Chapitre 68 : Face à face

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Derrière les yeux d'Uméïra

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Adrian, vit-il encore ? Est-ce qu'il respire toujours ? Marek va-t-il vraiment ramener Adrian au palais comme je l'ai prétendu aux filles ?

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Adrian, vit-il encore ? Est-ce qu'il respire toujours ? Marek va-t-il vraiment ramener Adrian au palais comme je l'ai prétendu aux filles ?

Ces questions n'arrêtent pas de me tourner en boucle dans l'esprit depuis que je me suis séparé des deux filles. À vrai dire, je ne sûre de rien quant au sort d'Adrian. Même s'il s'avère qu'il a déjà été exécuté, je retourne au palais pour venger la mort d'Adrian, et régler mes comptes avec Marek pour le massacre de ma famille.

Après tout, le plus important était fait : Faire en sorte qu'Heldra et Nikita soient en sécurité à Heldor. Quant à moi, il faut que Marek et moi on s'affronte comme deux dignes souverains ; lui d'Athéna, et moi d'Heldor. Hors de question de se cacher sous les jupes de sa mère comme il l'a fait ces dernières années quand elle me torturait. Et dans le combat que je suis en route pour mener, l'un de nous deux mourra. C'est clair.

Plus je pense à tout cela, plus j'ai la rage, plus j'ai peur. C'est paradoxal. Je le sais. Mais franchement, pour une fille qui n'avait jamais fait la guerre, n'ai-je pas raison d'avoir envie de me pisser dessus ?

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Le palais n'est pas très loin

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Le palais n'est pas très loin. La végétation se fait de moins en moins dense. À bord de Mate depuis la veille, je caresse mon pur-sang avec une affection toute particulière, nostalgique. Avant que je ne sois séquestrée dans ce palais, on était tout le temps ensemble. Même quand je devais me rendre à Athéna pour le mariage, il ne cessait de s'ébrouer, et je me souviens comment moi et mamie Rhoda nous étions moquées du garde qui peinait à le maitriser. Ce jour-là, il n'avait écouté que ma voix. Il avait soudain cessé de pousser des hennissements inquiets, et m'avait regardé longtemps, le souffle saccadé. De plus, il n'avait jamais accepté que Marek le monte.

Coïncidence ? Je ne pense pas.

Maintenant que je me souviens de tous ces détails, je me rends compte qu'il avait senti le malheur qui me guettait. Mais manque de discernement, je l'avais mis sur le compte d'un caprice inutile. Mate est un cheval extraordinaire, et si quelqu'un doit m'aider à combattre, ce sera lui.

M'accorderez-Vous Cette Danse ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant