𝓢aturday 𝓓rip ☆

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Quelques jours étaient passés depuis la "réconciliation" des deux adolescents.

Comme prévu, le samedi après-midi ils s'étaient retrouvés au centre ville pour passer du temps ensemble, ce qui leur avait permis de se rapprocher.

Ils avaient appris à mieux se connaître car, oui, il y avait des choses qu'ils ignoraient l'un sur l'autre.

Aujourd'hui était lundi.

Le jeune Na venait tout juste d'arriver au lycée, encore endormi il se dirigeait vers sa salle de cours.

Un bras s'accrocha au sien et un petit corps à côté de lui sautillât.

— Nana ! Je dois te dire quelque chose d'important ! dit Renjun heureux.

— Dis moi.

— Ma mère nous a trouvé un appartement en Amérique ! Elle m'a montré des photos et il est magnifique.

Le blondinet souffla tandis qu'ils continuaient de marcher dans le couloir remplis d'élèves.

Il était mitigé, il ne savait pas s'il devait être heureux ou triste de faire ce voyage.

— Bah quoi ? Tu n'es pas heureux ? demanda le plus vieux.

— L'idée de partir me fait de plus en plus mal au cœur.

— C'est sûr que ce n'est pas en t'attachant à Jeno que tu vas avoir des facilités, dit-il.

Jaemin se défit de la prise de son meilleur ami.

Ce dernier, ne comprenant pas ce geste brusque, s'arrêta et croisa les bras.

— Tu lui as toujours pas dit, hein ?

— Arg- Putain Injun ! s'énerva le blond.

— J'en étais sûr ! T'es même pas capable de lui dire par message. Je vais lui dire moi-même, il marqua une pause en voyant Jeno devant eux, en parlant du loup.

Le brun se dirigea d'un pas déterminé vers le coréen, Jaemin derrière ne sachant pas quoi faire.

Devrait-il l'arrêter ? Ou le laisser faire ?

Il choisit, malheureusement, de le laisser faire, au moins il sera au courant.

— Jeno ! cria le chinois.

L'appelé sursauta puis se tourna vers lui.

— Je pense que nous avons besoin de discuter, reprit Renjun.

— Discuter de quoi ?

— D'une chose importante que Jaemin était censé te dire depuis un bout de temps.

Le noiraud dévisagea son vis-à-vis. Il mit ses mains dans les poches de sa veste en cuire puis lâcha un simple « je t'écoute ».

— À la fin de l'année scolaire, Jaemin et moi allons déménager en Amérique.

— Je te quitte.

— T'es sérieuse ? Mais pourquoi...

— J'en ai marre de toi, t'es un gamin. Essaie de grandir.

— Je suis désolé Irene je-

— Je m'en fou de tes excuses ! Tu me dégoûtes espèce de connard ! Je t'ai jamais aimé, je voulais simplement récupérer Seunghyun en le rendant jaloux.

Elle tourna les talons et commença à partir, laissant le garçon seul, les larmes aux yeux.

— Ah et d'ailleurs, reprit la fille, je vais déménager dans quelques semaines alors s'il te plaît évites de m'envoyer des messages. De toute façon j'ai prévu de te bloquer de partout. Bref, au revoir Jeno !

Puis elle partit pour de bon.

Il n'allait plus jamais la revoir.

Cela faisait huit mois qu'ils étaient en couple, tout se passait bien jusqu'à ce jour.

Cette fille, cette pétasse, s'était servit de lui,

En colère que son plan pour récupérer son ex ne se passe pas comme prévu, elle avait décidé de faire ses nerfs sur le noiraud.

Son cœur s'était déchiré, il s'en voulait comme si c'était de sa faute.

En réalité il n'avait rien fait, à part aimer cette fille complètement stupide qui ne méritait pas ses sentiments.

Mais ça il ne le comprenait pas.

Pour lui, tout était de sa faute, il avait complètement merdé.

— Jeno ! Tu as entendu ce que je t'ai dit ? reprit le chinois.

— Oui.

— Bon, c'est tout ce que j'avais à te dire-

— Pourquoi tu embêtes Jaemin ? demanda le coréen.

En premier, le brun ne comprit pas sa question puis après s'être répété ce qu'il avait dit, il comprit immédiatement.

— Je ne l'embête pas, je le protège ! C'est différent.

— Tu sais Renjun, tu lui fais peur. Tu agis comme ces filles qui sont folles amoureuses des idols, rit le plus grand de taille.

— Et toi tu agis comme un connard.

— C'est moi le connard ici ? Je tiens mes promesses, moi.

— Depuis que Jaemin t'aime il a changé, il n'est plus pareil c'est de ta faute ! cria presque Renjun.

— Pourquoi tu remets toute ta haine sur moi ? Ce n'est pas parce qu'il m'aime que tu dois t'en prendre à moi. Il ne choisit pas ses sentiments.

— Je-

Le brun se fit couper par la sonnerie indiquant le début des cours.

Ils se lancèrent un regard noir puis entrèrent chacun dans leur classe respective.

Qu'allait-il encore arriver au pauvre Na Jaemin ?

—
merci beaucoup pour les 2k de lecture!!
je me suis relue cette fois-ci !