Nous quatre ou rien T1

Chapitre 8

08.

EMIR

Shams et moi attendions le reste du groupe a notre rue habituel.  Je ressens qu'il stresse du fait qu'il se mort l'intérieur de sa joue. Il le fait très souvent parce qu'il est assez anxieux comme mec, le genre de personne qui se perd dans ses pensées et qui se fait du mal tout seul à trop réfléchir. Là je suis persuadé qu'il est entrain de penser à toute les mauvaises choses qui pourraient arriver ce soir alors que plus de la moitié ne se produira pas. Mais ça ne sert à rien de le lui dire parce que ça ne l'arrêtera jamais.

-Un problème ?

- Euh non non.

- ta peur c'est ça ? Je demande en essayant de détendre l'atmosphère.

- Moi peur ? Pourquoi j'aurais peur ?

Je n'ai pas le temps de répondre, Ramiz et Akmar viennent d'arriver.

- Au complet on dirait. Dit Ramiz.

-On dirait bien ouais. Répond Emir impatient.

-Alors Ramzi c'est passer crème avec tes parents ? Je demande.

Je sais que les parents de Ramzi sont assez stricte surtout en ce qui concerne les choses qui ne suivent pas la religion. Si ils savaient que Ramzi aller à une fête ils ne lui feraient plus jamais confiance, vous savez le genre de parents qui te font confiance aveuglément mais il suffis d'un faux pas pour perdre cette confiance ? Et bah c'est clairement ça.

- Ouais, J'ai on va dire gérer. Me répond t'il en fixant le sol.

- Bon bas allons-y. Déclarai je.

-Putain mais j'ai oublié de me renseigner pour savoir où elle habiter ! S'exclame Shams.

- T'inquiète, je sais où elle habite. Répondis je.

- Ah ouais ? Demande Shams sous le regard des autres surpris.

- Oui oui, suivez moi c'est vers les résidences de bourg à Beauplan Cédric viens de la bas, je connais un chemin rapide.

On était à présent dans le quartier bourg de la ville, les maisons se ressemblaient toute, la seul chose qui les différencient était la taille qui varie pour certaines. La dernière fois que je suis venu ici c'était pour voir Cédric justement, mais je crois que je commence à me perdre, la nuit ne facilite rien.

- Bon Emir dit le ! On est perdu. Lance Ramzi.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'une lumière nous éclaire, c'était les phares d'une voiture. On se pousse sur le côté pour la laisser passer car nous étions clairement en plein milieu de la route, quand elle s'arrête a coter de nous.

- Eh mais c'est le groupe de quatre.

Il fais trop sombre pour que j'arrive à discerner le visage de la personne. Nous voyant confus il décline son identité.

-C'est Cédric !

-putain mec tu m'a fait flipper. Répondis je.