Cole n'est revenu que deux jours plus tard, je n'ai pas bien compris son comportement. Il agit comme quelqu'un de possessif envers les hommes qui tente de s'approcher de moi, mais il disparaît quand il en a l'occasion. Ce matin l'ambiance est tendue . Je l'ignore pendant que je prends mon petit déjeuner, il semble agacé, mais ça m'importe peu. Connaître la vérité sur ce qu'il est, n'est pas un gage de possession, mon cœur n'appartient à personne . On entend la sonnerie de la porte.
— Tu attends quelqu'un Lilly?
— Non.On se dirige vers la porte d'entrée, un livreur est devant avec un bouquet de fleurs. Je regarde Cole, agréablement surprise. Il semble vouloir se faire pardonner. Je le saisis du bouquet et hume l'odeur de ces roses. L'odeur est atypique, je n'avais jamais senti une effluve aussi agréable, elle semble si familière. Je trouve une carte et je l'ouvre.
— Tu troubles mes pensées. Koop.
Je fixe Cole et je me décompose, elles viennent d'un autre. Je pose les fleurs et je me dirige vers la chambre pour me préparer à aller au travail.
Quand je me dirige vers le salon, je m'arrête dans mon élan. Le salon est décoré de rose sur toute sa surface, je souris. Je l'ai cherché dans l'appartement mais il est déjà parti. Je finis par rejoindre mon atelier, le sourire aux lèvres.
Toute la matinée, je ratrappe le travail accumulé, ma mère fait son apparition avec Sophia.
— Le rat est encore dans son laboratoire.
Je fixe Sophia avec rage.— Tu as beaucoup de respect pour la société qui paye ton train de vie.
Elle hoche les épaules avec nonchalance.Ma mère semble indignée par son comportement, mais elle est la fille chérie de son mari, alors elle tolère.
— J'ai du travail, le rat de labo a encore pas mal de choses à faire.
— Chérie attend!
— Non maman, j'ai beaucoup de travail, on se verra plus tard.Je continue de dessiner la nouvelle collection quand mes pensées sont envahies par Koop. Je repense à ces roses qui avaient une odeur si familière. Je repense à ses capacités, à ce qu'il est. Sa beauté hypnotisante est telle due à ses capacités. J'ignore tout de ce qu'il est.
Je suis en pleine réflexion quand je ressens de nouveau ces fourmillements envahir mon corps, une vision de moi qui marche en direction d'un troublant paysage. C'est si beau et énigmatique. Je ne suis pas seule, mais je n'arrive pas à voir le visage de mon accompagnateur. Un coup, c'est Cole et la seconde d'après, c'est Koop. Qu'est-ce que ça signifie?
Je reviens à moi, tremblante, comme si je venais de faire un semi-marathon. Alors que je suis assise et que je n'ai pas bougé d'un centimètre.
Cette vision me trouble au plus au point. Des dizaines de questions inondent ma tête. Je n'ai plus de cœur à travailler, je m'allonge sur le canapé et je ferme les yeux pour faire une pause de quelques minutes. Je plonge dans un sommeil profond, je me sens dans une bulle de bien-être. J'ouvre les yeux, je ne suis plus dans mon atelier. Je me redresse, inquiète. Je suis dans un bureau que je reconnais celui de Koop.La porte s'ouvre sur lui et une superbe créature, il pose les yeux sur moi avec malice. Il adjoint la jeune femme de nous laisser. Je suis en plein rêve, il hante mon sommeil.
— Étant donné qu'on rêve, on peut s'adonner à tous tes fantasmes.
— Quoi?
— Tu veux un dessin Lilly?
Je rougis.Il s'approche dangereusement de moi, ses yeux sur mes lèvres, je respire de manière saccadée, je sens mon coeur accélérer le rythme. Il me saisit par la taille et m'attire à lui. Ses mains sur moi semblent si réelles. La seconde suivante, ses lèvres sont sur les miennes. Mon cœur bat à tout rompre, mon corps est pris de légers spasmes.
Je tente de m'éloigner de lui, mais mon corps est comme aimanté à lui. Est-ce mon subconscient qui m'empêche d'ouvrir les yeux?Il se détache de moi, toutes ces sensations quittent mon corps comme par enchantement.
— Je te fais peur?
— Je devrais?
Il sourit.— Non, tu n'as rien à craindre, princesse.
Ce surnom est si doux dans sa bouche, comme s'il avait été créé exclusivement pour moi.— J'aimerais qu'on parle de ce que tu es?
— Dans un rêve?
Je rougis.— Non, j'aimerais en discuter dans notre réalité.
— Prends rendez-vous!
Je me décompose.Je lui donne mon dos et je tente de mettre un terme à ce rêve ridicule qui paraît si réaliste. Quand je sens deux mains se poser sur ma taille, et je sens son corps derrière moi, ses lèvres frôlent la base de mon cou. Ces sensations semblent si réelles. Je jurais sentir ses lèvres sur ma peau.
— Passe me voir au bureau.
J'ai de nouveau ces fourmillements dans le corps, je me sens partir. Je me réveille dégoulinante.
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INDECISE
VampireDeux liés, un coeur à prendre... Choisira-t-elle le loup ou le vampire? Fantasy...