𝓢aturday 𝓓rip ☆

33

— Alors, c'est quoi ton excuse ?

— Jeno... chuchota le blondinet.

Le plus grand fronça les sourcils. Il était déjà énervé et ne voulait pas l'être encore plus.

— Dis moi la vérité.

— C'est lui qui m'a embrassé.

— Et tu ne l'as pas repoussé ? Tu as préféré répondre à son baiser c'est ça ?

— Pas du tout ! cria Jaemin.

— Ne te fous pas de ma gueule.

— Je me fou pas de ta gueule ! Il m'harcelait pour que je l'embrasse, expliqua-t-il.

Jeno eu un sourire puis éclata de rire au nez du plus jeune. Ce dernier le prit mal et s'énerva à son tours.

Le blondinet se leva du matelas, croisa ses bras sur son torse et regarda noir son aîné.

— Tu me crois pas ?

— Non.

— Très bien Jeno, à plus.

Il rangea ses affaires, prit son sac et sortit de la chambre. Mettant sa veste ainsi que ses chaussures, il insultait de tous les noms le plus grand qui n'avait même pas prit la peine de bouger.

C'est comme cela qu'il quitta la demeure de la famille Lee et prit le bus pour se rendre chez Renjun.

Oui, chez Renjun.

Il était déterminé, il allait lui faire face, lui demander pourquoi il lui avait mentis.

Environ dix minutes plus tard il se trouvait devant la porte de l'appartement de son meilleur ami.

Il leva le bras droit pour venir cogner trois fois d'affilée les os de sa main contre le bois. Celle-ci s'ouvrît rapidement, comme d'habitude.

À la vue du plus jeune le brun sourit et s'apprêtait à le prendre dans ses bras mais il fut rapidement arrêté dans son élan.

— Huang Renjun ! Je vais te tuer de mes propres mains ! cria-t-il en entrant.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

— Ce qu'il se passe ?! C'est simple, tu as tout raconter à Jeno ! Je vais te brûler Renjun !!

Prit d'un surplus de colère, Jaemin attrapa le vase posé sur la petite table à côté de lui et l'explosa au sol.

Le brun fronça les sourcils puis s'approcha de son dongsaeng. Sa main se leva puis vint gifler la joue du blond.

— C'était un cadeau de ma mère, connard ! cria Renjun.

— C'est toi le connard ! Je t'avais dit de ne rien répéter et tu as fait tout le contraire ! Fils de pute !

— Pardon ?!

— Tu as bien entendu !

— La femme qui t'as élevé la plupart du temps durant ton enfance car tes parents étaient trop occupés au travail, c'est elle que tu oses insulter de pute ? s'énerva son meilleur ami.

Le blondinet se tut immédiatement en se rappelant cela.

Renjun avait raison, lorsque ses parents n'étaient pas là il allait chez son meilleur ami. Malheureusement, ses parents n'étaient jamais présents ou très rarement, il se retrouvait donc la plupart du temps chez le chinois.

La femme le considérait comme son fils, comme l'enfant qu'elle n'avait jamais eu.

— Excuses-moi Injun... dit-il calmement.

Le brun croisa les bras sur sa poitrine. Il lança un regard noir à son vis-à-vis puis souffla bruyamment.

— Tu vas me rembourser ce vase.

— Oui...

— Maintenant pars, demanda le chinois.

— J'ai pas-

— Pars.

Jaemin sentit son cœur se serrer. Il savait qu'il avait fait une bêtise, une grosse bêtise même.

Il tourna les talons, poussa quelques morceaux d'argile avec son pieds et sortit de l'appartement.

— Jaemin.

L'appelé s'arrêta pour écouter son meilleur ami.

— J'ai tous raconter à Jeno parce qu'il a besoin de savoir la vérité.

Puis il ferma la porte.

Il essuya les larmes qui avaient réussit à s'échapper de ses yeux et quitta le grand bâtiment, le cœur brisé et l'esprit complètement retourné.

Rentré chez lui, son premier reflex fut d'allé dans sa chambre pour s'allonger dans son lit.

Affalé sur le matelas, le jeune Na n'arrivait plus à retenir ses pleurs.

Il s'en voulait tellement.

Pourquoi avait-il fait cela ?

Pourquoi avait-il détruit toutes ses chances d'être avec celui qu'il aimait depuis des années ?

Il se sentait si idiot, si débile, si bête, si con.

Il avait tous gâché, comme à son habitude.

Il ne savait pas faire les choses correctement, comme les gens normaux.

Non, il se sentait obligé de toujours tous ruiner.

Mais pourquoi ?

Si seulement il pouvait savoir.

Fatigué, ses yeux se fermèrent seuls et Jaemin retrouva plus rapidement que prévu les bras de Morphée.

—
désolée pour le retard je trouvais pas d'inspiration