Chapitre 20

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20.

EMIR

Je sonne à plusieurs reprise comme un gros harceleur, le portail fini par s'ouvrir et son doux visage apparaît, elle me dévisage.

- Emir ? Tu ma fais peur.

- Fais moi entrer Anna.

- Tu sens l'alcool, tu as bu ?

- Je ne suis pas là pour m'excuser d'être partit. Répliquais je sans prêter attention à sa question.

Elle souffle visiblement agacée de mon état et s'écarte pour me laisser rentrer. Je n'étais pas bourrée au point de ne pas savoir me tenir ou ne pas être conscient de certains trucs, juste assez pour dire tout ce qui me passe par la tête. Là en l'occurrence, c'est le physique de Anna qui y a le droit.

- T'es pas mal dans ce mini short.

Elle rougis gênée avant de fermer son peignoir de chambre sur sa taille et de l'attacher. Ses cheveux étaient relâcher en cascade sur ses épaules et son parfum venait m'entourer.

Je me dirige dans son salon retire ma veste puis la pose sur la table basse et me jette sur le canapé avant de laisser ma tête basculer en arrière.
elle s'assoit à côté de moi et se met à me détailler.

- Pourquoi est ce que tu es là Emir ?

- T'es pas contente de me voir ? Aller arrête je suis sûr que tu na fait que penser à moi depuis l'autre nuit. Dit je en laissant échapper un petit rire.

- Pas du tout tu dis n'importe quoi ! s'exclame t'elle en fronçant les sourcils, j'avais taper dans le mille.

Après un silence de quelques secondes elle reprend la parole à voix basse.

- Pourquoi est ce que tu es partit subitement dimanche dernier ?

- Attend tu t'attendais vraiment à ce que je reste prendre le petit dej avec toi ? j'explose de rire.

Malgré l'alcool dans mon sang je reste aussi arrogant que d'habitude quand je dissimule mes vrais sentiments, peut-être même un peu plus, voir beaucoup plus.

Elle s'écarte légèrement de moi visiblement touchée par mes paroles et dévie son regard sur la table basse.

- Ne dévie pas tes yeux de moi, putain regarde moi. Avais-je ordonné sans réfléchir.

Elle m'avais manquer je le sais, au fond de moi j'ai repensé à cette nuit avec elle en boucle dans ma tête.
Elle ne m'écoute pas et continue de fixer la table. Je me redresse et me rapproche d'elle mais elle recule encore un peu.

- Arrête de faire ça Anna. À l'entente de son prénom dans ma bouche je la sens frissonner.

- Arrêter de faire quoi Emir ? Tu agis comme un gros batard  je te comprend pas.

- Bah quoi ? Tu pensais me connaître ? Désolé mon cœur j'ai du salir l'image que tu avais de moi. Dit je ironiquement.

Elle se relève à présent debout face à moi et me regarde à nouveau, mais son regard n'est plus compatissant, je crois que je l'es blessé mais j'en est rien à foutre.

- Rentre chez toi, il est tard. Lâche t'elle tout en remettant ses cheveux derrière son oreille.

J'ai envie que ce sois ma main qui passe dans ses cheveux

Nous quatre ou rien T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant