Nous quatre ou rien T1

Chapitre 43

43.

SHAMS

Je regarde le mur face à moi qui est décorer des portraits que j'ai peins, mon père a insister pour les accrocher un peu partout dans la maison, je n'aurai jamais pensé que ce jour puisse arrivé.

- Luna ? l'ai-je appelé hésitant.

- Oui mon cœur.

- Tu pense qu'un jour tu pourra parler de nous à tes parents ?

Elle se tourne d'un coup vers moi surprise par ma question.

- Shams, c'est compliqué, tu sais bien que mon père et mon frère ne t'apprécie pas à cause de la rivalité que vous avez à la boxe.

- Je sais que ce n'est pas que ça. Ai-je rajouté en fixant la table basse de mon salon.

- On en a déjà parler, je t'assure qu'ils ne sont pas raciste, juste ils ont leur idées sur certaines choses c'est tout.

- Alors si ce n'est qu'une question de rivalité, nous pourrions leur en parler, je ferai des efforts pour qu'ils changent d'avis sur moi.

Elle souffle légèrement agacer.

- On a le temps pour ça. Nous pourrions deja voir si nous pourrions gérer la distance tu ne penses pas ?

Je retire mon bras autour de ses épaules et rie nerveusement.

- Ah parce que tu as déjà des doutes sur le fait qu'on puisse tenir avec la distance ? Super !

- Ce n'est pas ce que j'ai dis Shams.

- Si tu l'as clairement dit.

- Il est normal d'attendre de voir avant d'en parler à mes parents.

- Ah donc moi je n'aurai pas du laisser mon père savoir aussi ?

- Ça n'a rien à voir et tu le sais très bien. Shams écoute ce n'est pas ce que je voulais dire, je crois en nous.

- Pas tant que ça visiblement.

Je me lève et pars rejoindre ma chambre, elle fini par me suivre.

- Ne sois pas énervé contre moi.

- Je suis énervé contre moi même de plus y croire que toi.

- Shams ! T'es sérieux ?

- Bon laissons tombé, fait ce que tu veux je ne t'en parlerai plus. Ai-je dis retirant mon teeshirt et mon bas de jogging avant de m'allonger dans mon lit.

J'ai peur qu'elle finisse par me laisser tombé, elle aurait toute les raisons de le faire mais je sais que je n'arriverai pas à gérer son départ et ça me terrifie.

Elle viens s'assoir de l'autre côté du lit avant de poser sa main sur mon ventre ce qui réveille tout en moi.

- Je t'aime Shams, n'en doute pas.