En lui offrant le bonheur, j'ai perdu le mien..

Chapitre 28

NDA : j'écris ce chapitre le 19 mars au soir après avoir fini un paquet de dragibus pour le diner, voila, c'est tout.

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J'émerge lentement de mon profond sommeil et laisse ma vision s'ajuste à la lumière parfaitement tamisée de la pièce.

Mes paupières s'ouvrent à demi, et je remarque une serviette posée à côté de moi sur le lit.

Un frisson me parcourt l'échine lorsque je me souviens des dernières nuits..

Je ne pensais pas avoir mes chaleurs aussi tôt et à vrai dire j'ai été prit de court, d'habitude, mon grand-père m'enfermait juste dans le sous sol jusqu'à ce que je demande à sortir.

Mais là, je n'avais nulle part où aller et je n'étais même pas capable de bouger.

Du coup il a veillé sur toi, c'en est presque mignon non ?

Alexander... il a veillé sur moi toute la nuit..

Mais j'en ai rien à foutre, c'est le minimum pour avoir été un connard pareil, d'ailleurs c'est limite s'il devrait pas me remercier de lui avoir fait cet honneur !

Ahhh là c'est du Kieran, je croyais que t'allais être redevable et gentil face à un autre être vivant.. tu m'as fait peur !

Je secoue la tête, chassant les pensées qui menacent de m'envahir alors que je pense aux nuits entières qu'il a passé à surveiller ma fièvre.

Ça n'a pas dû être facile pour lui, surtout avec cette odeur de phéromones qui imprégnait l'air mais je ne lui montrerai pas ma gratitude, pas après tout ce qu'il a fait.

Je jette à peine un regard dans sa direction alors qu'il émerge de sa sieste sur la chaise, comme quoi même maintenant il veut pas me laisser tranquille.

Alexander : ça va ?

Moi : encore un autre jour où je te vois donc ça va très mal.

Malgré mon regard noir et ma réponse haineuse, il sourit légèrement en se levant pour prendre son téléphone.

Alexander : t'as l'air d'aller mieux, je vais appeler Matthéo tout de même...

Moi : blablabla, tu peux parler je t'écoute pas.

En moins de dix minutes, Matthéo est là, me conseillant de prendre des inhibiteurs car je ne peux pas en prendre certains.

Sérieux ce mec n'a pas de vie pour arriver aussi vite à chaque fois ???

Matthéo : Kieran, tu m'écoutes ? Tu dois vraiment faire attention à ça..

Je hoche la tête distraitement, tentant de garder ma façade impassible alors que je viens d'ignorer tout son charabia médical.

Alexander : donnes moi le nom, j'irais lui en acheter, il faut qu'il les prenne quand idéalement ?

Ils continuent de discuter entre eux sur mon propre traitement mais je m'en fou, je compte pas les prendre de toute façon.

S'il y a une chose que j'ai retenu de toute cette histoire c'est bien que je ne devais faire confiance à personne et encore moins à tout ceux liés de près ou de loin à Alexander.

Matthéo : à part ça, rien à signaler, assures toi juste qu'il les prenne correctement.

Alexander semble soulagé et va immédiatement acheter les médicaments sans que je n'ai le temps de profiter de ces quelques minutes de répit en son absence.