Les Meutes d'Argent: De Feu et de Glace - Tome 2 [En cours ]

38 - Jeux interdits

L'Aquila, Automne 1951.

Wolfy, le Grand Magasin, 11:55.

Ce matin Wlad m'a accompagné au Chalet des Eclaireurs Lupins. Quand Arsène nous a aperçu de loin, ils s'est éloigné discrètement, d'un air contrarié.

Lorsque Wlad l'a aperçu, j'ai senti sa main se crisper sur la mienne, mais il n'a rien dit. J'étais à la fois soulagé et inquiet que Wlad ne se doute de quelque chose...

Mais ce midi, je n'ai pas la même chance...

- Promenons-nous dans les bois...

Aujourd'hui, Arsène innove, il est certainement à cran de n'avoir pas pu me baiser ce matin...

Il a découvert, je ne sais comment, que j'ai  un trou dans mon emploi du temps le matin et que je rentre à ce moment là à la Villa de l'Alpha. Il de l'appellera « son heure de sperme ».  Oui, je sais... Ce n'est pas très subtil... C'est Arsène.

- ... Pendant que le loup n'y est pas...

⚠️VIOL⚠️

- Salut ! Tu ne veux toujours pas m'embrasser? me demande Arsène une fois de plus en me voyant arriver dans le couloir sombre un peu essoufflé, j'ai eu du mal à me débarrasser discrètement de Wlad... J'ai l'impression qu'il se doute de quelque chose, mais je n'en suis pas sûr...

Je ne sais pas à quel petit jeu Arsène peut bien jouer avec moi... Je reste silencieux et je secoue négativement la tête.

- Tant pis, ça serait vraiment plus sympa, tu sais! Allez, fais-moi un petit strip-tease. Juste pour moi. Comme tu l'as fait l'autre soir dans le « Complexe des Plaisirs »! Tu vois, mes entraînements ont porté leurs fruits, ahahah. Nous avons tous pu apprécier combien Wlad était ravi du petit spectacle que tu lui a offert!

Mon cœur bondit dans ma poitrine, je jette un regard circulaire paniqué tout autour de moi, et je murmure en tremblant:

- Ici? Mais si quelqu'un arrive?

- Ne t'inquiètes pas, il n'y a jamais personne ici. Nous sommes dans une partie quasiment abandonnée du magasin, tu te rappelles? Et puis... Si on a des visiteurs, je suis sûr qu'ils apprécieront le spectacle. Tu es superbe... Tiens, mets ce masque de chien en latex, on ne te reconnaîtra pas ainsi accoutré, ahahah.

Je reste figé... Et si, Rudy ou Wlad venait ici? Ou même quelqu'un d'autre que je connais ou qui me connaît? Tout le monde me connait ici!

Mon visage se décompose, je devient rouge et des larmes roulent sur mes joues. Je pense que je n'ai pas le choix, et je m'exécute une fois de plus, sans réagir.

Je me méprise pour ma lâcheté, mais je sais qu'il est plus fort que moi...

Il me sourit tranquillement, sûr de lui, en croisant les bras et en attendant le spectacle.

- Tu sais qu'on a une heure... J'ai tout mon temps, mais il ne faudrait pas que je perde patience!

Je commence donc à m'exécuter. J'ondule mon corps et commence à ôter mon blouson, puis mon t-shirt. Je tourne sur moi-même, puis enlève lascivement mes chaussures et mes chaussettes.

Intérieurement je boue de rage d'être traité ainsi. Dans un accès de rage impuissante, je jette le tout. Je m'attaque ensuite à mon jean qui est bientôt en boule à l'autre bout de la pièce.

A présent en slip blanc, je continue à onduler en ce qui se veut une dance lascive. Mais je bouge à peine, je lutte pour bouger... Je me sens ridicule, je suis rouge, j'ai froid, j'ai chaud... La morve me coule du nez, des gouttes de sueur perlent sur mon front...