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SAMIR

Si long fût le temps où je n'étais pas autant comblé. Ce rapprochement avec Alan me délivrait de tellement de maux que je souriais parfois sans raison particulière. M'ayant invité à passer le week-end à Paris avec lui, j'ai dis à Sajid que j'allais rester un jour de plus pour affaires.

Mais c'est à l'appartement d'Alan que je passais mon dernier jour de repos après New York. Penché sur le rebord de sa terrasse, mon nouveau copain me tenait par la taille m'embrassant comme personne. S'en suivi des câlins et une multitude de caresses de la part d'Alan.

- T'es trop mignon Samir, arrête de faire ça...

Je ricanai gêné.

- Arrêter quoi ? C'est toi qui arrête pas...

- Oui je sais, tu me rends juste dingue.

Il serra son emprise, nichant sa tête dans mon cou, me faisant sentit sa chaleur. En ouvrant les yeux je pu distinguer les étoiles et la tour Eiffel depuis sa vue sur Paris s'illuminer de mille feux, indiquant une heure pile.

- Oh regarde ! Il est vingt-et-une heure tout pile !

Il se détacha pour se retourner, gardant ses mains sur moi.

- Je me lasse jamais de ce spectacle...

- Y'a de quoi...

Il me sourit en caressant mon visage, pinçant légèrement mes joues.

- On rentre ? Il commence à faire frais.

- Ok je te suis.

Je lui emboîtai le pas, regagnant son magnifique appartement. Il devait facilement s'élever à quelques millions au vu de l'emplacement, de la superficie ainsi que de tout ce dont il était équipé. On alla à sa cuisine qui était ouverte sur le séjour où il se mit derrière les fourneaux.

- Tu vas préparer quelque chose ?

- Bien vu. Assis toi et observe.

Je ne me fis pas prier et m'exécutai, curieux de voir ce qu'il allait préparer.

- T'as déjà goûté à la cuisine italienne ?

Je levai un sourcil, interloqué par sa question.

- Tu me demandes ça sincèrement ? Bien sûr.

- Non Samir. La vraie !

Je roulai des yeux, sa mère originaire d'Italie faisait de lui un maniaque de la cuisine de son pays. Et au vu de tout ce qu'il savait à propos, il m'était impossible de rivaliser avec lui. Il partit se rincer les mains.

- Les italiens vous êtes trop chiants quand on fait des spaghettis ou des pizzas, vous critiquez toujours tout !

Il se retourna, se rapprochant de moi s'essuyant les mains.

- Tu trouves ? Qu'est-ce que tu penses du couscous merguez ?

J'écarquillai les yeux. Je n'avais jamais compris ce mélange.

- C'est un crime !

Il gloussa à ma réponse très spontanée.

- Et bien ça me fait la même impression quand vous faites une carbonara à la crème fraiche. C'est passable de peine capitale !

Je ne pus retenir un rire me sentant idiot de n'y avoir jamais pensé. Et j'espérai en apprendre plus ce soir. Il finit par aller sur son plan de travail en prenant une petite boîte posée sur le plan de travail. Il revint et l'ouvrit avant d'en sortir plein de cartes. Alan revint les cartes en mains et me les tendit. Je relevai les yeux vers les siens.

Samir - Par amour pour les miens [𝐵𝓍𝐵]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant