Chapitre 37

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37.

AKMAR

Je toque doucement à sa porte il est tard, je fini par l'ouvrir.

- Myriam tu dors ?

- Comment dormir ? me dit t'elle ironiquement.

Quand à Sofia, elle dors profondément. Je viens m'assoir au pied du lit de ma grande soeur.

- Akmar tout vas bien j'ai accepté la situation.

- Je suis désolé.

- Et moi alors ? Tu ne crois pas que je suis désolé pour tout ce que tu endures ? Pense à toi plutôt.

- Si j'avais pu je nous aurais tous sortir d'ici.

- Comme je te l'es toujours dit, pense à toi Akmar, sauve toi en premier.

- C'est vous et moi ou rien.

- Arrête, continue tes études, prend toi un appart, rencontre l'amour et va vivre enfin ta vie, fait le pour toi et pour moi s'il te plaît.

- Quand je m'imagine plus âgé , je ne vois rien, c'est le trou noir comme si je n'avais pas de futur.

Elle cherche ma main dans le noir avant de la serré contre la sienne.

- Tu as un avenir Akmar, j'en suis persuadée, je t'imagines plus âgé avec toujours le même sourire et évidemment les mêmes amis, je t'imagine heureux et ça te va parfaitement comme si en réalité tu as toujours été fait pour être épanoui. Je te demande de patienter encore mais en faisant les efforts à côté pour t'en sortir. Il faut que tu comprennes que maman sa vie est tracée et c'est triste à dire mais elle est condamnée, Jibril s'en sortira haut la main je n'en doute pas une seule seconde et pour ce qui est de Sofia elle restera toujours sous mon aile donc je te demande de penser à toi maintenant.

Je suis restée un moment avec elle avant de partir me coucher, car demain l'une des pires journées m'attendait.

•••

Je suis assis sur mon lit les jambes croisé à regarder la télé sans vraiment la regarder. Jibril fait son entrée et viens ranger quelques affaires dans son placard. Il s'assit sur son lit et m'observe comme il a l'habitude de le faire quand il est entrain de m'analyser.

- Un problème ? Me demande t'il.

- Non.

Il se relève et viens s'assoir à côté de moi sur mon lit, il observe mes cicatrices sur le bras et sur mon cou avant de reprendre la parole.

- Je suis en colère aussi. Dit t'il en faisant référence à Myriam.

- On ne peut rien y faire et c'est ça le pire. Ai-je dis.

- Je me dis que qui sais peut-être que cet homme sera quelqu'un de gentil qui s'occupera bien d'elle.

- Putain mais on parle d'un mariage forcé Jibril on ne peux pas voir les bon côtés.

- Dans une famille comme la nôtre on doit toujours voir le bon côté si on ne veux pas devenir fou. A t'il dit d'un ton calme mais froid.

Nous quatre ou rien T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant