Shouto Todoroki x Reader

Chapitre 11

PDV Bakugo

Je suis allongé sur un lit d'hôpital. Aizawa a juste eu le temps d'appeler Recovery Girl à temps. Elle allait quitter UA. Elle a refermé ma plaie puis fait un bandage. Mais j'ai encore mal.

Ou peut être plutôt que je me sens comme un abruti. Qu'est ce qu'il m'a pris ?

Lara est à côté de moi. Inconsciente. Elle ne s'est toujours pas réveillée. Le prof m'a vraiment engueulé. Je l'avais jamais vu s'emporter encore.

Et il a pas tord. On est des gros débiles. Pas un pour rattraper l'autre. On se tire clairement vers le bas.

Même si je suis le gros con dans l'histoire.

J'attends. Aizawa m'a ordonné de rester jusqu'à son réveil. Il a deux mots à nous dire visiblement.

Je tourne la tête rapidement quand je vois du mouvement à côté de moi. Elle se réveille et quelque part, je suis un peu rassuré je crois.

Ses yeux papillonnent et ses longs cils caressent ses pommettes rosies par mes coups.

Et la vision de son visage blessé par ma faute me rend dingue.

Je ne comprends pas pourquoi j'ai réagi si vivement. Surtout au premier degré.

Aizawa se précipite sur elle et prend de ses nouvelles assez .. je ne sais pas. Il est plus tendre qu'avec moi en tout cas. J'avais quand même une putain de hache dans le pieds non ?

Je m'assieds dans mon lit et la regarde. Sa pommette ouverte a été recousue. Heureusement, la vieille a réparé son nez que je venais de casser. Par contre elle n'a rien pu faire concernant la marque d'étranglement sur son coup.

On voit la trace de chacun de mes doigts légèrement violacée.

Je serre violemment mes dents et retiens de casser un truc. Comment j'ai pu perdre le contrôle comme ça ?

Aizawa : Votre comportement n'est vraiment pas digne de futurs héros. Je devrais vous mettre un conseil de discipline ou vous renvoyer sur le champs. VOUS SAVEZ QUE DES MILLIERS DE PERSONNES RÊVERAIENT D'ÊTRE À VOTRE PLACE ? ET VOUS VOUS ENTRETUEZ ???? DANS L'ENCEINTE DE L'ÉTABLISSEMENT ???

Je vois qu'il est complètement dépassé par la situation. Qu'il ne sait pas quoi dire ou quoi faire.

Et je ne sais pas ce qu'il pourrait dire de toute façon.

Il a l'air inquiet. Pour nous.

Aizawa : Je vais garder cette histoire pour moi. Recovery girl aussi. Mais elle refusera de vous soigner à nouveau si ça dérape encore. J'ai foie en vous. Mais vous allez être sévèrement punis. Déjà vous ne quittez pas l'école sans avoir apaisé les choses entre vous. Sans contact physique. Ensuite je m'assurerai de vous punir ensemble tant que vous n'aurez pas saisi le message. La solution ne doit pas être de vous tenir éloignés. Sinon il n'y a plus d'espoir en ce monde de merde.

Je ne grogne pas. Je ne dis rien.

Elle non plus. Son réveil doit être un peu brutal.

Aizawa : J'attends devant la chambre. Et vous serez autorisés à quitter les lieux quand vous aurez discuté et que je jugerai ça suffisant.

Il sort de la pièce et claque la porte. Elle sursaute et je croise les bras.

Elle ne parle pas. Moi non plus.

Je me redresse et m'assieds sur le côté du lit pour balancer nerveusement mes jambes dans le vide. J'aperçois son visage. Des larmes silencieuses inondent ses joues. Encore.