𝐂𝐚𝐮𝐜𝐡𝐞𝐦𝐚𝐫

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Suite à mon humiliation je suis restée enfermée dans une cabine des toilettes. Quand ça sonne, je me dirige rapidement vers mon prochain cour, la tête baissé à cause de l'abaissement que j'ai subi plus tôt. Malgré tout je prends le temps de me remettre de l'incident de la cafétéria pendant que je me dirige vers mon cours d'espagnol. En entrant dans la salle, je suis accueillie par le sourire chaleureux de mon professeur. Je m'assois à ma place habituelle et je me plonge dans l'étude de la langue espagnole, me concentrant sur les exercices qui me sont donnés.

Quand le cours se termine, je me rends dans ma classe d'histoire et de géographie. Le professeur commence à donner son cours, mais je me sens un peu distante, mes pensées étant toujours perturbées par ce qui s'est passé plus tôt dans la journée. Malgré tout, j'essaie de me concentrer sur le sujet, prenant des notes. Finalement, le cours prend fin et je sors de la classe, soulagée que ma journée soit bientôt terminée. Je me dirige vers la sortie de l'université, marchant à un rythme tranquille, prenant le temps d'observer les autres étudiants et les bâtiments qui m'entourent.

En quittant l'université, je me sens à la fois soulagée et anxieuse à l'idée de revenir le lendemain. Je sais que je ne peux pas laisser mes ennemis me faire abandonner, mais il y a encore du travail à faire pour surmonter ce qui s'est passé.

J'attends le bus qui ne tarde pas à arriver, malheureusement quand je monte dans celui-ci je vois qu'il est rempli et qu'il n'y a aucune place donc je dois rester debout. Au bout de deux arrêts, une vielle femme se lève et je m'assois à sa place, à ma gauche se trouve un vieux monsieur et juste en face de moi, se trouve un jeune homme qui est en train d'écrire des messages sur son téléphone, à plusieurs reprises il fronce les sourcils mais lorsqu'il relève la tête pour le regarder je détourne rapidement le regard, gênée par le fait qu'il a du se sentir observer. Ensuite, j'observe les autres passagers qui montent et descendent, curieuse de savoir où ils vont et pourquoi. Je remarque que le vieil homme assis à côté de moi lit un journal avec attention. Je me demande ce qu'il peut bien lire et s'il est au courant des dernières nouvelles. Je sors mon téléphone portable de mon sac à main et je commence à naviguer sur les réseaux sociaux, en ne cherchant rien d'intéressant à regarder et en lisant les derniers posts de personnes que je suis. J'aime voir les photos et les messages de ceux que je suis, me sentant connectée à eux même si je ne les ai jamais vus ni jamais connus.

Je sors le livre que j'ai lu plutôt dans la journée de mon sac à main et je commence à lire, plongeant dans l'histoire et oubliant le monde qui m'entoure. J'aime cette sensation de m'évader dans un autre monde, de me perdre dans une histoire fictive qui me transporte loin de la réalité.

Le bus fait un arrêt à un carrefour et je regarde par la fenêtre, observant la vie urbaine qui se déroule autour de moi. J'aime voir les gens qui marchent dans la rue, me demandant où ils vont et ce qu'ils font. Je me sens curieuse de découvrir la vie des autres, de comprendre ce qui les motive et les inspire.

Surtout qu'ils ont une meilleure vie que toi.

Mon bus arrive bientôt à ma destination et je me lève, récupérant mon sac à main et me dirigeant vers la sortie. Je me sens satisfaite de cette courte pause dans ma journée, prête à poursuivre mes activités et à faire face aux défis à venir.

C'était une journée épuisante pour moi. Entre les cours, les devoirs et les humiliations que j'ai eu, je suis à bout de force. Je rentre chez moi avec l'espoir de me reposer enfin, mais je réalise vite que cela n'allait pas être possible. L'ascenseur de mon bâtiment est toujours en panne et je dois -encore, monter les deux étages à pied.

Je monte sur les premières marches avec un soupir, mes jambes me font déjà mal. J'essaye de garder le sourire, en me disant que c'est un bon exercice pour mes jambes, mais chaque marche me parait de plus en plus difficile. À mi-chemin, je m'arrête pour reprendre mon souffle et je regarde l'ascenseur avec envie. Je me résigne finalement à monter les dernières marches en souffrant. J'atteins mon étage, épuisée et à bout de force. J'ouvre la porte de mon appartement en soupirant, heureuse d'être enfin arrivée.

Shine together Où les histoires vivent. Découvrez maintenant