𝐕𝐫𝐚𝐢 𝐚𝐦𝐢

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RETOUR AU PDV DE MAYLA :

Je me réveille à cause de la sonnerie de mon téléphone m'indiquant qu'il faut que je me lève pour ne pas être en retard en cour. Hier, suite à mon moment de faiblesse dans le parking avec Nate, je suis directement rentrée chez moi et je me suis assoupie sur le canapé.

Faible, tu es faible.

Après m'être étirée, je me lève, prends mes écouteurs et allume de la musique qui donne envie de danser, mets le son à fond et me dirige vers ma chambre. Je prends une grande bouffée d'air et je m'introduis dans cette pièce qui autrefois était mon repère. Je me rends vers mon armoire et prends une tenue confortable puis je sors -presque en courant de ma chambre. Ensuite je dirige vers la salle de bain pour prendre une douche rapide et enfile un jean noir et un t-shirt bleu marine, puis je me coiffe les cheveux en une queue de cheval haute.

Je cache mes cernes, mes plaies ainsi que les cicatrices visibles avant de prendre mon sac et de quitter ma salle de bain. Je vérifie rapidement mon téléphone pour voir si j'ai reçu des messages de la part d'Harper et oui, un message datant d'hier soir où elle me demande comment c'est passé ma journée et où elle me souhaite bonne nuit. Maintenant je me dirige vers la cuisine pour prendre un petit déjeuner rapide. J'attrape une barre de céréales et une pomme avant de partir. Je sais que je n'aurais pas beaucoup de temps pour manger entre les cours, mais je ne veux pas partir l'estomac vide.

Alors que je sors de mon appartement, je respire profondément l'air frais du matin et me dirige vers l'arrêt de bus. Mais alors que je voyais le bus arriver, je vois une Maserati qui ne m'est pas vraiment inconnu arriver en ma direction. C'est Nate. Il baisse la vitre du côté passager.

— Allez monte ! je lui souris et je monte.

— Merci mais il ne fallait pas, dis-je un peu gênée.

— Ne dis pas n'importe quoi, bon attache ta ceinture on y va !

Le long du trajet on discute de tout et de rien sauf d'hier et de mes mésaventures, et pour ça, je lui en suis reconnaissante. Une fois vers l'université, il se gare plus loin, dans un coin un peu isolé pour ne pas qu'on voit sa voiture, m'a-t-il dit.

Sale riche.

On descend de sa voiture et nous nous marchons sur les quelques mètres qui nous séparent de l'université. Alors qu'on entre dans l'établissement, le carillon retentit et je me sépare de Nate en nous promettant de nous rejoindre sur un banc dans les jardins de l'université.

**

Là, c'est la pose et je vais rejoindre Nate sauf qu'en route, je percute violemment les casiers.

Ça sent le déjà vu...

— Idiote. Tu oses me mentir, ton petit-copain de carton là, il ne m'a pas raté et ça, par ta faute !

— Tu n'avais qu'à pas me toucher, osé-je dire.

— Ah et tu ne me contredis pas quand je dis que c'est ton copain ? Sale menteuse.

Il m'attrape le bras et me tire de force je ne sais où, pourquoi dans les moments comme celui-ci il n'y a personne dans les couloirs ?!  Cette fois-ci ce n'est pas dans une classe vide qu'il me fait rentrer de force mais dans la salle de stockage du concierge.

— Bon, avant que je te fasse ce que je t'ai fait hier, tu vas avouer que c'est toi qui as commis des erreurs et non moi ?

— Des erreurs, oui j'en ai faites, et elles ont été de croire tout tes mots, comme si tu pouvais changer, je faisais tout pour toi !

Shine together Où les histoires vivent. Découvrez maintenant