Chapitre 23 : Le second père

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Après cette harassante journée, je mérite un bon repos

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Après cette harassante journée, je mérite un bon repos. Dommage qu'en tant que membre de la garde royale, mon heure maximale de grâce matinée est 6h.
J'ai hâte de rentrer dormir. Plus qu'une dernière ronde et j'aurais fini mon service pour aujourd'hui.

   — Hum...Marek, tu m'avais manqué...tes lèvres ont gardé le même goût délicieux...

En entendant cette voix, je freine brusquement dans mon élan. J'ai bien entendu Marek, mais cette voix n'est pas celle d'Uméïra. J'en suis sûr !
Il faut que je sache qui fricote avec le roi dans le dos de la reine.

Je me faufile jusqu'à la fenêtre d'où s'échappent les quelques bribes de mots que j'arrive à décrypter.

   — Quand je pense que tu attends mon enfant, je...

   — Chut ! C'est mon mari Anthony qui est censé être le père, on doit être prudent !

Je n'arrive pas à croire ce que j'entends, c'est incroyable. Surréaliste. Irréel. La reine Maya ? La reine Maya et Marek ? Amants ? Nom d'un cheval de mer...

   — C'est une véritable trahison envers ton mari, Maya, et... (Ils s'embrassent encore) ça me rend encore plus fou de toi.

   — Et toi, tu trahis Uméïra de la pire des manières chéri, tu couches avec son ex meilleure amie, ce n'est pas très gentil, mais ça aussi le don de me chauffer, glousse-t-elle, mielleuse.

Pourquoi il a fallu que je tombe sur ce scénario, bon Dieu ?
Dégouté d'avoir involontairement eu à imaginer ce qu'ils font à chaque seconde de silence juste avec ce impudique extrait de leurs ébats, je me redresse silencieusement et tourne les talons. Puis je m'arrête de marcher, pensif.

Maintenant que j'y pense, je dois prendre suffisamment d'informations pour pouvoir prévenir la reine. Elle est en danger. Elle n'est entouré que d'immondes hypocrites. Je reviens alors sur mes pas et me cale contre le muret qui me sépare de l'espace vide où sont arrêtés les deux traîtres.

Mais c'est au moment où je suis le plus disposé à écouter qu'au lieu d'entendre des propos compromettants, c'est plutôt des gémissements que j'entends. Au secours.

   — Au fait Maya, qu'est-ce tu lui as dit quand tu es montée ? demande Marek après avoir enfin lâché les lèvres de son amante.

   — J'ai joué à la bonne copine et on est redevenue amies. Non seulement cette cruche est stérile, mais en plus elle est bête et naïve. Elle me mange dans la main en ce moment ! ricane-t-elle.

    — C'est un vrai supplice de passer une nuit avec elle, elle est tellement pudique.

   — Pas comme moi Marek, je te donne le plaisir que tu mérites...

   — Oui, c'est pourquoi j'ai trouvé ces 4 derniers mois longs mon amour.

Ils s'embrassent encore, ce qui me donne encore plus la nausée, et la haine.
Comment est-ce que le roi Marek a pu trahir Uméïra comme ça ? Elle ne mérite pas ça, pas une telle horreur ! Il est allé jusqu'à mettre enceinte la reine Maya, l'enfoiré !

M'accorderez-Vous Cette Danse ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant