XVI

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Je continue de me débattre et de hurler, tandis que je vois du coin de l'œil, que nous quittons le château pour nous retrouver dans les jardins qui l'entoure.

- Mais lâchez-moi, espèce d'abrutis !

Je lui tape le dos avec mes poings, mais rien y fait. Sa prise sur mes jambes reste toujours aussi forte.

À bout de force, je me laisse tomber sur lui en grognant. Le sang me monte à la tête et me fait bourdonner les oreilles.

Quelques secondes après, le dit homme me balance par terre sans douceur. Mon dos percute le sol brutalement. Le choc me coupe le souffle, j'essaie tant bien que mal de reprendre une respiration normale alors qu'il s'incline devant quelqu'un.

- Mon roi.

Puis, je le vois s'éloigner de moi sans plus de considération pour ma personne. Je grimace de douleur tout en me mettant sur les genoux, quand mon regard tombe sur des chaussures. Légèrement terrifiée, je relève mon regard et tombe sur le même homme qui a bien failli tuer le Duc.

Il est là devant moi droit et fier. Je sens son regard qui m'épit, mais une fois encore, je n'arrive pas à l'apercevoir.

- Laissez-moi partir !

- Non...

Son ton est implacable, sec et sans émotions. Cela accentue ma peur et me fait frissonner d'angoisse.

- Pourquoi ? Vous aussi vous allez profiter de moi comme si je n'éprouvais rien ?

Un léger grognement se fait entendre. Puis, la réalité me frappe brutalement.

- Oh non...

Je me relève tant bien que mal, titube légèrement puis reprend le contrôle de mon corps.

- Je ne peux pas partir...

Je l'entend soupirer, agacé, mais je m'en moque...

Le son de sa voix me fait sursauter alors qu'il s'approche doucement de moi.

- Vous n'en avez pas le choix !

Tremblante de froid, j'essaie de reculer, mais mon corps ne me répond plus.

- Je ne peux pas partir sans elle ! Il faut que j'aille la chercher.

Sans que je ne puisse les contrôler, mes larmes se mettent à couler de nouveaux sur mes joues. Apeurée, par ce que le duc pourrait lui faire pour se venger. Je sens ma respiration se faire difficile au fur et à mesure que des scènes de tortures envahissent ma tête.

- Qui ça ?

- Irisian... C'est... Elle a été emmenée avec moi ici ! Elle est tout ce qu'il me reste...

Je commence à repartir vers le château, mais je sens des bras m'entourer et me plaquer, contre un torse dur comme de la pierre. Entravée, je ne peux pas aller plus loin. Une fois encore, je recommence à me débattre avec la force du désespoir.

- Non, je vous en supplie, s'il vous plaît ! Laissez-moi allez la chercher... Je ferais tout ce que vous voudrez, mais par pitié, on ne peut pas la laisser là-bas...

La même voix que tout à l'heure s'élève, résonnant en moi. Je sens son visage contre mes cheveux.

- Calmez vous princesse...

Ses paroles produise l'effet inverse sur ma personne. C'est avec plus de rage, que je me débats pour échapper à sa prise, qui se resserre autour de moi. Je lui hurle dessus, oubliant complètement que c'est un roi, et qu'il pourrais me tuer sur-le-champs.

𝑷𝒂𝒊𝒏'𝒔 𝒎𝒚 𝒐𝒏𝒍𝒚 𝒉𝒐𝒎𝒆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant