Chapitre 60

1.2K 79 20
                                    

R – « Mais faites quelques chose bon sang ! Ne rester pas planter là ! »

- « Votre majesté… Je vous l’ai déjà dit nous ne pouvons rien faire de plus… Elle doit… »

R – « Mesurer vos propos et ne vous avisez surtout de mettre ma femme en porte à faux docteur ! »

- « Non…bien sur que non votre majesté… Mais elle… »

A – « REGINAAAA !!! »

Sans attendre Régina abandonna le médecin et se précipita dans la pièce dans laquelle Alexandra était alitée, les jambes écartées et son visages déformée par la douleur que lui causait ces contractions de plus en plus rapprochée.

R – « Je suis là mon amour, je reste avec toi » elle prit sa main dans la sienne

A – « Je ne vais pas y arriver… j’ai mal et j’ai peur… AARGHH ! »

Alexandra hurlait de douleur et pleurait toutes les larmes de son corps tant la douleur que lui causait l’enfant était insupportable.

 - « Allez-y votre Altesse ! Poussez encore ! » dit la sage femme en face d’elle

A – « Non ! Non je n’en peux plus s’il vous plaît… »

Face à tant de détresse Régina était au bord de l’implosion, elle aurait tout donner pour la soulager ne serait-ce qu’un peu mais elle en était incapable. Cependant elle se devait d’être assez forte pour deux, elle devait par tous les moyens réussir à apaiser sa femme alors elle lui embrassa tendrement le front

R – « Mon amour, je ne connais personne de plus forte que toi alors s’il y a bien quelqu’un qui peu faire venir au monde notre petit miracle c’est bien toi. Courage mon amour, je suis là avec toi et tu va y arriver j’en suis certaine… pousse une dernière fois, avec moi, s’il te plaît… »

Alexandra planta son regard dans le sien lorsqu’une nouvelle contraction, plus forte, la reprit. Elle poussa en criant jusqu’à ce qu’un autre cri envahisse la pièce, un cri que tout le monde attendait impatiemment.

- « Félicitation, c’est un magnifique petit prince » dit la sage femme en l’enroulant dans un linge et le tendant à Régina.

Lorsque le petit fut dans ces bras, son visage s’illumina et ces larmes coulèrent. Elle n’avait encore rien vu d’aussi magnifique que ce petit être rose que sa femme venait de mettre au monde. Sa venue en ce monde n’était absolument pas prévue et avait même inquiéter les deux femmes lorsqu’elles l’avaient appris. Jamais elles n’auraient cru cela possible et pourtant, la magie à ces raisons que le rationnel ignore…

R – « il est absolument magnifique… il a ton nez… » dit-elle en le déposant délicatement contre la poitrine d’Alexandra

A – « Et il a tes pommettes… » Dit-elle dans un souffle épuisé

Elle était à bout, complètement vidée de toute énergie mais comblée de bonheur comme jamais encore. Elle avait donné naissance à son fils, leur fils et rien ne pouvait être plus beau que lui à cet instant.

R – « Il va lui falloir un prénom à ce petit ange… »

A – « Que dirais-tu de Henri ? »

R – « Henri ? mais c’était le prénom de mon père… »

A – « Je sais, et à chaque fois que je t’entends parler de lui je vois un homme bon, juste et généreux »

Régina ne se retient pas plus longtemps et embrassa sa femme avec ferveur.

R – « Je t’aime tellement… et toi aussi… Henri »

A – « Bienvenu dans notre famille… Henri… »

Alexandra fini par s’endormir d’épuisement et Régina la laissa se reposer tranquillement une fois s’être assurée 4 fois auprès de la sage femme qu’Alexandra allait bien et que ces jours n’étaient pas en danger.

Une fois sortie de la chambre avec son fils dans les bras elle se fit surprendre par trois furies qui poussaient des cris qui eurent pour effet de réveiller l’enfant qui se mit à hurler. Jeanne, Zéléna et Noah s’en voulurent immédiatement et Régina leur adressa un regard meurtrier tout en essayant de consoler l’enfant qui se rendormir rapidement.

R – « Je vous présente notre fils, Henri »

Tous regardèrent l’enfant qui dormait paisiblement dans les bras de sa mère avec des yeux émerveillés.

Z – « Il est magnifique Régina… »

R – « Je n’y suis pas pour grand-chose, c’est Alexandra qui … »

J – « un enfant ça se conçoit à deux et ce petit bonhomme à sans aucun doute hériter de la beauté de ces deux mères »

N – « espérons pour nous qu’il n’est pas hérité de leurs caractères… »

Tous rirent de bon cœur suite aux paroles de Noah.

R – « Jeune homme, vous filez un mauvais coton… »

N – « Tu ne peux plus me menacer maintenant que tu as un bébé dans les bras, tu n’es plus en mesure de faire quoi que ce soit »

R – « Tu pourrais être surpris… »

J – « Bon si vous avez fini vos petites chamailleries, j’aimerais aller féliciter et voir comment va ma meilleure amie »

R – « tu va devoir prendre ton mal en patience je le crains… l’accouchement l’a épuisée et elle c’est endormi. Mieux vaut la laisser se reposer, son corps à été mis à rude épreuve »

Jeanne était déçu mais elle comprenait. Régina retourna par la suite près de sa femme encore endormie, son fils toujours dans ces bras. Elle ne voulait pas le lâcher, elle voulait que jamais cet instant ne s’arrête.

R – « Mon petit prince… Toi qui es si beau et si innocent, la vie nous a fait souffrir moi et ta mère un nombre incalculable de fois mais elle nous a aussi offert de merveilleux moment aussi unique que magnifiques. J’aimerais que jamais tu ne connaisses la peine, la haine et la douleur mais malheureusement cela arrivera fatalement… Je te promets cependant de tout faire pour t’en protéger et chaque jour je te promets à veiller sur toi et ta mère au péril de ma propre vie afin que plus rien ne vous atteigne jamais… »

Elle regardait amoureusement son fils en prononçant ces mots mais elle s’arrêta lorsqu’une main se resserra sur son avant-bras. Elle tourna immédiatement la tête vers Alexandra qui lui souriait.

A – « Je serais là moi aussi… nous veillerons les uns sur les autres car nous sommes une famille »

Régina lui sourit tendrement, si un jour on lui avait dit qu’elle vivrait une telle aventure, elle ne l’aurait jamais cru. Le petit se réveilla et se mit à pleurer, Régina tenta de le bercer délicatement mais rien n’y faisait.

A – « Donne le moi, il doit avoir faim » dit-elle d’une voix douce

Régina lui donna leur fils et s’assit dans le lit auprès deux, jamais l’on n’avait pu observer plus beau tableau de famille.

Oui, Alexandra et Régina avait trouver l’amour, une nouvelle famille et les royaumes étaient enfin unifiés et en paix. Plus rien ne pouvait freiner leur idylle du moins c’est ce qu’elles pensaient…

Mais pendant ce temps, près de la frontière, une jeune femme dont des mèches de cheveux châtains dépassait de la capuche se retourna une dernière fois, le regard plein de haine fixé sur l’immense palais ou résidait les deux impératrices.

J – « Je reviendrais et je me vengerais soit en sur Alexandra et alors ton bonheur se consumera aussi vite que tes maudites flammes… »

Puis la silhouette de Judy disparue dans l’épaisse végétation…

FIN

Ma méchante reineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant