« J'ai compris tous les mots, j'ai bien compris merci.
Raisonnable et nouveau, c'est ainsi par ici.
Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané.
Que le temps d'avant, c'était le temps d'avant.
Et si tout zappe et lasse, les amours aussi passent.
Il faut que tu saches.
J'irai chercher ton cœur, si tu l'emportes ailleurs.
Même si dans tes danses, d'autres danses des heures.
J'irai chercher ton âme, dans les froids dans les flammes.
Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore.
Pour que tu m'aimes encore
Fallait pas commencer,
M'attirer, me toucher.
Fallait pas tant donner,
Moi je ne sais pas jouer.
On me dit qu'aujourd'hui,
On me dit que les autres font ainsi.
Je ne suis pas les autres, non non... »
Je fredonne la chanson de Céline Dion, alors que les images défilent à vitesse accélérer sous mes paupières clauses. Mes doigts font pressions sur mes tempes pour essayer d'atténuer le vacarme qui joue une mélodie assourdissante, celle-ci me donne une migraine atroce. Malgré tout je continue de laisser les paroles couler sur mes cordes vocales. Si seulement, les images dans ma tête pouvaient disparaître, la revoir un genou à terre, la revoir si élégante, si souriante...Sa réponse à lui, un murmure contre le vacarme assourdissant des pulsations de mon rythme cardiaque. Pourquoi, il lui aurait répondu non, de toute façon... Les mots finissent par vite me taper sur le système, je change la station de la radio avec rage. De quel droit suis-je contrarié en plus ? De cette histoire, je n'ai aucune légitimité, pas mon mot à dire. Une pièce rapportée dans une famille qui ne mérite pas le drame se jouant dans ma tête. Une deuxième chanson résonne dans l'espace exigu de la voiture.
« Je l'ai cru, quand ses yeux se sont posés sur moi
Il m'a eu (oh) mais je n'ose pas lui dire qu'il compte pour moi
Je l'avoue (oh) qu'il en faut plus pour partir avec moi
Même si au fond je le veux, eh
Prends les devants et fais-moi rêver
Oui, j'ai réuni toutes mes affaires
On va où? On fait quoi? On s'enfuit
On s'en va sans pour autant tout foutre en l'air
Une voix me dit "non, n'y va pas"
D'un côté, j'ai peur d'me tromper sur lui
Mais d'un autre, je sais qu'il m'a conquise
Bon on y va (bon on y va)
Si ça n'va pas, je m'en mordrai les doigts
Chocolat, cho-cho-cho-chocolat »
L'univers me lance des doigts d'honneur à sa manière, ce n'est pas possible autrement. Malgré que je maudisse tout autant les paroles, je me laisse entrainer par le son rythmé de Lartiste sur son titre Chocolat. Puis des regards indécents et des jeux dangereux s'interposent à nouveau dans mon subconscient. Les inventions de ses scénarios improbables m'abîment d'avantage, je dégringole bien bas. Comment je me sens aujourd'hui ? Un seul mot me vient...Minable. Oui, a quoi je pensais vraiment...Quelle idiote !
VOUS LISEZ
Notre monde tourne à l'envers.
RomanceSi, on était une couleur , elle serait un mélange de rouge et de bleu. Pour toutes ses fois où nos êtres se sont attirés et tout autant repoussés. L'harmonie d'un désaccords de nuances de violet et pourpre. Si, on était un lieu, on serait une mon...