Chapitre 36

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36.

Omar était dans son lit les volets fermés et la couverture jusqu'au nez, son cœur lui faisait atrocement mal qu'il aurait préféré qu'on lui ampute une jambe plutôt que de ressentir ce qu'il ressentait.
Fatima était assise à son chevet essayant de le raisonner.

- Omar tu dois rester fort pour ton fils.

- Je n'y arrive pas, je n'arrive plus à rien j'ai envie de mourir de la rejoindre.

- Allons, tu t'entends parler ? Tu as un adorable fils qui a perdu aussi sa mère et qui a besoin de toi.

- Je n'arrive pas à regarder ses yeux sans ne voir sa mère a travers son regard c'est insoutenable.

- Omar je t'en pris prend sur toi et sois fort. a t'elle demander.

- Elle me manque tellement, je te jure Fatima mon cœur est mort avec elle, je ne peux pas vivre sans elle c'est impossible.

- Ecoute je vais emmener Shams avec moi, il vivra avec Thomas moi et les enfants le temps que tu te remette sur pied d'accord ?

- Je te remercie, je te donnerai l'argent qu'il faut pour ses besoin je te le promet.

- Allons Omar pas de ça entre nous. Elle se relève sur le point de sortir de la pièce et lance un dernier regard face a l'homme qu'elle a connu si heureux et épanouie qui à présent n'était qu'une ombre.



SHAMS

Après la journée que nous avions passé dans la forêt j'ai fini par rentrer me retrouvant devant la porte d'entrée. Je me suis retrouvé figé tenant fermement la lettre de maman dans ma main, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai mis la clé dans la serrure avant de l'ouvrir.

Je retire mes chaussures et ma veste sur le point de chercher mon père dans les pièces mais il me devance.

- Shams Delgadeb viens dans le salon.

Mon père m'appelle par notre nom de famille seulement lorsque la discussion va être beaucoup trop sérieuse, eh bien cela tombe bien.

Je le rejoins dans le salon et le vois assis sur le canapé les yeux rivé sur le mur d'en face, ce qui m'interpelle le plus c'est le portfolio qui se trouve sur la table, le mien.

- Comment tu as trouver ça ? je lui demande surpris.

- Tu n'avais pas verrouillé ton fameux placard.

- Mais depuis quand tu fouilles dans mes affaires ?! Ai-je hurlé.

Il se tourne vers moi et retire ses lunettes.

- Baisse le ton pour qui te prends tu ?

- Non toi pour qui te prends tu ? Ai-je dis en lui jetant les clés du garage sur la table.

Il l'es regarde et fait le rapprochement avec le fait que j'y suis aller, son regard change c'est lui qui est à présent surpris.

- Tu comptais me dire quand que tu gardes toutes les affaires de maman caché ? Tu comptais faire en sorte de m'effacer maman de la mémoire encore combien de temps ?

- Je l'ai fait pour ton bien je...

- Non ! c'est bon stop avec tes excuses, pour mon bien ? tu t'entends parler là ?

Nous quatre ou rien T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant