Chapitre 25

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AKMAR

Ai-je étais trop dur avec Ramzi ?
Après tout j'ai été honnête, il ne comprendra jamais ce que je ressens et il ne pourras jamais se mettre à ma place.
Je n'ai pas besoin d'aide, je contrôle la situation tout est sous contrôle.
Les cours sont difficiles à suivre j'ai du mal à me concentré et ne fait que m'endormir, mais putain que ça fait du bien d'avoir le cœur léger, quand je prend un de ces cachets j'ai l'impression que plus rien ne compte.
J'aimerai resté bloqué dans cette sensation et ne plus jamais faire face à la réalité.
D'un coup la porte de ma chambre s'ouvre violemment laissant paraître mon géniteur avec un regard si sombre que la peur s'est complètement propagée en moi.
Mon corps tremble, ma respiration se coupe tandis que je me relève subitement de mon lit.

- C'est toi qui la mangé ? C'est toi qui a mangé le gâteau que j'avais laissé dans le frigo ?

Je ne répond pas, ce n'est pas moi, mais rien ni changera je payerais dans tout les cas.

Il s'approche d'un pas rapide vers moi et me soulève du sol en m'attrapant par le cou, je ne me débat pas j'essaye de respirer le plus possible.

- Je vais te montrer comment on s'occupe des animaux de ton genre.

Il me jette sur le lit avant de retirer sa ceinture de son pantalon, je sais ce qui m'attend je lutte intérieurement pour ne pas crier car il déteste ça, ça le pousserait à empirer ma souffrance.
Les premiers coups fusent pendant que je me mord la langue de douleur, j'ai mal, comme tout les jours, je ne supporte plus d'être traité de la sorte.
J'ai attendu qu'il se lasse, qu'il se fatigue de me marqué le corps, par la suite il quitta la pièce me laissant allongé sur mon lit le corps ouvert.
Chaque respiration brûlée chaque partie de moi, je n'avais envie que d'une chose, mourir.
Une larme coula le long de ma joue pendant que mes pensées se sont entremêlées.
Je me suis longtemps demandé pourquoi les choses se sont toujours passées de la sorte avec moi, pourquoi mon géniteur n'était pas un père et pourquoi je n'ai jamais pu être heureux.
Enfant, pendant que les autres espérer le dernier maillot de foot, moi je n'avais qu'un souhait, que mon géniteur ne me frappe pas ce soir et qu'il ne me prive pas du dîner.
Pourquoi moi ? Qu'est ce que j'ai pu faire pour attisé cette haine en lui ? Je sais qu'il ne rêve que d'une chose, me voir mort.

Je me demande comment j'aurais pu survivre sans mes amis, comment j'aurais fait pour ne pas perdre la tête. Je sais qu'on finira par se séparé, je le ressens déjà et peut-être que Ramzi n'avais pas tord sur le fait que les choses étaient différentes entre nous. Je ne mérite pas leur présence je ne suis qu'un déchet, un parasite qui n'a sa place nul part.

Je ne peux resté que courageux quand je vois tout ce que ma mère a subis depuis si longtemps, cherchant à nous protéger malgré tout.
Sans situation et non française, si elle venait à quitté mon père nous nous retrouverions à la rue ou pire tous séparés les un des autres, je sais que mon géniteur nous retrouvera et il la tuera il nous la promis.

j'ai encore quelques souvenirs de la violences inouïes que mon géniteur avait sur ma mère, la brûlant délibérément avec de l'huile chaude sur le corps, la menaçant avec un couteau tout près de son cou, la mordant si violemment que la trace de ses dents étaient imprégnées sur sa peau. Elle est couverte de cicatrice et son âme est marqué à vie.
La seule cicatrice que j'ai qui est bien visible et celle au dessus de mon œil gauche.
Cette cicatrice viens d'un matin où je devais aller au collège, sans faire exprès j'ai fait tombé un pot sur le sol dans la salle de bain réveillant mon géniteur qui ne travaillait pas ce jour là, j'ai cru qu'il aller en finir avec moi, il m'avais attrapé par les cheveux et cogna ma tête à plusieurs reprise sur le rebord du lavabo avant de remplir une bassine d'eau chaude et d'y plonger ma tête me laissant penser que j'allais mourir noyer avant de m'en sortir avant qu'il ne sois trop tard.
J'avais rejoins mes amis le frond ouvert me répétant sur le chemin qu'il ne fallait pas que je pleure, ils ont été horrifié je l'avais vu dans leur yeux, ils avaient refusé que nous allions au collège et ont proposé qu'on aille s'amuser, je sais qu'ils ce sont douté de ce qu'il m'était réellement arrivé.

Nous quatre ou rien T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant