Chapitre 15

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15.

Ramzi

Je fini ma prière puis je regarde l'horloge de ma chambre qui affiche 12h30.
J'ai reçu le message de Shams qui m'a dit de le rejoindre chez lui.
Je me relève et plie mon tapis de prière avant de le ranger à sa place. Je me demande comment vont ces deux là, je n'ai pas eu de nouvelles d'eux depuis hier.
Je suppose qu'ils nous rejoindrons aussi.
Je me rappelle encore des vendredi où nous allions à la mosquée ensemble, nous étions vêtu de nos plus beau quamis avant d'y aller à pied. C'était une époque où nous gérions plutôt bien nos vies, où nos problèmes était si bien dissimulés que nous ne les connaissions pas encore.

Notre première rencontre me traverse l'esprit, je me souviens encore très bien de cette fameuse journée même après toute ces années car ces trois là on marquer ma vie à jamais et ceux peu importe ce qui pourrai se passer plus tard. Je me souviendrai toujours d'eux.

A cette époque là je crois qu'on étaient tous un peu perturbés mentalement. Pourtant nous n'étions qu'en Ce1. C'était un jour à peu près comme tout les autres si ce n'est que nous avions atelier peinture. La maitresse nous avez mis en groupe de quatre au hasard, je ne pense pas qu'elle savais qu'elle venais de créer un groupe d'ami qui deviendra inséparable.

Je n'avais que 8 ans est pourtant je n'avais pas d'ami, je passais toute mes récréation assis sur le banc à regarder les autres jouer. Je n'ai jamais était vraiment doué pour m'intégrer je l'avoue.

Elle m'appela pour rejoindre la table qu'elle m'avais designer, je m'étais lever très enthousiaste, les enfants ça oublie vite les problèmes et sa retrouve de l'espoir en moins de deux donc j'étais déjà prêt à essayer de me socialiser a nouveau.
Je me dirigea vers mes trois camarades déjà assis autour de la table pour faire de la peinture avec moi.

Il y'avait d'un côté un garçon en face de moi à la peau mate et au cheveux frisé qui me souriait de toute ses dents en me saluant de la main (Shams), puis un autre a la peau pâle et au cheveux clair assis à coter de lui qui taper sur la table tout excité de peindre je suppose parce que honnêtement je voyais pas d'autre raison pour le quel il était aussi bruyant et instable (Emir).
Celui qui était à coter de moi avait des boucles légère noir corbeau et des yeux très sombre, il était entrain de fixer le vide ne prêtant aucune attention à ce qui l'entourer, ça reste étonnant d'ailleurs de voir un goss qui est censé être remplis de joie de vivre comme ça (Akmar).
Et moi en attendant que la maîtresse nous donne nos tablier, je m'étais amuser à compter le nombre d'autocollants qui se trouver dans la barquette( oui depuis petit j'ai toujours était très dans les détails).

Je ne peux même pas vous dire comment ça a dégénéré j'ai eu à peine ne temps de compter une dizaine d'autocollants pour que les premiers cris fuse. Shams qui me souriait tout à l'heure était à présent en pleure avec de la peinture sur le visage. Emir avait l'air très très énervé il tenait son pinceau très proche du visage de Shams.

"Mais j'ai pas fais exprès de te salir ! Pourquoi tu m'en a mis sur le visage !" Disais t'il en pleure.
"T'es toi tu la fais exprès ! Et puis de toute façon t'était déjà moche !".
J'ai commencé à leur faire la morale en leur disant que ce qu'ils faisais n'était pas bien et qu'il ne fait pas jouer avec la peinture (eh oui j'ai toujours était aussi très chiant)
Le seul effort qu'a fait Akmar était de tout balancer à la maîtresse qui s'empressa de venir vers nous.

« Shams, Emir, Rami et Akmar vous êtes punis ! Vous aller vous rincer et vous aller dans le couloir ! ».

Après ça on s'était retrouver aligner assis chacun sur une chaise à fixer le mur du couloir.
Personne n'avait parler avant un moment, mais Emir brisa le silence pour s'excuser, ce qui aujourd'hui me choque encore parce que ce mec ne s'excuse jamais et bien évidemment Shams s'était s'empresser d'accepter ses excuses et a même commencer à lui faire la conversation en lui demandant  quel a était la carte Pokémon la plus rare qu'il avait eu.

Après ça on ne s'était plus jamais lâcher, on était devenu inséparable à tél point que quand l'un n'était pas là, son absence se faisait énormément ressentir. Et malgré nos caractères très différents on ne s'est jamais entretuer, ce qui m'étonne parce que je peux vous assurer que chez chacun il Yavais quelque chose qu'on ne supporter pas, mais je crois qu'on tenais tellement à l'autre qu'inconsciemment on faisait en sorte que ça ne pete pas.

La rencontre de nos parents s'était d'ailleurs faite très naturellement, à la sortie de l'école on était tout les quatre regrouper et on discuter, on a discuter plus que d'habitude mais c'était normal on parler du nouveau pistolet à eau qui était sortie et comme d'habitude quand un sujet faisait son apparition impossible de nous arrêter.

Nos parents avait du nous voir puisqu'ils sont tous venu vers nous, il y'avait toute nos mères et je peux vous dire qu'on les avait même pas remarquer.

C'est seulement quand elles nous on appeler que la bulle dans la quel nous étions éclata. Shams avait sauter dans les bras de sa mère comme si il ne l'avait pas vu depuis 1 mois, plus tard on avait compris que chaque fois qu'ils se revoyaient c'était comme ça qu'il se retrouver, une sorte de relation fusionnel que seul eux comprenaient.
Emir Rami et moi on a embrasser nos mères puis on s'est tout les quatre regarder, je crois qu'on avait pas envie de se quitter cette fois ci, surtout avec une si belle journée de printemps.
C'est ma mère qui l'a comprise en première puisqu'elle a proposer à leur mère d'aller au parc se poser un peu et par chance elles n'avaient rien à faire donc elles ont accepter.

Voilà comment l'amitié de nos mère a vu le jour et comment nous avons encore plus pu être encore inséparable. Parce que entre les soiree pyjama, les sorties entre nous et nos parents ou encore les repas qu'on faisais chez les autres je peux vous dire que ça a rendu notre simple amitié déjà forte en une fraternité. Nous étions frères mais d'une mère différentes tout simplement.

Nous quatre ou rien T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant