Chapitre 34

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NDA : parce que je suis coincée dans le rer...

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Je reste planté là, dans le salon mes doigts serrés autour du bord de la table basse.

Alexander, mon très cher mari, se tient en face de moi, sa silhouette imposante projetant une ombre menaçante dans la pièce.

Après qu'ils aient nettoyé la maison, Alexander a convoqué toute sa famille dans le salon mais visiblement je suis le premier à l'avoir suivi.

J'avais tellement envie de sortir de sa chambre que j'ai couru dans le couloir et me voilà donc à attendre bêtement dans le salon qui cache sûrement encore des tâches de sang.

Je peux sentir la tension s'épaissir dans l'air alors qu'il commence à parler, ses mots tombant comme des pierres sur mes épaules déjà lourdement chargées.

Alexander : Kieran, je sais que tu ne veux pas tout savoir mais je n'ai plus envie de te cacher quoique ce soit.

Moi : comme si ta vie m'intéressait.

Alexander : je m'en doute bien mais tu dois savoir que j'ai reprit l'idée de mon père de créer une meute pour allier toutes les familles.

Je fronce les sourcils, essayant de garder mon visage impassible. L'idée d'une meute, de devoir me soumettre à l'autorité d'un idiot comme lui et de tous les autres familles qui y adhéreraient, me répugne.

Mais c'est plus que cela qui me trouble.

Moi : Beaucoup des familles puissantes ne sont pas d'accord avec cette décision et je peux pas vraiment leur en vouloir, c'est un rêve impossible.

Alexander : C'est pour ça que certaines d'entre elles ont même envoyé des assassins pour nous arrêter.

Des assassins. La mention de ces mots me fait frissonner malgré moi, c'est une méthode classique mais qui reste dégueulasse.

J'ai passé toute ma vie à me battre, à survivre dans un monde où la violence est la norme. Mais même moi, je ne suis pas immunisé contre la peur.

Je redresse le menton, essayant de masquer ma vulnérabilité derrière un masque de calme apparent.

Moi : il n'y a pas de nous, si tu veux te lancer ne comptes pas sur moi pour t'aider, en fait oublies moi ça serait mieux pour tout le monde.

Alexander : tu sais aussi bien que moi que c'est impossible.

Moi : tout comme de réunir des familles qui se détestent depuis des générations et les forcer à se soumettre à toi alors qu'elles rêvent toutes de ce pouvoir.

Alexander : je ne forcerai personne mais je ne compte pas les laisser m'attaquer sans rien dire

Je soupire en roulant des yeux tout en continuant de parler avec avec une froideur mesurée.

Moi : et tu comptes faire quoi ? Toquer à leur porte et leur proposer un verre en guise d'amitié et de paix ? En fait tu sais quoi c'est pas plus mal, ton idée de merde te mènera direct à ta mort et j'aurais plus à te supporter.

Alexander serre les poings, ses yeux brillant d'une détermination que j'ai rarement vu mais aucune trace de colère malgré le fait que j'ai clairement souhaité sa mort.

Alexander : Je vais les arrêter, un par un, jusqu'à ce que tous ceux qui s'opposent à nous comprennent que nous ne reculerons pas.

Je retiens un soupir, mes doigts se desserrant lentement de la table basse. Alexander peut être un imbécile arrogant, mais même si ça me tue de le dire il est puissant.

En lui offrant le bonheur, j'ai perdu le mien..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant