Nanaka suivit les frères Haitani et Mochi jusqu'au garage et tous les quatre montèrent dans la voiture de Ran.
– Où est-ce qu'on va ? Demanda-t-elle.
Elle était assise à l'arrière, à côté de Mochi qui ne cessait de lui lancer des coups d'œil mauvais.
– Un petit bar de Kabukichō pour commencer, lui dit Ran en mettant le contact. Il paraît que les hommes du clan Ishii aiment bien s'y rendre.
– Le mieux, dit son frère, ce serait qu'on mette la main sur un de ces étrangers. Il aurait sûrement plus d'infos pour nous.
– On verra ce qu'on trouve, lui dit Ran.
La voiture s'engagea dans la circulation tokyoïte et Nanaka regarda pensivement par la fenêtre.
– Il est un peu tôt, non ? Dit-elle. Vous pensez trouver des clients dans un bar à cette heure ?
– En fait, dit Ran, le plan c'est déjà d'essayer de tirer des renseignements au patron, voire aux employés.
– C'est ça, dit Rindō. De cette façon, en faisant plusieurs établissements, on réduit la liste des endroits où on aura des chances de trouver ce qu'on cherche.
– Et s'ils vous mentent pour ne pas avoir de problème ? Dit-elle.
Ran lui jeta un regard dans le rétroviseur.
– On dirait que tu ne sais pas à qui tu parles mon petit chat, dit-il.
Ce fut Mochi qui répondit.
– Les frangins sont connus pour faire passer de sales moments à ceux qui leur ont menti, dit-il. Leur réputation les précède et généralement elle suffit.
– Je vois, dit-elle.
Au dehors, les rues pleines de monde annonçait le printemps. Il faisait encore froid, mais les bourgeons sur les arbres étaient d'un vert vif prêt à éclore.
Nanaka reprit, le menton posé dans la paume et le coude sur le bord de la portière.
– Je dois y aller les mains vides encore une fois ? Dit-elle.
Rindō se retourna.
– Tu fais bien de m'y faire penser ! Dit-il. Mikey m'a dit de te donner ça avant de partir ! Il a dit que ça t'éviterait d'assommer ses hommes pour t'en procurer un à l'avenir !
Il lui tendit un révolver dans son étui et Nanaka releva la tête, surprise.
Un Glock 17 semi-automatique, vit-elle en sortant l'arme. Dix-sept balles et même un chargeur de rechange.
Ran sourit dans le rétroviseur.
– Tu es montée en grade mon petit chat, dit-il, félicitations !
– Si on veut, dit-elle.
Elle retira sa veste pour enfiler le holster et les mots de Mikey revinrent danser dans sa tête.
Promets-moi qu'un jour, tu me tueras.
Le bar dont avait parlé Ran était une sorte de bouge situé à l'entresol d'un bâtiment qui formait le fond d'une ruelle.
– Je suis sûre qu'ils ont plus de cafards que de clients, souffla Nanaka en contemplant la pile de sacs poubelles près de l'entrée.
– Tokyo tout entière a plus de cafards que d'habitants, lui rappela Ran.
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Bonten's Crimes [Mikey x OC]
Fanfiction[Terminée] ➤ En cours de publication sur Ao3 - Pouick_Pouick 𝗥𝗶𝗲𝗻 𝗻'𝗮𝘂𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗱û 𝘀é𝗽𝗮𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗷𝘂𝗺𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗧𝗮𝗱𝗮𝗻𝗼, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗰'é𝘁𝗮𝗶𝘁 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗽𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗿𝗶𝗺𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗕𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻. Attention présence de...