Beaucoup trop enragé contre Kelly, je n'avais pas passé la nuit à l'appartement. D'ailleurs, je l'ai laissé rentrer seule, si elle était rentrée. Je n'arrive pas à croire qu'elle a osé insulter Kimberly, ma princesse. Elle se croyait dans la peau de qui pour faire un tel acte. J'arrivais à voir qu'elle était sous l'emprise de l'alcool mais cela ne rien change rien au fait.
Après avoir longuement discuter avec Kim, j'ai pu arrangé notre relation mais les remarques de Kelly ont failli la dissuader du contraire. Et si elle avait refusé, je ne saurai quoi faire de cette brune à la langue pendue !
― Kelly !
Une fois arrivé à la maison, je la retrouve sur mon lit entrain de faire la lecture. Ne me prenant pas la peine de me répondre, je referme la porte et m'approche un peu plus d'elle. Elle ne relève toujours pas ses yeux de son bouquin tout en testant à ma patience.
― Kelly ! Je te parle !
Haussant le ton, la fureur es au bord de mon esprit. Serrant les mâchoires, je lui prends des mains son livre et le jette à un coin plus loin de la pièce. Relevant enfin ses yeux, je constate que ses noisettes sont tout aussi énervées. Mais rien de comparables aux miens !
― Bonjour, Alexander. Comment était-ta soirée ? Car la mienne a été merdique !
― Tais-toi et écoute-moi !
― Me taire ? Je me taisais, il y a une minute, tu es celui qui a voulu de mon attention !
― Je ne suis pas d'humeur à plaisanter, Kelly !
― Et moi, de t'écouter ! Si tu cherches une personne capable de supporter ta voix, Kimberly en a deux !
Posant mes mains de part et d'autre de son corps, j'espère me faire comprendre une bonne fois pour toute.
― Ne prononce plus jamais son nom !
Plongeant son regard dans le mien, j'arrive à voir une certaine peur dans la sienne. Une peur accompagnée d'une colère et d'une désolation.
Nous contemplant quelques instants, c'est comme si je faisais rencontre avec son âme. C'est la première fois que je vis cela. Ses yeux sont si profond, j'arrive à y lire son histoire, tous les poids qu'elle a dû porter et les petites joies dont elle avait droit. Je me déchaine sans retenu sur elle, je l'accuse de tout ce qui m'arrive, alors qu'elle aussi se retrouve emprisonner de cette cage dont est cet accord ! Cependant, je ne peux m'en empêcher ! C'est plus fort que moi. J'ai tout le temps cette envie de lui crier dessus, de la blesser... Je ne sais pas pourquoi mais je lui en veux, même si ce n'est pas de sa faute, qu'elle n'ait rien fait !
― Eloigne-toi !
Ferme mais douce, sa voix arrive à mes oreilles. Détournant la première ses yeux, elle atteste ne vouloir de ma présence et désire instaurer une une distance entre nous. Je me retire ainsi, et me lève à son chevet.
― Je m'excuse pour hier soir. J'ai trop et je n'avais pas mesurer le degré de mes mots. Je suis désolée si je vous avais blessé d'une quelconque manière ta femme et toi. Et si tu le désires, je peux même venir à son encontre pour lui présenter mes plus plates excuses.
Sans un mot, je ne fais que l'écouter. Bien que je ne l'avouerai jamais, elle me fait de la peine. La voir dans cette état me blesse intérieurement mais elle le mérite, elle n'avait qu'à se taire.
― Tu veux que je m'excuse devant elle ? Ou c'est tout ?
Posant mon regard sur elle, elle pose le sien sur le mur devant elle. J'ai envie de me gifler mentalement d'avoir été si dur avec elle. J'arrive presque à voir des larmes voulant échapper de ses yeux.
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Au-delà de tout
Romans« Et si je refusais ? » Ce fut ma plus grande erreur car si avant j'aurais pu trouver une excuse pour refuser, maintenant je n'en trouve plus aucune. Il paraît que l'avenir de leur pays dépend de cet accord. Vous allez sûrement vous dire que je les...