En lui offrant le bonheur, j'ai perdu le mien..

Chapitre 16

NDA : chapitre pas prévu mais vous me séduisez trop je finis tjr pas céder...

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Il me semble m'être évanoui dans la cour après avoir reçu un autre coup de mon grand-père mais ça ne semble pas avoir suffit à calmer sa colère.

A peine Anaelle le prévient que je suis réveillé qu'il hurle mon prénom à travers toute la maison pour que je vienne à nouveau dans la cour.

Je me lève sans aucune force en avançant vers ce qui semble être la place de mon exécution publique.

Une fois devant lui, je n'ai même pas le temps de cligner des yeux qu'une gifle s'abat sur moi me faisant saigner comme à mon arrivée il y a à peine une heure.

Grand-père : j'ai toujours su qu'accepter un bâtard dans ton genre dans ma maison était une erreur

En temps normal, j'aurais aboyé des insultes à mon tour, défendant mes parents au risque de me faire tuer.

Mais là, je n'ai pas la force de répondre, ni même de me sentir blessé par ses paroles qu'il hurle à à mon visage.

Une nouvelle gifle s'abat sur mon visage alors que je titube pour rester debout.

Grand-père : t'as toujours été un poison pour notre famille, mais je pensais qu'à défaut d'être un chien, tu ne deviendrais pas une pute.

Il me donne un coup au ventre me forçant à me tordre de douleur en tombant au sol sans qu'il ne s'adoucisse pour autant.

Grand-père : je t'avais demandé une seule chose, ne pas déshonorer notre famille.

Ses jambes s'activent à me rouer de coups alors que je ne cherche même pas à me défendre.

Grand-père : j'aurais dû me douter que tu ne méritai pas un alpha comme lui, tu n'es qu'un bâtard, un chien qui a sali notre nom mais crois moi je te ferais regretter tout ça.

Il est coupé par un de ses hommes qui l'appellent en urgence, je suppose que la nouvelle a dû se répandre assez vite pour que ses affaires tournent mal..

Grand-père : je n'en ai pas fini avec toi Kieran, je reviens m'occuper de toi.

Il s'éloigne en me laissant gésir au sol sans aucune pitié avant de crier le nom d'une des femmes de ménages.

Maria : oui monsieur.

Grand-père : gardes le à l'oeil, ne lui donne ni à manger ni à boire et ne le laisse pas dormir ailleurs que sur le sol, comme le chien qu'il est.

Maria : bien Monsieur.

Il ne me lance pas un regard de plus et quitte la maison en furie, Maria s'empresse de m'aider à me lever et m'emmène dans la salle des employés.

Je ne dis pas un seul mot, malgré mon corps en sang et mon coeur piétiné, aucun mot ne sort de ma bouche et je ne peux que regarder le feu de la cheminée en attendant que mon grand-père rentre pour finir ce qu'il a commencé.

Maria : il me tuera s'il me voit mas je t'en prie bois un peu d'eau mon ange.

Elle s'avance et me donne à boire, je suis incapable de faire le moindre geste alors elle prend le temps d'essuyer la moindre goutte qui s'échappe de mes lèvres et m'installe dans un coin calme.

Les coups de mon grand-père me laissent sonné, ma joue en feu et mon esprit embrumé par la douleur physique et émotionnelle.

Je ferme les yeux et me rappelle de chaque mot d'Alexander, chacun d'eux est comme un poignard dans mon cœur déjà meurtri.