Chapitre 47

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Mon dos me fait souffrir, dormir sur un sol aussi dur a eu raison de lui. Je sens les mains d'Adam soulever mon haut et effectuer de légers mouvements. Je me mets plus à l'aise  pour apprécier son massage. Il est doué de ces mains, c'est si agréable.

— Pas que de mes mains.
Je rougis.

Je sens ses lèvres poser sur mon cou, et dévorer ma peau, une chaleur se répand dans mon bas ventre. Je me retourne et l'attire à moi, on s'embrasse avec désir. Mon corps s'embrase sous l'effet de ses mains sur moi. Il retire mon haut et pose ses lèvres sur ma poitrine, je me cambre sous ses baisers. Je lui retire son t-shirt et le jette au sol. Je ne peux pas retenir ma passion plus longtemps. C'est lui et pas un autre. Il m'embrasse de la poitrine jusqu'à mon ventre, mes gémissements emplissent le silence de cette pièce hostile. Il retire mon bas et m'embrasse entre les cuisses. La sensation finit de m'embraser. Je déboutonne son jeans et l'abaisse. Il le retire et se repositionne au-dessus de moi.

— Tu es sûr princesse?
— Oui et toi Adam?
Il sourit.

Des centaines de décharges se répondent dans mon corps, une lumière se disperse tout autour de nous, il relève ses yeux sur la pièce, c'est une copie conforme de sa chambre, de son manoir . On voit le feu crépitant dans la cheminée. Je ne sais pas comment j'ai réussi à faire ça.
Il ne me laisse pas y réfléchir, il pose ses lèvres sur les miennes en guise de réponse, il stimule toutes mes zones érogènes, le plaisir me submerge à plusieurs reprises avant de le sentir en moi. Une sensation de brûlure m'irradie le bas ventre, je me crispe par la douleur. Et commence à se mouvoir en moi par de lents mouvements qui me permettent de m'accommoder à la douleur. Il accélère ses mouvements, les va-et-vient sont moins douloureux. Il finit par exploser et m'inonde de baisers et de mots doux qui allument un feu ardent dans mon coeur .

— Saleté de suceur de sang.

— Retire ton insulte!

Je hoche négativement la tête en signe de provocation. Il nous redresse avec mes jambes autour de sa taille et nous amène dans la salle de bain. Il enclenche l'eau et nous jette sous l'eau chaude.

— Retire ça !
— Saleté de suceur de sang!
Il sourit de malice.

Il me repose au sol et sort de la douche. J'en profite pour me laver et je souris après cette étape de franchis avec lui. Je sors de la douche et me dirige dans la chambre, il n'est pas là. Je  suis intriguée. De longues minutes s'écoulent, mais il n'est toujours pas de retour. Une douleur au cœur me foudroie, elle est lancinante. Je me redresse dans le lit et cherche mon air. J'ai comme une pression sur la poitrine qui s'intensifie d'heures en heures. Je finis par craquer et pleurer à chaudes larmes, ne comprenant pas ce qui est en train de m'arriver.
La porte s'ouvre sur Adam inquiet, il s'approche de moi à sa vitesse vampirique. Ma tête retombe sur son buste, ce poids sur la poitrine disparaît comme par magie, mon cœur s'apaise.

— Où étais-tu?
— Dehors.
— Pourquoi?
— Ton insolence.
— Et avec une phrase ça donne quoi?

Il sourit.

— J'ai encore brisé ta virilité?
— Je pense que de ce côté, tu l'as renforcé. Mais j'ai toujours détesté que tu me surnommes par ce qualificatif.
— Alors tu m'abandonnes après qu'on est couché ensemble? Bravo la maturité!
— J'avais besoin de prendre du recul, mais j'ai ressenti une douleur vive.
— Comment est-ce possible ?
— Notre lien s'est renforcé après qu'on est fait l'amour.
Je souris.

Je n'osais pas employer ces mots pour parler de l'acte en lui-même ne sachant pas comment le qualifier.

— Ça va mieux tes douleurs?
— Je n'ai plus mal au cœur.
— Non pas ça.

Il me montre des yeux mon bas ventre, je rougis.

— Ça aurait été si tu ne m'avais pas lâchement  abandonné.

Il s'allonge et m'attire vers lui et caresse ma tête. Je ferme les yeux, je suis sur le point de m'endormir quand je l'entends me murmurer l'oreille.

— Je t'aime satané de chipie.
Mon sourire s'élargit et je m'endors.

Je suis réveillée par le bruit de la porte qui s'ouvre sur lui. Il tient un plateau à la main. Il le pose sur mes genoux et s'assoit à mes côtés. Il se saisit d'une tasse fumante et l'amène à ma bouche, et réitère le geste pour chaque aliment.

— Je ne t'ai pas encore pardonné pour ta fuite!

Il ricane.

— Je ferais tout pour.
— Comme?

Il m'embrasse avec tendresse, je fonds définitivement pour lui.

INDECISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant