

Je m'exécute non sans rechigner mais je veux savoir. Une fois coucher, le médecin s'approche et commence à parler.

- Il est sorti d'affaire mais il ne se réveillera pas si tôt. Nous l'avons mis dans un coma artificiel pour que son corps se repose. Si vous voulez une petite fourchette pour son réveil, il devrait être réveiller dans une semaine.

- Merci docteur.

- Et vous pour l'instant vous restez couché dans ce lit.

- Oui.

Le médecin part et pour moi des souvenirs désagréables refont surface surtout un quand j'avais à peine sept ans.

Flashback

Je suis allongé dans ce même lit depuis plus de deux semaines, je veux en sortir mais personnes ne me donnent le droit de le faire. Mais bon tant pis, je me lève et commence à marcher dans cette pièce. Les perfusions me gênent alors je décide de les enlever pour pouvoir bouger plus librement. Dans la chambre d'à côté, il y a de la musique alors d'un coup mon corps commence à suivre la mélodie et je me mets à danser. Au même moment, un médecin entre dans la pièce et court vers moi. Il me prend par le bras et me force à m'asseoir sur mon lit. Il prend son téléphone et appelle plusieurs personnes. Les premières arrivés sont mes parents qui arrivent en trombe dans la chambre. Mon père s'avance et me gifle tellement fort que la trace de sa main reste sur ma joue.

- Tu ne veux vraiment pas guérir espèce de gosse. Ce n'est pas compliqué de rester couché et pourtant tu as encore tout fait foirer. Mais qu'est-ce que j'ai fait à Dieu pour avoir un fils pareil. Si tu ne restes pas couché je te jure, tu ne rentres pas à la maison. Mais si on avait le droit de te péter les jambes, je l'aurais fait depuis longtemps.

Après avoir parlé, il se tourne vers le médecin et lui demande que l'on m'attache. Et c'est comme ça que je suis resté attaché les pieds et les mains liées au lit pendant plus d'un mois. Quand je suis rentré chez moi tout avait disparu dans ma chambre, il ne restait plus que mon lit.

Fin du flashback