Chapitre 11 : Jour J 🔶

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Attention, scène mature en fin de chapitre !

   - Un coup de pinceaux là, un dernier coup de brosse ici, un chouya de paillettes sur les pommettes

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- Un coup de pinceaux là, un dernier coup de brosse ici, un chouya de paillettes sur les pommettes...

- Deva, ça fait des heures que vous m'avez dit que c'était fini ! me plains-je, la tête figée entre Deva et ses pinceaux.

- C'est bientôt fini votre altesse, deux secondes.

C'est la dixième fois qu'elle me dit ça. Décidément.

- Une seconde... Et voilà !

Deva retourne mon siège et me laisse me voir dans la glace.

- Vous aimez ?

Je me contemple longtemps, me demandant si c'est bien moi.

- Vous voulez changer quelque chose votre altesse ? Ça ne vous plait pas ? S'agite Deva, l'air inquiète.

- C'est...c'est parfait. Je vous adore !

J'ouvre grand les bras pour lui faire un câlin, tellement je suis contente du résultat.

- Chérie ?

Je me lève pour rejoindre mamie Rhoda assise sur le divan à l'autre bout de la pièce, languissante de voir me voir transformée par la magie des doigts de Deva.

- Oh, tu es splendide. La plus belle tulipe du monde ! s'exclame-t-elle.

- Orhhh mamie, tu vas me faire pleurer !

- Attention au mascara !

Deva se précipite avec un mouchoir et guette la première larme qui va oser gâcher le tableau d'art qu'elle a réalisé sur mon visage.

On se met toutes à rire, rejointes par ma mère, sublime dans ses vêtements royaux des grands jours.

- Viens là Uméïra, tu dois porter ta robe, l'heure file ! hurle-t-elle après avoir jeté un œil à l'horloge.

- Oui mère, j'arrive.

Je la suis jusque dans la pièce jouxtant ma chambre, où elle m'aide à enfiler ma robe, mes bijoux, mes chaussures, et enfin, mon diadème de princesse, à qui je vais dire adieu pour celui d'une reine dès la fin de la cérémonie.

- Voilà, tu es parfaite, souffle-t-elle quand elle eut terminé les derniers ajustements.

Je me regarde dans la glace, et me sens parfaite, comblée. Dans quelques heures, je serai Uméïra d'Athéna, et je me ferai mienne à Marek. Le plus beau jour de ma vie.

Quelques reniflements de ma mère me tirent de mes pensées. Adossée sur le muret qui sépare les deux parties de la pièce, elle a les yeux rougis, au bord des larmes. Ma génitrice m'ouvre ses bras et je m'y loge, absorbée par un apaisant sentiment de sécurité et de chaleur maternelle, un peu comme si je tétais pour la dernière fois.

M'accorderez-Vous Cette Danse ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant